david cronenberg


[Carnet de Bord] Festival de Cannes 2024 • Bilan, Tops et Palmarès

Le festival de Cannes s’est achevé samedi dernier sur un palmarès sans fausse-note – mais aussi sans surprise – couronnant Anora de Sean Baker, et concluant une édition brinquebalante, pour ne pas dire assez triste. De films malades proliférants à films en ruine, il y avait cependant matière à réfléchir…

Dans une rue sombre et pluvieuse, une statue d'homme qui lit, issue du film Megalopolis présenté au Festival de Cannes 2024.

Vincent Cassel et Cécile de France, en pleine nuit, éclairés par un phare de voiture, dans la nature.

[Carnet de Bord] Festival de Cannes 2024 • Jours 7-10

Retour sur nos trois derniers jours cannois, avant de conclure une fois le palmarès connu. Entre des auteurs très aimés et donc attendus – Carax, Cronenberg, Gomes – et jeunes qu’on attendait de voir transformer l’essai – Poggi et Vinel, Sean Baker – le programme était encore chargé.


[Bilan 2022] Les Séquences qui n’ont pas fait genre en 2022

Après vous avoir dévoilé il y a dix jours notre TOP 10 des films qui n’ont pas fait genre en 2022, nous inaugurons un nouveau type de rendez-vous annuel en vous proposant d’explorer, de découvrir, revisiter, treize séquences qui n’ont pas fait genre lors de l’année écoulée. Ces scènes partagent toutes un point commun : elles hantent pour longtemps. Certaines d’entre elles étant des “scènes de fin” nous précisons que des spoilers et autres divulgachis […]


Viggo Mortensen est allongé, porté par ce qui semble être des branches d'arbres ou des veines, dans un fond indéfini, baigné dans du rouge ; scène du film Les crimes du futur.

Les Crimes du Futur

Avec Les Crimes du Futur (2022) , David Cronenberg ne livre pas uniquement un film « testamentaire » ou de « synthèse » comme on a pu le lire ça et là, pas plus qu’il ne se répète, non, il continue de préciser de films en films, une filmographie parmi les plus riches et solides que le septième art nous ait donné d’explorer.


Sous une lumière rouge étrange, une femme porte les mains à ses oreilles, son visage est déformé comme s'il était en train de fondre, scène du film Possessor.

Possessor

La famille Cronenberg n’a visiblement pas fini d’éprouver nos rétines. Cette fois, le fils, Brandon Cronenberg revient avec un second long-métrage, Possessor (2020) successeur de Antiviral (2013) pour envahir l’Etrange Festival et vient questionner le corps et l’identité dans un thriller basé sur une machine permettant à son utilisateur de contrôler le corps d’autrui, notamment dans le but d’effectuer des actes plus que répréhensibles.