maman j’ai raté l’avion


Portrait de René Manzor sur fond noir.

[Entretien] René Manzor, raconteur d’histoires

Faire “L’Etat des Lieux des cinémas de genres français” comme on ambitionne de le faire, modestement, depuis des années, pourrait s’arrêter à en traiter la plus vive actualité, ce qui frémit. Pourtant, à notre sens, pour mieux comprendre où nous en sommes et vers où nous allons, il convient certainement de regarder aussi en arrière, de repenser à toutes ces étapes charnières où après un ou plusieurs beaux essais, la transformation attendue n’a pas eu lieu. René Manzor est de ces cinéastes dont on peine à comprendre que le cinéma français, n’ait pas su pleinement reconnaître le talent. Qu’on se le dise, avec un regard rétrospectif sur sa filmographie, c’est tout bonnement une anomalie qui ne s’explique pas. Du Passage à 36.15 Code Père Noël, d’un Amour de Sorcière à Dédales en passant par ses aventures américaines notamment sur la série Young Indiana Jones, nous avons eu l’immense plaisir et chance de richement discuter avec René Manzor. Un entretien sans fard mais aussi sans aigreur aucune, à l’image du cinéaste : généreux.  


Macauley Culkin se regarde horrifié dans le miroir ; scène du film Maman, j'ai raté l'avion !

Maman, j’ai raté l’avion !

Kevin McCallister, 8 ans, se retrouve par une suite de hasards saugrenues, tout seul à Noël, dans la vaste demeure bourgeoise de sa famille, convoitée par deux cambrioleurs. A lui de surmonter ses peurs et tenter de repousser les brigands en attendant que sa famille revienne… Un film de Noël dont on ne se lasse jamais, placé sous le signe du saint patron John Hughes et de son disciple Chris Columbus.


Home Invasion, violation de propriété 3

Alors que Ghostland (Pascal Laugier, 2018) sort en salles aujourd’hui et en emprunte pour partie les codes, retour sur le genre du Home Invasion et sur ce qu’il transporte de thématiques sous-jacentes. Violation de propriété Qu’on se le dise, l’appellation de cinéma de genre mérite qu’on lui accorde l’honneur d’être pluriel. Cinéma de genres : ça sonne bien – et pour cause, vous l’aurez sûrement remarqué, ça sonne pareil – et surtout, cela rend davantage hommage […]