Analyses

Coup de gueule, réponse, contribution à une polémique, ou réflexion autour d’une tendance, cette rubrique regroupe des articles aux humeurs aussi diversifiées que leurs sujets.


John Rambo, torse nu, sous la pluie, en pleine jungle.

Stallone, acteur méconnu

Star incontestée des années 80, ringardisée par les années 90, puis ressuscitée dans les années 2000, Stallone traine sa carcasse depuis six décennies sur les plateaux de tournage. Qu’elle soit moquée ou admirée, l’aura quasi légendaire de Sly ne laisse personne indifférent, cache en réalité une personnalité plus complexe qu’elle n’y parait, et a quasiment fait oublier le talent premier du Monsieur : être acteur.


Une jeune femme est effondrée sur un canapé dans un peignoir jaune, le visage figé dans un rictus inquiétant ; scène du film La Main produit par A24.

[BILAN 2023] L’Horreur en transversale

Loin des grands mouvements de transition de modes de jadis, le cinéma d’horreur américain nous semble depuis quelques années devenir de plus en plus protéiforme. De l’elevated horror au high concept, en passant par les films de franchises et doudous nostalgiques, la production horrifique anglophone semble peiner à se trouver une singularité. Mais en cette année 2023, désormais dans notre rétroviseur, quelques films d’horreur auront peut-être déblayé la voie en affirmant une volonté de transversalité.


Un homme blanc, fusil au poing, se réjouit de la cabane d'indigène qui est en train de brûler ; plan du film de Ruggero Deodato Cannibal Holocaust.

Ruggero Deodato, manifeste anthropophage

Le Chat qui Fume ayant remis récemment à l’honneur les bisseries cannibales avec Cannibal Ferox (Umberto Lenzi, 1981), la rédaction s’est prise d’une volonté d’hommage à un certain réalisateur de série B, voyou à ses heures, mais capable de fulgurances. Là où pléthore de nécrologies ont voulu nous montrer l’envers de la filmographie de Ruggero Deodato, décédé le 29 décembre 2022, Fais Pas Genre opte pour mettre les pieds dans le plat en insistant au contraire sur la trilogie anthropophage qui l’a rendu célèbre. Car inventer un genre, ce n’est pas donné à tout le monde.


Steven Spielberg sur le tournage d'Indiana Jones, allongé sur une maquette de plaine avec des petits soldats verts, un objectif rivé à l’œil.

Indiana Jones et la pierre angulaire du cinéma de Spielberg

À l’occasion de la sortie du cinquième volet des aventures du plus célèbre des aventuriers, Fais Pas Genre ! revient sur la saga initiée par George Lucas et Steven Spielberg dans les années 80. Indiana Jones, son Fedora et son fouet ont façonné l’imaginaire collectif et fait rêver des millions de spectateurs en quête d’aventures, alors rendons hommage à cette quadrilogie culte ! Mais surtout, voyons comme cette franchise a accompagné la carrière de son réalisateur sur plusieurs décennies…


Portrait de Genndy Tartakovsky à sa table de travail, sur sa palette graphique.

Genndy Tartakovsky, de Cartoon Kid à Cartoon King

Du Laboratoire de Dexter, en passant par les Super-Nanas, Clone Wars, Samurai Jack et plus récemment l’excellente série Primal : Genndy Tartakovsky, c’est tous nos rêves d’enfants les plus fous, magistralement mis en images dans une cavalcade d’hommages aux cinémas de genres. Alors que sort sa dernière série, Unicorns : Warrior Eternal, nous nous devions de dire quelques mots sur cette légende vivante de l’animation.