le chat qui fume


Les quatre loubards du film Brigade des Mœurs de Max Pecas, posent sur le motos armés, l'air provocateur, vêtus de leurs blousons noirs.

Brigade des Moeurs

Max Pécas. La simple évocation de ce nom pourrait faire fuir les plus téméraires des amateurs de bis, et fleure bon un cinéma qui ne s’encombrait pas de finesse et de savoir-faire. Avec Brigade des mœurs (1984), il tentait un virage entre deux gauloiseries, remis à l’honneur par une nouvelle édition signée Le Chat qui fume.


Plan rapproché-épaule sur Allyson Ames, près d'un arbre à hauteur de ses branches, en noir et blanc, issu du film Incubus.

Incubus

Le beau travail éditorial du Chat qui fume n’est plus à prouver, mais la sortie d’Incubus (Leslie Stevens, 1966) rappelle à quel point leur démarche patrimoniale est aussi forte que nécessaire. En effet, l’éditeur français est à l’initiative de la restauration de ce film que l’on pensait disparu depuis des décennies…


Gros plan sur le visage du félin dans Le chat noir du film de Lucio Fulci.

Le Chat Noir

Quand Le Chat qui fume ressort Le Chat noir (Lucio Fulci, 1981), cela donne une très belle édition blu-ray qui permet de faire revivre les élans gores et poétiques du cinéaste italien. Adapté très librement d’une nouvelle d’Edgar Allan Poe, Le Chat noir est moins connu que les plus illustres films de Fulci, mais mérite, un peu, la redécouverte. L’occasion pour nous d’évoquer également Fulci For Fake (Simon Scafidi, 2019), un drôle de faux biopic mais vrai documentaire sur le réalisateur.


Portrait de René Manzor sur fond noir.

[Entretien] René Manzor, raconteur d’histoires

Faire “L’Etat des Lieux des cinémas de genres français” comme on ambitionne de le faire, modestement, depuis des années, pourrait s’arrêter à en traiter la plus vive actualité, ce qui frémit. Pourtant, à notre sens, pour mieux comprendre où nous en sommes et vers où nous allons, il convient certainement de regarder aussi en arrière, de repenser à toutes ces étapes charnières où après un ou plusieurs beaux essais, la transformation attendue n’a pas eu lieu. René Manzor est de ces cinéastes dont on peine à comprendre que le cinéma français, n’ait pas su pleinement reconnaître le talent. Qu’on se le dise, avec un regard rétrospectif sur sa filmographie, c’est tout bonnement une anomalie qui ne s’explique pas. Du Passage à 36.15 Code Père Noël, d’un Amour de Sorcière à Dédales en passant par ses aventures américaines notamment sur la série Young Indiana Jones, nous avons eu l’immense plaisir et chance de richement discuter avec René Manzor. Un entretien sans fard mais aussi sans aigreur aucune, à l’image du cinéaste : généreux.  


Plan rapproché-taille, issu du film Le cercle infernal, sur Mia Farrow, assise sur un vieux fauteuil dans un fauteuil sombre, qui observe en notre direction avec un regard fantomatique.

Le Cercle Infernal

Dans une décennie marquée par un renouveau du cinéma d’épouvante américain quelques productions européennes auront su se faire une place de choix dans le cœur des amateurs de pelloches horrifiques. C’est le cas de ce Cercle infernal (Richard Loncraine, 1977), porté par la grande Mia Farrow, qui ressort cet été dans une belle édition Blu-ray UltraHD signée Le Chat qui fume.