le chat qui fume


Clash   Mise à jour récente !

Maladroitement passé sous nos radars lors de sa sortie en vidéo chez nos amis du Chat Qui Fume, il convenait de profiter de notre dossier consacré aux pépites oubliées du cinéma de genres français pour donner enfin toute la considération qu’il mérite à “Clash” (1984) de Raphaël Delpard .

Une femme et sa petite fille sont assise, l'une devant l'autre, contre des tonneaux de fer rouillés ; leurs yeux sont clos et elles ont du sang au coin de la bouche ; scène de Clash.

Une jeune femme au manteau rouge est entouré de gangsters, plongés dans l'obscurité, qui la menacent, dont l'un avec une lame ; la jeune femme reste toutefois tranquille ; scène du film Les menottes rouges.

Les Menottes Rouges

Le Chat qui fume réédite, près de vingt ans après le fameux DVD signé HK Vidéo, “Les Menottes Rouges” (Yukio Noda, 1974), soit le cinéma d’exploitation japonais résumé en un seul film. Ce film policier qui ne fait pas dans la dentelle – effusions de sang dans tous les sens, hystérie collective, etc – ose tout. Pour le meilleur et surtout pour le pire.


Lady in White

Parfois titré Les Fantômes d’Halloween dans nos contrées françaises, Lady In White (Frank LaLoggia, 1988) retrouve toute la poésie de son titre original dans la réédition du Chat qui Fume. Une occasion en or – et en haute définition ! – pour découvrir cette petite pépite de la fin des années 80, sorte de croisement entre Amblin, la Hammer et le cinéma italien… Fantômes en Fête Ce qu’il y a de bien avec toutes ces rééditions […]

Une inquiétante silhouette de femme attend à la fenêtre d'une chambre d'enfant plongée dans la nuit, seulement éclairée par les rayons de la Lune ; plan issu du film Lady in white.

Gros plan sur un squelette angoissant, portant une fine barbe grise cape noire, dans le film La Malédiction des morts-vivants.

La malédiction des morts-vivants

La tétralogie des Templiers de Amando de Ossorio fait partie des incontournables du cinéma d’horreur espagnol des années soixante-dix qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, fut l’un des plus prolifiques entre 1968 et 1975. Reprenant quelques grandes lignes de l’histoire, Raffaele Picchio tente l’hommage dans La malédiction des morts-vivants (2020), édité pour la première fois chez nous par Le Chat Qui Fume.


The Nest

Premier long-métrage de Terence H. Winkless, “The Nest” (1988) est parfois connu en France sous le nom de “Voyage au bout de l’enfer”, un titre passe-partout beaucoup moins parlant que l’original qui signifie « Le Nid ». Le Chat Qui Fume offre aujourd’hui un Blu-ray mérité à cette petite production Corman certes typique de l’époque mais pas tout à fait comme les autres.

Gros plan sur le monstre du film The Nest.

Skän, à la peau marron, et Kalisto, à la peau turquoise, se font face sous la pluie dans le film d'animation Les Enfants de la Pluie.

Les Enfants de la Pluie

Explorateurs aguerris d’un cinéma bis et audacieux, Le Chat qui Fume a eu coutume d’excaver les tréfonds du cinéma de genre français, souvent passés sous les radars. Cette fois avec Les Enfants de la pluie (Philippe Leclerc, 2003) la poursuite de ces souterrains cinématographiques fait un crochet – rare pour l’éditeur – du côté de l’animation, entre le mythe universel, et des particularismes très franco-français.