Joris Laquittant


A propos de Joris Laquittant

Sorti diplômé du département Montage de la Fémis en 2017, Joris monte et réalise des films en parallèle de son activité de Rédacteur en Chef tyrannique sur Fais pas Genre (ou inversement). A noter aussi qu'il est éleveur d'un Mogwaï depuis 2021 et qu'il a été témoin du Rayon Bleu. Ses spécialités sont le cinéma de genre populaire des années 80/90 et tout spécialement la filmographie de Joe Dante, le cinéma de genre français et les films de monstres. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/sJxKY


Tom Hardy, à visage couvert

Alors que vient de sortir en salles « Venom, The Last Dance » (Kelly Marcel, 2024) troisième volet d’une dispensable saga spin-off de l’univers étendu consacré à l’homme-araignée, nous profitons du momentum pour s’intéresser au cas Tom Hardy et à l’une des constantes de sa filmographie : avancer masqué.

Tom Hardy accroché à une voiture traversant le désert en trombe dans Mad Max : Fury Road.

Une femme et sa petite fille sont assise, l'une devant l'autre, contre des tonneaux de fer rouillés ; leurs yeux sont clos et elles ont du sang au coin de la bouche ; scène de Clash.

Clash

Maladroitement passé sous nos radars lors de sa sortie en vidéo chez nos amis du Chat Qui Fume, il convenait de profiter de notre dossier consacré aux pépites oubliées du cinéma de genres français pour donner enfin toute la considération qu’il mérite à « Clash » (1984) de Raphaël Delpard .


Joker : Folie à Deux

Cinq ans après un premier volet porté au nu, Todd Phillips s’offre avec « Joker : Folie à deux » (2024) une occasion de convaincre les derniers récalcitrants (comme nous) avec une suite plus foutraque que démente.

Lady Gaga s'apprête à embrasser le Joker, face à elle, comme s'ils dansaient, tous deux éclairés par une lumière orange artificielle.

Plan large sur une vieille bâtisse en ruines, plongée dans le brouillard, derrière Jacques Durtonc, debout, les bras ballants ; extrait du film Malevil.

Malevil

Cinéaste mésestimé et tombé en désuétude, bien que césarisé en son temps, Christan de Chalonge est certainement l’un des plus intéressants spécimens de cinéastes français à s’être aventuré dans les cinémas de genres, s’il faudra s’appesantir en détails sur plusieurs titres de sa filmographie pour pleinement s’en convaincre, le cas de Malevil (1981), récit d’anticipation post-apocalyptique gratiné d’un casting cinq étoiles, méritait la primeur.


Deadpool & Wolverine

Disons le tout de go, pour correctement se confronter à l’analyse des rouages qui font tourner cet énième opus Marvel, il est tout simplement impossible de vous préserver d’éventuels spoilers. Donc une fois n’est pas coutume notre texte en sera remplis. Bourré même. L’info étant passée, il est temps de vous dire enfin si à notre sens, le Marvel Jesus comme il s’auto-consacre a transformé ce mauvais cru de MCU en fin cépage d’exception…

Deadpool & Wolverine marchent dans une rue déserte, devant une boutique en feu.

Dans le quartier cérébral des émotions, Anxiété s'adresse à Joie, avec le grand sourire de celui qui a quelque chose à demander, sous le regard interrogateur des autres personnages-émotions du film Vice-Versa 2.

Vice Versa 2

Presque dix ans après le chef d’oeuvre « Vice Versa » (Pete Docter, 2015) qui marqua un nouvel élan dans le génie créatif de Pixar, le studio à la lampe revient avec une suite sobrement intitulée « Vice Versa 2 » (Kelsey Mann, 2024), fort injustement traitée par la critique et qu’on entend par ces mots, toutes émotions mêlées, défendre avec ferveur.