65 : la Terre d’avant
Faire un film de science-fiction avec des dinosaures sans ressembler à Jurassic Park, tel était le défi de 65 : La Terre d’avant. Manque de scénario, le film de Scott Beck et Bryan Woods tombe complètement à plat : critique.
Faire un film de science-fiction avec des dinosaures sans ressembler à Jurassic Park, tel était le défi de 65 : La Terre d’avant. Manque de scénario, le film de Scott Beck et Bryan Woods tombe complètement à plat : critique.
Après Vivarium qui avait ravi les amateurs de genre en 2019, Lorcan Finnegan revient avec The Nocebo Effect accompagné d’Eva Green en tyran de la mode qui va en prendre pour son grade.
Le Chat qui Fume plonge dans l’éther en nous livrant en Blu-Ray un film troublant, thriller somnambule, cauchemar cotonneux, magnifiquement porté par la photographie de Vittorio Storaro : critique de Le Orme, réalisé en 1975 par Luigi Bazzoni.
Carlotta Films nous promet du beau monstre avec la sortie Blu-ray et 4K ultra HD du duo de films L’Incroyable alligator (Lewis Teague, 1980) et Alligator 2 : Mutation (Jon Hess, 1991). Double ration de reptile géant qui croque à tout va avec plus ou moins de qualité à se mettre sous la dent…
A 24 ans, on aurait pu penser que le festival toulousain Extrême cinéma aurait acquis une certaine maturité, que l’âge adulte le rendrait plus sérieux, loin des émois naïfs de l’adolescence. Et voilà que l’apparition soudaine d’une énorme paire de seins dans le film Supernichons contre mafia (Doris Wishman, 1974) réveille les hormones en ébullition de spectateurs loin de se douter qu’ils allaient avoir affaire à un spectacle aussi… Gros. Dans tous les sens du terme.
Après un début bancal avec The Roost (2005), la carrière discrète de Ti West n’a pas manqué de témoigner de sa progressive nymphose. Maintenant sous l’égide du sacrosaint A24, le beau papillon de nuit a déployé ses ailes. Sorti en DVD et Blu-Ray chez KinoVista le 16 février 2023 et faisant suite à une présence timide dans les salles françaises, l’occasion est venue de (re)découvrir X, ce slasher sachant slasher.
Un assassin retraité. Une organisation criminelle qui s’attaque à ses proches par erreur. L’assassin qui rengaine pour tous les tuer. Keanu Reeves ? Non. Alain Delon. Dans un film italien sorti en 1973. Énorme. Mais si l’histoire se souviendra à jamais des John Wick de Chad Stahelski (si si, vous verrez), elle a oublié les impressionnantes scènes d’action, pionnières du genre, du Big Guns de Duccio Tessari. Car malgré tous ses efforts, Tony Arzanta (titre original) est un John Wick manqué, rejeton d’un réalisateur téméraire et d’un comédien trop grand pour son bien, à l’époque la plus débridée du cinéma italien. A l’occasion de sa ressortie en salles le 15 février dernier dans une version restaurée en 4K, retour sur un projet amoureux de cinéma s’abandonnant à son désir d’impressionner..
« C’est un film que j’ai aimé voir mais que je ne reverrai jamais » nous annonce gravement Frédéric Thibaut, programmateur du Festival Extrême cinéma de Toulouse, concernant Terrain de Chasse (Jorge Grau, 1983) juste avant que les lumières ne s’éteignent dans la salle. Venant de sa part, ça promet. Nous voici ainsi préparés à recevoir le choc du festival. Pas si bien préparés que ça en fait.
Un an après le feu-d’artifice, spectral et déchirant, que fut West Side Story, c’est peu dire que nous attendions avec la plus grande impatience The Fabelmans. Parce qu’il est le nouveau film de Steven Spielberg, bien entendu, mais aussi et surtout parce qu’il s’agit peut-être de son projet le plus personnel, où le cinéaste nous livre les souvenirs d’une enfance traumatisée par la séparation de ses parents, mais surtout par sa découverte du septième art. Le résultat, sans complaisance mélodramatique ni épate formelle, est largement à la hauteur de nos attentes.
Si en sortant de Mes Provinciales en 2018 on nous avait dit que nous aurions envie de donner la plus belle place au nouveau film de Jean Paul Civeyrac, nous ne l’aurions sans doute pas cru. Ce beau film d’apprentissage sur un jeune cinéphile parisien ne côtoyait guère les thématiques et les genres de notre ligne éditoriale. Une Femme de notre temps, son dernier film sorti bien trop discrètement à l’automne 2022, nous a passionné, et s’avère peut-être le plus beau film « de genre », au sens le plus classique du terme, en tous cas le plus émouvant thriller français de l’année passée. Même s’il est bien plus qu’un simple « thriller », et c’est sur ce « plus » que nous voulions revenir. Nous n’avions pas pu couvrir sa sortie en salles, nous avons donc décidé de réparer cet oubli en rencontrant son metteur en scène à l’occasion de sa sortie en vidéo.
A gagner sur Fais pas Genre! des Blu-Rays de « Pacifiction, tourment sur les îles » de Albert Serra avec Benoit Magimel.
Film d’horreur oublié des années 1980’s, Rimini Editions nous propose de redécouvrir le film One dark night (Todd McLoughlin,1982 : critique d’une série B macabre marquée par des éclairs de génies.
Cinéastes, critiques et public ont toujours été prompts à juger les productions titanesques : dans un monde où Goliath a forcément tort, on veut tous être le David qui le terrassera d’un commentaire cinglant. Une aigreur de prime abord qui nous empêche souvent d’apprécier pleinement l’exploit de ces méga-faiseurs de méga-rêves. Rare sont ceux qui ont su les entendre par delà leurs détracteurs, un homme pourtant l’a fait, et il est français : Robert Hospyan […]