Dissection de l’Acteur/l’Actrice

Cette catégorie tente de disséquer les carrières d’acteurs et actrices qui marquent l’histoire du cinéma qu’il soit d’un temps passé ou contemporain.


Eddie Murphy, les deux versants de la colline

La sortie très prochaine du vieux serpent de mer “Le Flic de Beverly Hills : Axel F. “(Mark Molloy, 2024), sous pavillon Netflix, est l’occasion de se replonger dans la trilogie originale, symbole de la réussite éclatante puis la descente de son interprète principal, Eddie Murphy, mais aussi des outrances d’une époque et d’un duo de producteurs.

Une arme dans la main droite, Eddie Murphy fait un rond avec les doigts de sa main gauche pour signifier "c'est OK" dans Le Flic de Beverly Hills ; à arrière-plan, le comptoir vide d'un bar très fourni en verres et en bouteilles.

John Rambo, torse nu, sous la pluie, en pleine jungle.

Stallone, acteur méconnu

Star incontestée des années 80, ringardisée par les années 90, puis ressuscitée dans les années 2000, Stallone traine sa carcasse depuis six décennies sur les plateaux de tournage. Qu’elle soit moquée ou admirée, l’aura quasi légendaire de Sly ne laisse personne indifférent, cache en réalité une personnalité plus complexe qu’elle n’y parait, et a quasiment fait oublier le talent premier du Monsieur : être acteur.


Plan issu du film Je suis une légende où Will Smith tient un enfant qui pleure, le visage inquiet ; derrière eux, un homme porte un masque chirurgical.

Will Smith, au nom du Père

Cela peut sembler opportuniste, chercheur de clics, et pourtant, voilà plusieurs mois déjà que nous explorons dans l’ombre la filmographie récente de Will Smith, avec comme angle d’analyse sa pré-disposition nouvelle à redéfinir son image publique comme de cinéma par des choix de rôles de plus en plus tournés vers des figures paternalistes et protectrices. Ce texte, pas encore achevé, s’est vu percuté en pleine face le soir du 28 Mars, quand l’acteur est venu ternir sa consécration d’une malheureuse et désormais mythique claque. Pourtant, force est de constater que du geste inattendu de l’acteur jusqu’au discours lacrymal qu’il a prononcé en forme de pardon murmuré, tout remettait de l’eau à notre moulin.


James Stewart, belle gueule fragile 1

Fais Pas Genre chante les louanges de James Stewart en précurseur selon nous de l’art dramatique moderne à Hollywood, à l’occasion de la sortie en combo DVD/Blu-Ray chez Rimini Editions du western Les Affameurs tourné par Anthony Mann en 1952. L’Ange impur La catégorie « beaux-gosses-mais-qui-en-plus-jouent-bien » est bien fournie de nos jours. On peut dire sans trop de mauvaise foi que des gars comme Christian Bale, Matthew McConaughey, Ryan Gosling ne sont pas trop manchots de […]


Mads Mikkelsen, droit dans les yeux

Mads Mikkelsen fut à l’affiche en ce début d’année 2019, de deux films qui font plutôt pas genre, le survival movie un peu vain mais pas dégueu pour autant, Arctic (Joe Penna, 2019), la plutôt médiocre production Netflix, Polar (Jonas Åkerlund, 2019) que l’autrice de cet article n’a même pas pris le temps de finir c’est dire à quel point c’est nul, ainsi que le dernier Julian Schnabel At Eternity’s Gate, lui  aussi fraîchement arrivé sur […]