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Traitement de Choc

Studio Canal depuis quelques mois s’est lancé dans une nouvelle collection visant à sortir des tiroirs leurs pépites des années 70. C’est dans ce contexte que l’improbable (sur le papier) mais impressionnant Traitement de Choc, avec Alain Delon et Annie Girardot, est de nouveau disponible en Blu-Ray. Récit d’une cure de thalassothérapie virant au cauchemar, il n’est pas sans trouvailles ni dénué d’un regard politique acéré. Retour sur une œuvre atypique du cinéma français, qui nous donne l’occasion d’évoquer le nom de son cinéaste : Alain Jessua, dont les travaux genrés ont tout pour intriguer notre équipe.

Alain Delon en tenue de médecin observe d'un air intrigué une gélule qu'il tient entre ses doigts; sur le lit d'hôpital tout près de lui en, Annie Girardot prête à une injection, dans une pose abandonnée ; scène du film Traitement de choc.

Plan rapproché-épaule sur un homme torse-nu qui porte un masque blanc la bouche entrouverte dans le film Bruiser.

Bruiser

On connaissait déjà toute l’admiration de Jean-Baptiste Thoret pour George Romero – qui s’est notamment déjà concrétisée par la direction du formidable Politique du Zombie : L’Amérique selon George A. Romero (2007) – et nous ne sommes donc pas surpris de l’entrée du cinéaste dans sa prolifique collection Make my Day. C’est avec Bruiser (2000), objet méconnu, malaimé, et tardif, que s’opère cette arrivée, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Car, sans être au niveau des chefs-d’oeuvre de son auteur, il méritait depuis longtemps une réévaluation : c’est désormais chose faite.


Napoli Spara!

Studio Canal et sa collection Make my day ! chapeautée par l’essayiste et réalisateur Jean-Baptiste Thoret se joignent à l’effort éditorial d’exhumation du fringant néo-polar italien : sort ainsi en Blu-Ray un coffret réunissant deux films transalpins dont un poliziottesco, Napoli Spara!, réalisé en 1977 par Mario Caiano.

Henry Silva, caché derrière la porte d'un wagon de train, s'apprête à tirer au revolver dans le film Napoli Spara.

Penelope Cruz sur un toit en ville, les cheveux au vents, se couvre avec ses bras laissant penser qu'elle a froid ; derrière elle la silhouette d'un homme dans le second plan flou ; plan du film Ouvre les yeux.

Ouvre les yeux

Après le chef-d’œuvre Tesis (1996), Alejandro Amenabar signe en 1997 un deuxième long-métrage ambitieux et encore plus impressionnant : Ouvre les yeux. Aujourd’hui, StudioCanal offre une nouvelle vie à ce classique du cinéma fantastique espagnol. Tachez de garder les yeux ouverts…


Meurtre

Studio Canal fait la lumière sur un des premiers méfaits parlants de Sir Alfred Hitchcock, Meurtre, tourné en 1930 : critique d’une œuvre de jeunesse, imparfaite, mais déjà si représentative des talents d’un maître. Mourir sur scène Vous avez déjà entendu parler d’Alfred Hitchcock ? Ce monsieur avec un certain embonpoint, une bouille de bonhomme anglais circonspect, le regard imperturbable, flegmatique face à la mort et la violence même, s’en amusant au débotté… Un des […]

Plan d'ensemble sur une vaste cellule de prison, en pierre ; un homme et une femme se font face d'un bout à l'autre d'une table exagérment longue ; scène du film Meurtre de 1930.

Plan rapproché-épaule sur Franco Nero, les larmes aux yeux, dans Le Témoin à abattre.

Le Témoin à abattre

La collection Make My Day ! de Studio Canal accueille un nerveux rejeton : l’Italien Le Témoin à abattre d’Enzo G. Castellari (1973), œuvre charnière du genre méconnu en France, le poliziottesco. Critique.