Festivals


[Entretien] Abel Danan, héritage mystique   Mise à jour récente !

Après un passage au Festival de Gérardmer, “La Damnée” , premier long-métrage d’Abel Danan, arrive enfin dans nos salles obscures. À cette occasion, le réalisateur s’est confié pour Fais pas Genre, dans une ambiance folk horror marocaine au coin du feu.

Une jeune femme accroupie au milieu de bougies, dans sa cuisine, plongée dans la pénombre, dans le film La Damnée de Abel Danan.

[Carnet de Bord] Festival Int. du Film Grolandais 2024 • Jours 4-5

Naturalisée Grolandaise depuis plusieurs années, notre rédactrice Charlotte Viala arpente une nouvelle fois cette année les allées et les salles du FIFIGROT, grande fête annuelle du film Grolandais. L’occasion de nous ramener des tonnes de films qui font pas genre, où le réalisme se mêle au grotesque, où le mauvais goût côtoie la poésie, où ce qui est politique l’est toujours par un pas de côté, coupé-décalé. Focus sur les jours 4 et 5.

Une jeune femme blonde regarde l'objectif tout sourie pendant qu'un ver géant à l'effigie de Freddy Krueger lui dévore les jambes ; photo de tournage du film Freddy 3 les Griffes du cauchemar diffusé au FIFIGROT 2024.

Philippe Noiret dans une vieille et grande cave en ruines dans le film Une si bruyante solitude diffusé au FIFIGROT 2024.

[Carnet de Bord] Festival Int. du Film Grolandais 2024 • Jours 1-3

Naturalisée Grolandaise depuis plusieurs années, notre rédactrice Charlotte Viala arpente une nouvelle fois cette année les allées et les salles du FIFIGROT, grande fête annuelle du film Grolandais. L’occasion de nous ramener des tonnes de films qui font pas genre, où le réalisme se mêle au grotesque, où le mauvais goût côtoie la poésie, où ce qui est politique l’est toujours par un pas de côté, coupé-décalé. Focus sur les trois premiers jours.


Megalopolis

Pas de doute, nous n’attendions rien de plus que Megalopolis cette année à Cannes, et nous n’étions pas les seuls. Douze ans après le magnifique Twixt qui achevait une trilogie mal-aimée – pourtant sublime – réalisée avec les moyens d’un étudiant en cinéma, c’est avec un projet pharaonique, autofinancé, et envisagé depuis quarante ans que Francis Ford Coppola nous revient. Nous en avions nous-même rêvé durant toutes ces années, à tel point qu’il est difficile de confronter les images qu’on a fantasmées à leur matière réelle. Disons-le, cette œuvre singulière en tout, accueillie avec mépris et huées sur la Croisette, nous a désarmés et nous hante.

Dans ce sui semble être une vaste tente aux draps blancs, baignée dans une lumière jaune, Adam Driver contemple une boule en verre qu'il tient dans sa main ; scène de Mégalopolis.

Louis Koo en posture de combat, tenant un mixeur dans les doigts ; scène sous le regard d'un groupe d'hommes dans le fond du salon de coiffure, issue de City of Darkness.

City of Darkness

Voilà qu’entre franchises en fin de vie et adaptations pétochardes rugit et bondit le “City of Darkness” de Soi Cheang. À peine échappé des séances de minuit de Cannes, ce petit cyclone hongkongais auto-destructeur tire dans tous les sens, enchaînant coups de génie et ramassages quasi-comiques, et laisse dans son sillage un fabuleux bric-à-brac à ausculter.