David Lowery


Plan rapproché-épaule sur Dev Patel, en roi sobre de costume gris, une couronne circulaire, l'air sombre ; derrière lui, dans le flou, des torches ; plan issu du film The Green Knight.

The Green Knight

Après A Ghost Story (2017), le cinéaste David Lowery, adepte du temps étiré, continue d’explorer l’essence de l’humanité. Il replonge dans le registre de la fantasy – il a réalisé Peter et Eliott le Dragon (2016) chez Disney – pour livrer cette fois-ci un univers sombre, brutal et païen en adaptant le récit de Sire Gauvain et le Chevalier vert, dans lequel le chevalier de la table ronde et neveu du roi Arthur, doit décapiter un étrange antagoniste mi-homme mi-arbre qui l’a défié. On assiste alors à une désacralisation du parcours du héros au profit de la peinture d’un « monde sombre, plus sombre que le matériau d’origine », comme l’a écrit sur les réseaux Jean-Pierre Dionnet. Initialement prévu pour 2020, The Green Knight ne connaîtra pas de sorties en salles françaises, et finira finalement dans le catalogue d’Amazon : critique.


Des enfants debout au bord d'une falaise, dans un magnifique paysage de bord de mer montagneux ; scène du film Wendy.

Wendy

Remarqué en 2012 avec son premier long-métrage Les Bêtes du Sud Sauvage – quatre fois nommé aux Oscar notamment dans la catégorie Meilleur Film – le cinéaste sud-africain Benh Zeitlin revient avec une adaptation libre et singulière de Peter Pan, sobrement intitulé Wendy (2021).


Le père et Rag marchent sur un sentier dans la forêt, scène du film Light of my life.

Light of my life

On pensait le genre quasi-codifié du « film indépendant américain de genre » monopolisé par le studio A24, mais voilà qu’en l’espace d’un mois, un autre studio américain, Black Bear Pictures, vient emboiter le pas de son homologue et lui proposer de faire famille. Après The Rental (Dave Franco, 2020) sorti en début de mois, c’est le drame post-apocalyptique Light of my Life (Casey Affleck, 2020) qui nous intéresse ici. Repentir Si l’état du cinéma indépendant américain […]


A Ghost Story 2

Le « petit bijou » annoncé du cinéma indé américain arrive enfin sur nos écrans précédé d’une réputation plus qu’élogieuse, et plus d’un an après sa sortie sur les écrans américains. S’il n’est pas le film d’amour le plus bouleversant de l’année annoncé par certains, il n’en reste pas moins une belle curiosité, plus ample et ambitieuse que ce que pourrait laisser entendre ses atours de truc chic. Revoir Après sa version de Peter et Elliot […]