Catacombes

C’est dans les catacombes que l’on trouve des trésors enfouis, des perles, des pépites d’or oubliées, des chef-d’oeuvres maltraités par le temps ou par l’inteligencia. Si vous osez, descendez dans ces catacombes, vous ne le regretterez pas. Les explorateurs de “Fais pas Genre !” vous y feront découvrir toute sorte de films.


Dressé pour tuer   Mise à jour récente !

En cette rentrée, ESC Editions sort les crocs et nous propose de (re)découvrir l’un des derniers chef-d’œuvre du grand Samuel Fuller : Dressé pour tuer (1982). Il est l’un de ces films qui ne vous laisse pas le temps de courir, qui vous attrape et vous prend à la gorge face à la dure réalité d’un racisme omniprésent. Pas de doutes, Samuel Fuller fait incontestablement partie des grands du cinéma.

Un chien blanc s'apprête à mordre une main d'homme noir dans le film Dressé pour tuer.

Une jeune femme au manteau rouge est entouré de gangsters, plongés dans l'obscurité, qui la menacent, dont l'un avec une lame ; la jeune femme reste toutefois tranquille ; scène du film Les menottes rouges.

Les Menottes Rouges   Mise à jour récente !

Le Chat qui fume réédite, près de vingt ans après le fameux DVD signé HK Vidéo, “Les Menottes Rouges” (Yukio Noda, 1974), soit le cinéma d’exploitation japonais résumé en un seul film. Ce film policier qui ne fait pas dans la dentelle – effusions de sang dans tous les sens, hystérie collective, etc – ose tout. Pour le meilleur et surtout pour le pire.


Le Député   Mise à jour récente !

Dans un cinéma qui a su entretenir un enchevêtrement entre le politique, le sexe, et l’interdit, Eloy de la Iglesia fait oeuvre avec “Le Député” (1978) non plus de confusion, mais de conjugaison claire entre ces trois éléments au coeur de son oeuvre. Dans ce thriller érotico-marxiste – oui oui – le cinéaste signe un film à la fois courageux et sensuel, à l’écriture comme à la mise en scène, qui tente d’échapper aux griffes du fascisme encore tapis dans l’ombre.

José Sacristán le poing levé, derrière un micro lors d'un discours dans le film Le député ; derrière lui un assistant bras croisés, et un drapeau représentant un point serré, la faucille, le marteau.

Plan de profil sur Kim Novak, avec pour fond la toile rouge qui recouvre les murs du célèbre restaurant du film Sueurs froides.

Sueurs Froides

À la faveur d’une nouvelle édition 4K, il est temps pour Fais Pas Genre de se pencher sur une œuvre aussi incontournable que commentée : Sueurs Froides (Alfred Hitchcock, 1958). Une copie flambant neuve qui permet de redécouvrir ce jeu de dupes entre James Stewart et Kim Novak et le génie de sa mise en scène, toujours intact après bientôt soixante-dix ans…


Épouvante sur New York

Après “Meurtres sous contrôle” (1976), Rimini poursuit sa réédition des films de Larry Cohen avec “Épouvante sur New York” (1982) dans un joli combo DVD/Blu-ray agrémenté d’un livret de 24 pages signé Marc Toullec. Mêlant horreur, fantastique et science-fiction, ce petit bijou est un véritable manuel de la débrouille à destination des réalisateurs désargentés.

Un Quetzalcóatl géant au-dessus des buildings dans le film Épouvante sur New York.

Une inquiétante silhouette de femme attend à la fenêtre d'une chambre d'enfant plongée dans la nuit, seulement éclairée par les rayons de la Lune ; plan issu du film Lady in white.

Lady in White

Parfois titré Les Fantômes d’Halloween dans nos contrées françaises, Lady In White (Frank LaLoggia, 1988) retrouve toute la poésie de son titre original dans la réédition du Chat qui Fume. Une occasion en or – et en haute définition ! – pour découvrir cette petite pépite de la fin des années 80, sorte de croisement entre Amblin, la Hammer et le cinéma italien… Fantômes en Fête Ce qu’il y a de bien avec toutes ces rééditions […]