Nouveautés

La rubrique « Nouveautés » comme son nom l’indique accueille en son sein les films chroniqués à l’époque de leur sortie en salles.


Camping du Lac   Mise à jour récente !

Dans “Camping du Lac” (Éléonore Saintagnan, 2023), il est question de se perdre, de se retrouver, et de se laisser envoûter par le charme de l’ordinaire, mais aussi par sa magie. L’ordinaire prend ici la forme d’un camping perdu au fin fond de la Bretagne, et la magie celle d’un monstre légendaire qui habiterait le lac avoisinant.

Une jeune femme se baigne dans une mare, dans le film Camping du Lac.

Lady Gaga s'apprête à embrasser le Joker, face à elle, comme s'ils dansaient, tous deux éclairés par une lumière orange artificielle.

Joker : Folie à Deux

Cinq ans après un premier volet porté au nu, Todd Phillips s’offre avec “Joker : Folie à deux” (2024) une occasion de convaincre les derniers récalcitrants (comme nous) avec une suite plus foutraque que démente.


Miséricorde

On avait laissé Alain Guiraudie à Clermont-Ferrand dans l’inégal Viens, je t’emmène, délire un peu grisâtre sur fond de paranoïa sécuritaire. De prime abord, Miséricorde semble renouer avec l’économie narrative de L’inconnu du lac (2013) : un jeune homme revient dans le village de son enfance, provoquant de vieilles rancoeurs et une improbable circulation de désirs. Si tout est en place pour un Guiraudie habituel, le cinéaste brouille les pistes et parvient encore à surprendre.

Un jeune homme perdu dans une forêt brumeuse... Scène du film Miséricorde d'Alain Guiraudie.

Dans une pièce plongée dans une lumière rouge, et sur un fond représentant une multitude de visages de mannequins, John Cho enlace sa compagne, la mine soucieuse ; plan du film L'I.A. du mal.

L’I.A du mal

Après “Les Cartes du mal” (Anna Halberg & Spencer Cohen, 2024), les ténèbres continuent de se répandre sur nos écrans avec “L’I.A. du mal” (Chris Weitz, 2024). Aucun rapport entre les deux films sinon le manque d’originalité des distributeurs français en matière de titre, mais la promesse d’un visionnage poilant et décérébré. À moins que Jason Blum, qui produit le bousin, ait décidé de nous faire réfléchir un peu pour une fois…


Le réalisateur Mike Schiff de The history of metal and horror pose avec Alice Cooper.

The History of Metal and Horror

Cela semble évident énoncé ainsi, mais l’horreur graphique et la musique métal ont toujours entretenu de solides affinités, même s’il n’est pas si fréquent d’entendre le vrombissement d’un riff ravageur dans les bandes originales des films de ce genre. Ce lien de parenté, exposé avec humour par Gojira lors de la cérémonie d’ouverture des JO, est débattu en long et en large par les intervenants du documentaire de Mike Schiff, The History of Metal and Horror (2022) actuellement disponible sur la plateforme Shadowz.