La Rédaction


Depuis que ce webzine existe, c’est à dire depuis 2009, nous défendons bec et ongle qu’il n’est pas absurde ou malvenu pour un site se revendiquant comme un défenseur du cinéma de genre(s) d’aborder sa ligne éditoriale en évitant les clivages et les niches. Pour l’argumentaire, il convient peut-être de rappeler que l’esprit et l’ambition à travers Fais pas Genre ! est pour nous d’explorer le septième art dans sa diversité la plus totale, à la recherche de ce qui nous semble convenir à nos critères et attentes, les mêmes en somme que ceux que recherchaient les critiques de la revue qui nous sert de modèle, de référence et d’inspiration, celle dont on aime se réclamer les héritiers avec toute la prétention et le bagout qui nous caractérise : Midi Minuit Fantastique. Dans son numéro 7 publié en Septembre 1963, le rédacteur en chef et créateur de la revue, Michel Caen venu s’entretenir avec Riccardo Freda himself, se voit apostropher directement par ce monument du cinéma fantastique qui lui demande d’expliquer pourquoi la revue s’intéresse uniquement au cinéma fantastique et pas au reste de la production cinématographique ? A cette question, Caen donna une réponse qu’on s’emploie ici à utiliser comme manifeste et comme raison d’exister : « Il faut s’entendre, notre définition du fantastique est très vaste : du mélodrame aux films de vampires, en passant par les films oniriques, en somme, tout ce qui sort de la routine ». Notre quête, nous semble t-il, est la même que celle des midi-minuistes : arpenter ardemment cette montagne qu’est la production cinématographique, sans barrières, préjugés, frontières, fouillant ses rivières à la recherche de la pépite d’or, de ce qui « sort de la routine », ou en un mot s’il le faut, à la recherche d’une certaine fantaisie. Cette même fantaisie qui nous permet parfois d’oublier le monde dans lequel on vit ou d’autres fois, de nous instruire, nous aider à mieux le comprendre et à mieux nous comprendre. C’est à ce titre que Fais pas Genre ! souhaite défendre un cinéma de genre(s), au pluriel, un espace de la toile où l’on traiterait aussi bien de films culottés que de films déculottés, de raretés, films oubliés et pépites, souvenirs de notre enfance, inédits, chefs-d’oeuvres désavoués et cinéma populaire boudé par la critique : en outre, le cinéma de B à Z.

Et occasionnellement : 

 

    • Willys Carpentier
    • Valentin Maniglia
    • Marie Bortolotti
    • Mike Zimmerman
    • Andréas Haÿne
    • Benoit Dechaumont
    • Axel Millieroux
    • Isir Showzlanjev