film de genre français


Alain Delon en tenue de médecin observe d'un air intrigué une gélule qu'il tient entre ses doigts; sur le lit d'hôpital tout près de lui en, Annie Girardot prête à une injection, dans une pose abandonnée ; scène du film Traitement de choc.

Traitement de Choc

Studio Canal depuis quelques mois s’est lancé dans une nouvelle collection visant à sortir des tiroirs leurs pépites des années 70. C’est dans ce contexte que l’improbable (sur le papier) mais impressionnant Traitement de Choc, avec Alain Delon et Annie Girardot, est de nouveau disponible en Blu-Ray. Récit d’une cure de thalassothérapie virant au cauchemar, il n’est pas sans trouvailles ni dénué d’un regard politique acéré. Retour sur une œuvre atypique du cinéma français, qui nous donne l’occasion d’évoquer le nom de son cinéaste : Alain Jessua, dont les travaux genrés ont tout pour intriguer notre équipe.


[ENTRETIEN] Lucas Delangle, il faut croire pour voir

Son premier long-métrage Jacky Caillou sorti l’an dernier nous avait interpelé et pourtant nous étions passé à côté de son évocation dans nos pages, pour se rattraper, alors que le film est maintenant disponible en vidéo et vod, nous avons proposé à Lucas Delangle un long entretien autour de ce premier essai passionnant.


[Entretien] Guillaume Nicloux, Regarder la peur

Le cinéma de Guillaume Nicloux nous a toujours beaucoup intéressé pour sa manière de voyager à travers les genres les plus divers, du polar au film historique en passant par le mélodrame et le film de guerre. Le voilà de retour avec un film d’horreur au pitch claustrophobe et ultra séduisant qui nous a surtout frappé par sa noirceur et sa construction cauchemardesque. Il nous semblait nécessaire de revenir avec lui sur cette Tour, même s’il n’est pas du genre à chercher l’explication de ses propres essais…


Sur une route de campagne, de nuit, une voiture phares allumés s'approche d'un landau abandonné ; scène du film Dead End.

Dead End

Comédie d’horreur française tournée en anglais, “Dead End” revisite le mythe de la Dame blanche en plein réveillon de Noël. Un film méconnu et efficace, de quoi pimenter les fêtes de fin d’année.


Onoda en tenue militaire fusil à la main seul au milieu d'un espace d'herbes hautes jaunies par le soleil dans le film de Arthur Harari.

[Entretien] Arthur Harari, l’aventure c’est l’aventure

Après Diamant Noir (2016), Arthur Harari nous a offert avec “Onoda, 10 000 nuits dans la jungle”, un film unique et prototype dans le giron du cinéma français : qu’il s’agisse de sa durée, de sa langue, mais surtout de ses enjeux. Un film d’aventures dans sa dimension obsessionnelle, et nourri d’un classicisme cinématographique, où un soldat refusant de mourir, vivant alors sa guerre pendant trente ans, fait voler en éclats universels les particularismes nationaux de son histoire. Entretien avec un cinéaste en mission pour son art.


Une femme est étranglée, allongée sur l'herbe, par un homme tout vêtu de noir, scène du film Le couteau sous la gorge.

Le couteau sous la gorge

Le Chat qui Fume nous a habitué ces dernières années à nous faire redécouvrir l’œuvre souvent méprisée et pourtant ambitieuse de Claude Mulot. Les ressorties de La Rose écorchée, Les Charnelles ou encore La Saignée prouvaient qu’il y avait autre chose à retenir de cette œuvre étrange et malheureusement dans l’ensemble inaboutie, que ses collaborations avec Max Pécas, ou sa carrière dans le X sous pseudonyme. C’est dans cette optique que l’éditeur nous gratifie d’une belle édition d’un de ces derniers films, Le Couteau sous la Gorge, qu’on avait pu déjà découvrir lors de la dernière édition de l’étrange Festival.


Une femme blonde gît dans une grange plongée dans la pénombre, seule la lumière de la lune vient éclairer le visage et la poitrine ensanglantée de la victime, scène du film Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff.

Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff

Le descendant du diabolique Zaroff se bat contre ses propres démons et les tendances sadiques de sa lignée. Voilà en somme le programme de cette revisite Bis, horrifique et érotique du classique américain des années trente, proposé dans une restauration en 4K par le Chat Qui Fume.


[Entretien] Léo Karmann, pour un cinéma “de ventre”

Jolie surprise du début de l’année 2020, La Dernière Vie de Simon de Léo Karmann apporte de l’eau au moulin de notre état des lieux des cinémas de genres en France. Impossible pour nous de ne pas s’entretenir avec son metteur en scène, en particulier après que ce premier long-métrage ait été élu film qui fait pas genre du mois de février par nos lecteurs. Pour un cinéma “de ventre” Alors que nous tenons depuis […]


Karin Viard dans Chanson Douce (critique du film)

Chanson Douce

Prix Goncourt en 2016, le roman de Leïla Slimani, inspiré d’un glacial fait divers américain, Chanson Douce se voit transposé du livre à l’écran par Lucie Borleteau avec un alléchant casting. Le thriller psychologique qui en a marqué plus d’un.e depuis sa sortie, n’a pas à rougir de son adaptation. Super Nanny Il y a une différence majeure entre le roman et le film, une différence qui préserve le ou la spectacteur.trice qui aurait, par […]


Damien Bonnard seul dans le froid (critique du film Seules les bêtes)

Seules les Bêtes

Avec Seules les bêtes, Dominik Moll revient au cinéma et au thriller, trois ans après un passage par la comédie et la série Eden. L’occasion pour le réalisateur de délivrer une enquête savamment construite autour du meurtre mystérieux et des différents protagonistes gravitants autour, loin d’être blancs comme neige. L’Homme est un loup pour l’homme Une voiture vide. Une femme disparue. Les Causses. La neige. Abidjan. Le soleil. Un parfum de misère amoureuse et de […]