Joris Laquittant


A propos de Joris Laquittant

Sorti diplômé du département Montage de la Fémis en 2017, Joris monte et réalise des films en parallèle de son activité de Rédacteur en Chef tyrannique sur Fais pas Genre (ou inversement). A noter aussi qu'il est éleveur d'un Mogwaï depuis 2021 et qu'il a été témoin du Rayon Bleu. Ses spécialités sont le cinéma de genre populaire des années 80/90 et tout spécialement la filmographie de Joe Dante, le cinéma de genre français et les films de monstres. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/sJxKY


Deadpool & Wolverine

Disons le tout de go, pour correctement se confronter à l’analyse des rouages qui font tourner cet énième opus Marvel, il est tout simplement impossible de vous préserver d’éventuels spoilers. Donc une fois n’est pas coutume notre texte en sera remplis. Bourré même. L’info étant passée, il est temps de vous dire enfin si à notre sens, le Marvel Jesus comme il s’auto-consacre a transformé ce mauvais cru de MCU en fin cépage d’exception…

Deadpool & Wolverine marchent dans une rue déserte, devant une boutique en feu.

Dans le quartier cérébral des émotions, Anxiété s'adresse à Joie, avec le grand sourire de celui qui a quelque chose à demander, sous le regard interrogateur des autres personnages-émotions du film Vice-Versa 2.

Vice Versa 2

Presque dix ans après le chef d’oeuvre “Vice Versa” (Pete Docter, 2015) qui marqua un nouvel élan dans le génie créatif de Pixar, le studio à la lampe revient avec une suite sobrement intitulée “Vice Versa 2” (Kelsey Mann, 2024), fort injustement traitée par la critique et qu’on entend par ces mots, toutes émotions mêlées, défendre avec ferveur.


[Entretien] Sebastien Vanicek, forcer la mue

Faut-il encore présenter le phénomène Vermines (Sebastien Vanicek, 2023) ? Si vous êtes amateurs de cinéma de genres est intéressé par cette épineuse question de la revitalisation de l’imaginaire du cinéma français, vous n’êtes certainement pas passé à côté de ce film d’horreur made in France qui a mis tout le monde d’accord. Quelques jours après son incroyable nomination au César du Meilleur Premier Film, nous revenons avec le réalisateur Sébastien Vanicek sur ses débuts, la fabrication du film, les grands sujets qui le traverse et l’accueil inespéré pour un film d’invasion araignée qui pourrait, on l’espère, faire date dans l’Histoire des cinémas de genres français.

Gros plan sur une jeune femme allumant un briquet, anxieuse, près d'une toile d'araignée dans le film Vermines de Sébastien Vaniček.

Dingo tombe d'une échelle en bois, la gueule grande ouverte, en l'air dans le film Il était une fois un studio produit par Disney.

[Bilan 2023] Disney, anatomie d’une chute

L’année 2023 des studios Disney était censée célébrer les 100 ans du studio. Pourtant, à bien des égards, elle aura été l’une des plus catastrophiques de sa vieille histoire. Crise politique, artistique et idéologique, mais aussi économique, l’empire Disney aura vécu un exercice 2023 des plus tumultueux. Retour sur cette annus horribilis au Royaume de Mickey.


[Entretien] René Manzor, raconteur d’histoires

Faire “L’Etat des Lieux des cinémas de genres français” comme on ambitionne de le faire, modestement, depuis des années, pourrait s’arrêter à en traiter la plus vive actualité, ce qui frémit. Pourtant, à notre sens, pour mieux comprendre où nous en sommes et vers où nous allons, il convient certainement de regarder aussi en arrière, de repenser à toutes ces étapes charnières où après un ou plusieurs beaux essais, la transformation attendue n’a pas eu lieu. René Manzor est de ces cinéastes dont on peine à comprendre que le cinéma français, n’ait pas su pleinement reconnaître le talent. Qu’on se le dise, avec un regard rétrospectif sur sa filmographie, c’est tout bonnement une anomalie qui ne s’explique pas. Du Passage à 36.15 Code Père Noël, d’un Amour de Sorcière à Dédales en passant par ses aventures américaines notamment sur la série Young Indiana Jones, nous avons eu l’immense plaisir et chance de richement discuter avec René Manzor. Un entretien sans fard mais aussi sans aigreur aucune, à l’image du cinéaste : généreux.  

Portrait de René Manzor sur fond noir.

L'entrée de la fabrique à chocolats Wonka, éclairée d'une belle lumière violette, avec une entrée qui éblouit de jaune.

Wonka

Après avoir signé deux des meilleurs films familiaux de la décennie passée  – Paddington (2015) et Paddington 2 (2018) – le génial Paul King, cinéaste british bien trop mésestimé, revient aux affaires avec un préquel de Charlie et la Chocolaterie centré sur la jeunesse de Wonka (2023). On vous dit pourquoi vous avez peut être encore fait votre TOP10 trop tôt.