Dissection de l’Acteur/l’Actrice

Cette catégorie tente de disséquer les carrières d’acteurs et actrices qui marquent l’histoire du cinéma qu’il soit d’un temps passé ou contemporain.


Tom Hardy, à visage couvert

Alors que vient de sortir en salles « Venom, The Last Dance » (Kelly Marcel, 2024) troisième volet d’une dispensable saga spin-off de l’univers étendu consacré à l’homme-araignée, nous profitons du momentum pour s’intéresser au cas Tom Hardy et à l’une des constantes de sa filmographie : avancer masqué.

Tom Hardy accroché à une voiture traversant le désert en trombe dans Mad Max : Fury Road.

Joaquin Phoenix en Bobby Green dans La nuit nous appartient, assis contre un mur tout en vitre ; il porte une veste cuire, les cheveux gominés, et dirige son regard devant lui, sérieux.

Joaquin Phoenix, autopsie d’une cicatrice

Bientôt quarante ans que Joaquin Phoenix se constitue l’une des filmographies les plus impressionnantes du tout Hollywood, et bientôt quarante ans qu’il continue d’interroger ; derrière ces personnages souvent névrosés, qui se cache derrière cette cicatrice ? En creusant, la filmographie de l’acteur ressemble à une longue errance dans les traumatismes de sa jeunesse.


Eddie Murphy, les deux versants de la colline

La sortie très prochaine du vieux serpent de mer « Le Flic de Beverly Hills : Axel F. « (Mark Molloy, 2024), sous pavillon Netflix, est l’occasion de se replonger dans la trilogie originale, symbole de la réussite éclatante puis la descente de son interprète principal, Eddie Murphy, mais aussi des outrances d’une époque et d’un duo de producteurs.

Une arme dans la main droite, Eddie Murphy fait un rond avec les doigts de sa main gauche pour signifier "c'est OK" dans Le Flic de Beverly Hills ; à arrière-plan, le comptoir vide d'un bar très fourni en verres et en bouteilles.

John Rambo, torse nu, sous la pluie, en pleine jungle.

Stallone, acteur méconnu

Star incontestée des années 80, ringardisée par les années 90, puis ressuscitée dans les années 2000, Stallone traine sa carcasse depuis six décennies sur les plateaux de tournage. Qu’elle soit moquée ou admirée, l’aura quasi légendaire de Sly ne laisse personne indifférent, cache en réalité une personnalité plus complexe qu’elle n’y parait, et a quasiment fait oublier le talent premier du Monsieur : être acteur.


Plan issu du film Je suis une légende où Will Smith tient un enfant qui pleure, le visage inquiet ; derrière eux, un homme porte un masque chirurgical.

Will Smith, au nom du Père

Cela peut sembler opportuniste, chercheur de clics, et pourtant, voilà plusieurs mois déjà que nous explorons dans l’ombre la filmographie récente de Will Smith, avec comme angle d’analyse sa pré-disposition nouvelle à redéfinir son image publique comme de cinéma par des choix de rôles de plus en plus tournés vers des figures paternalistes et protectrices. Ce texte, pas encore achevé, s’est vu percuté en pleine face le soir du 28 Mars, quand l’acteur est venu ternir sa consécration d’une malheureuse et désormais mythique claque. Pourtant, force est de constater que du geste inattendu de l’acteur jusqu’au discours lacrymal qu’il a prononcé en forme de pardon murmuré, tout remettait de l’eau à notre moulin.