Analyses

Coup de gueule, réponse, contribution à une polémique, ou réflexion autour d’une tendance, cette rubrique regroupe des articles aux humeurs aussi diversifiées que leurs sujets.


James Cameron, La Science des Rêves

L’exposition L’art de James Cameron visible à la Cinémathèque Française jusqu’en janvier 2025, est l’occasion de découvrir le roi du divertissement en dessinateur instinctif capable de figurer ses visions les plus personnelles. Dès la vidéo d’introduction le réalisateur confie même prêter une grande importance aux rêves, parfois à l’origine de ses idées visuelles les plus célèbres. Allons encore plus loin et avançons que la dimension onirique du cinéma de Cameron est peut-être ce qui fait sa véritable singularité et l’une des clés de son succès.

James Cameron dans ce qui semble être un tunnel, scène de tournage avec une comédienne allongée devant lui, un néon passant près de son visage.

Dave Filoni pose souriant à la première de la série The Mandalorian.

Dave Filoni, le dernier espoir ?

Alors que la série Tales Of The Empire (Dave Filoni, 2024) vient de sortir sur Disney+ et que la saga initiée par George Lucas il y a bientôt cinquante ans se trouve au carrefour de son propre avenir, il est temps pour Fais Pas Genre de faire le point sur Star Wars version petit écran et d’imaginer la suite. Alors nos regards se portent tous sur un homme : Dave Filoni, qui vient d’être nommé à la tête de la création chez LucasFilm.


Stallone, acteur méconnu

Star incontestée des années 80, ringardisée par les années 90, puis ressuscitée dans les années 2000, Stallone traine sa carcasse depuis six décennies sur les plateaux de tournage. Qu’elle soit moquée ou admirée, l’aura quasi légendaire de Sly ne laisse personne indifférent, cache en réalité une personnalité plus complexe qu’elle n’y parait, et a quasiment fait oublier le talent premier du Monsieur : être acteur.

John Rambo, torse nu, sous la pluie, en pleine jungle.

Une jeune femme est effondrée sur un canapé dans un peignoir jaune, le visage figé dans un rictus inquiétant ; scène du film La Main produit par A24.

[BILAN 2023] L’Horreur en transversale

Loin des grands mouvements de transition de modes de jadis, le cinéma d’horreur américain nous semble depuis quelques années devenir de plus en plus protéiforme. De l’elevated horror au high concept, en passant par les films de franchises et doudous nostalgiques, la production horrifique anglophone semble peiner à se trouver une singularité. Mais en cette année 2023, désormais dans notre rétroviseur, quelques films d’horreur auront peut-être déblayé la voie en affirmant une volonté de transversalité.


Ruggero Deodato, manifeste anthropophage

Le Chat qui Fume ayant remis récemment à l’honneur les bisseries cannibales avec Cannibal Ferox (Umberto Lenzi, 1981), la rédaction s’est prise d’une volonté d’hommage à un certain réalisateur de série B, voyou à ses heures, mais capable de fulgurances. Là où pléthore de nécrologies ont voulu nous montrer l’envers de la filmographie de Ruggero Deodato, décédé le 29 décembre 2022, Fais Pas Genre opte pour mettre les pieds dans le plat en insistant au contraire sur la trilogie anthropophage qui l’a rendu célèbre. Car inventer un genre, ce n’est pas donné à tout le monde.

Un homme blanc, fusil au poing, se réjouit de la cabane d'indigène qui est en train de brûler ; plan du film de Ruggero Deodato Cannibal Holocaust.