Alexandre Santos


A propos de Alexandre Santos

En parallèle d'écrire des scénarios et des pièces de théâtre, Alexandre prend aussi la plume pour dire du mal (et du bien parfois) de ce que font les autres. Considérant "Cannibal Holocaust", Annie Girardot et Yasujiro Ozu comme trois des plus beaux cadeaux offerts par les Dieux du Cinéma, il a un certain mal à avoir des goûts cohérents mais suit pour ça un traitement à l'Institut Gérard Jugnot de Jouy-le-Moutiers. Spécialiste des westerns et films noirs des années 50, il peut parfois surprendre son monde en défendant un cinéma "indéfendable" et trash.


Brigitte lahaie l'air renfrogné, au volant de sa voiture dans le film L'exécutrice.

L’Exécutrice

Crossover entre le film policier français des années 80 typique et un film érotique aux intentions mercantiles éclairé avec beaucoup trop de soin par un chef opérateur surgi d’ailleurs, L’Exécutrice de Michel Caputo (1986) est une série B hybride pleine de défauts mais attachante, restaurée et proposée en coffre édition limitée Blu-Ray par Le Chat Qui Fume : critique du premier rôle traditionnel de Brigitte Lahaie. L’Atout Charme On peut dire qu’il y a un polar à […]


Gros plan sur Florinda Bolkan où son visage paraît se dédoubler ; issu du film Le Orme.

Le Orme

Le Chat qui Fume plonge dans l’éther en nous livrant en Blu-Ray un film troublant, thriller somnambule, cauchemar cotonneux, magnifiquement porté par la photographie de Vittorio Storaro : critique de Le Orme, réalisé en 1975 par Luigi Bazzoni.


Audrey Hepburn les bras croisés, le visage vers le sol, l'air pensif ; derrière elle et ce qui semble être une barrière en bois, son frère, Burt Lancaster, la regarde soucieux ; plan sous un ciel bleu issu du film Le vent de la plaine.

Le vent de la plaine

John Huston, cinéaste protéiforme, n’est pas connu pour ses westerns. Pourtant, sa contribution mérite un coup d’œil que Sidonis Calysta nous permet de jeter en combo Blu-Ray/DVD : critique du troublant Le vent de la plaine (1960) avec Audrey Hepburn et Burt Lancaster.


Franco Nero court vers nous, poursuivi par une automobile à toute allure qui fait voler le sable dans les airs ; scène du film Un citoyen se rebelle.

Un citoyen se rebelle

Artus Films poursuite sa formidable enquête dans les profondeurs du polar italien d’une décennie bénie, portée entre autres par le magnétique Franco Nero. Sorti il y a quelques semaines, Un citoyen se rebelle (1974) d’Enzo G. Castellari propulse le beau blond dans une Gênes pourrie par la délinquance, et dans laquelle il va revêtir la blouse du vigilante : critique cynique à point.


Plan rapprroché-épaule sur ce qui semble être une enfant, portant un masque de femme très maquillée et un ciret jaune ; issu du film Alice sweet Alice.

Alice sweet Alice

Psychothriller multi-référentiel, Alice sweet Alice (Alfred Sole, 1976) est un des slashers (si tant est qu’il en soit vraiment un) les plus intrigants qui soient donnés de voir : critique du film proposé en digipack Blu-Ray /DVD/livret chez Rimini Editions.


Elvis Preseyl en tenue rose est sur scène, d'une main il porte le micro à pied à sa bouche, de l'autre il tend son bras vers un public de femmes qui ont les bras tendus vers lui.

De Cloclo à Elvis, biopics d’un autre genre

La vision endiablée d’Elvis par Baz Lhurmann se place d’ores et déjà comme l’une des grosses productions les plus marquantes de l’année 2022, tout comme un de ses plus grands succès au box office. Coïncidence, il y a dix ans tout juste un autre biopic dévoilait l’existence d’une icône à la trajectoire sensiblement proche de celle du King, quoique bien plus franco-française, Claude François (Cloclo de Florent Emilio-Siri, 2012). On s’empare de cette résonance en décryptant la manière dont ces cinéastes, sur une histoire pourtant similaire, jouent la carte des cinémas de genre(s) pour livrer deux expériences filmiques tout à fait différentes.


Au premier plan à droite, les jambes d'une femme, vues d'à ras du sol ; au second plan à gauche, deux voyous, armés d'un couteau, sont hilares, le regard dirigé vers la femme ; la scène issue du film Les chiens enragés se situe dans un environnement hostile et ensoleillé, avec du sable, face à une petite maison aux murs pâles.

Les Chiens Enragés

Quand Mario Bava troque les lumières superbes pour se vautrer dans un poliziottesco empoisonné par le survival crado, on obtient Les Chiens Enragés (1974), édité en mediabook Blu-Ray/DVD/livret par Sidonis Calysta : critique. Le massacre des innocents « Le plus grand cinéaste fantastique européen […] le génie le plus discret du cinéma italien », Christophe Gans, dans l’entretien bonus disponible dans l’édition Blu-Ray des Vampires (Ricardo Freda & Mario Bava, 1957). Sans vouloir discuter ces mots dont […]


Gianna Maria Canale sur le balcon de son château, en tenue de soirée, resplendissante, le regard fier, au loin ; derrière elle, qui la fixe, David Michaelis, droit comme un i ; plan issu du film Les Vampires.

Les Vampires

Abandonné par Riccardo Freda, achevé par le directeur de la photographie, un certain Mario Bava, Les Vampires (1957), estimé comme l’un des premiers films fantastiques italiens, est restauré et proposé en édition mediabook (DVD, Blu-Ray, et livret) par Sidonis Calysta : plongée dans un film hybride dont le principal mérite est, finalement, surtout d’avoir ouvert des portes.


Cinq étudiants nous font face, en uniforme beige à la cravate rouge ; ils portent tous un collier en métal et une mine revancharde ; plan issu du film Battle Royale.

Battle Royale

Dans le cadre des projections Aux Frontières du Méliès au cinéma Le Méliès de Montreuil dont Fais Pas Genre est partenaire, nous avons le plaisir de présenter la séance offrant le mythique et furieux Battle Royale (Kinji Fukasaku, 2000), ce samedi 14 mai 2022 à 20h30 : l’opportunité était trop belle d’évoquer entre nos lignes un des longs-métrages les plus puissants, certainement, sur la question de la jeunesse.


Capitaine Marleau, un gâchis français ?

La quatrième saison de Capitaine Marleau, portée par son interprète Corinne Masiero, pourra combler les cœurs déjà fidèles aux péripéties du capitaine de gendarmerie à la chapka. Mais pour qui scrute, ponctuellement la série avec un œil plus retors, pourra constater son évolution regrettable, comme un symbole des maux qui sont en train, doucement mais sûrement, de détériorer la singularité de notre paysage audiovisuel hexagonal.


Ultime Violence

Mettant à nouveau sous les projecteurs le polar bis italien, Artus Films ressuscite deux productions tout droit issues de l’Italie des années de plomb, avec ce que cela comporte de bourrin et d’amoral : critique de la première d’entre elles, Ultime Violence, réalisé en 1977 par Sergio Grieco, avec un Helmut Berger échappé de chez son mentor Luchino Visconti.