Pathé


D'Artagnan traverse la cour d'un château, plongé dans la brume, escorté par deux hommes armés, à quelques pas derrière lui, dans le film Les Trois Mousquetaires : Milady.

Les Trois Mousquetaires : Milady

L’anticipation pour un film est à double tranchant. Un coup, elle permettra d’élever l’oeuvre que l’on va voir, de gommer à nos yeux ses imperfections et de lui excuser ses manquements tant qu’un minimum de nos attentes est atteint. Un autre coup, ces attentes se révéleront complètement infondées, exploitées et tordues par une production opportuniste. La suite des Trois Mousquetaires : D’Artagnan (2023) et conclusion du diptyque de Martin Bourboulon fait partie de cette seconde catégorie, détruisant les fragiles installations du premier opus à coup de maladresses creuses et de passéismes problématiques. Anatomie d’un massacre intéressé.


Deux mousquetaires en longue cape à capuche se battent sur le parvis d'une cathédrale dans le film Les trois mousquetaires d'Artagnan.

Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan

Sonnez le tocsin, sortez les collants et calmez Stéphane Bern, voici le grand retour du cinéma de cape et d’épée. Tout les cinéastes et producteurs amateur de films historiques et/ou d’action en rêvait sans en avoir les moyens et voilà que le bon seigneur Seydoux gracie la plèbe d’un diptyque sur le quatuor à moustaches.


Belphégor (1927)

Dans sa volonté de rendre encore plus accessible son catalogue de patrimoine, Pathé ressort Belphégor (1927) de Henri Desfontaines, dans une édition Blu-Ray. Avec ce véritable écrin d’un cinéma de genre français des années 30 : plongez, tête la première, dans cet objet curieux et profondément marqué par son époque.


L’Etrange Monsieur Victor

Ce n’est pas tous les jours que nous avons l’occasion, dans nos colonnes, d’évoquer l’un des plus grands cinéastes français de tous les temps, si ce n’est le plus grand : Jean Grémillon. La très belle réédition chez Pathé de L’étrange Monsieur Victor (1938), passionnante tragédie toulonnaise, en est une formidable.


125, rue Montmartre

Avec 125, rue Montmartre (Gilles Grangier, 1959) Pathé perpétue son périple de restaurations de ses longs-métrages, dans des coffrets à l’allure stylisé. L’occasion de (re)découvrir l’une des premières productions à mettre Lino Ventura en tête d’affiche… Et surprise, il ne joue pas un voyou. Bien au contraire. Lino, le bon samaritain ! Adapté de l’œuvre éponyme d’André Gillois, prix du Quai des Orfèvres en 1958, 125, rue Montmartre (Gilles Grangier, 1959) nous narre la mésaventure de […]