gore


2000 Maniacs

Lorsque l’on évoque le cinéma d’horreur indépendant des années 60, un nom revient presque systématiquement : Herschell Gordon Lewis, le « père du gore » à qui l’on doit moult films fauchés, outranciers et provocateurs. L’un de ses plus emblématiques, « 2000 Maniacs » (1964), vient d’être réédité chez ESC…

Deux hommes tiennent une femme horrifiée allongée sur une table, dont l'un des bras a été arraché ; scène du film 2000 maniacs.

Trois hommes, sur une scène avec des rideaux oruges, découpent le corps d'une femme posée sur une table en bois ; scène du film Blood Feast.

Blood Feast

Début juillet est sortie une édition collector chez ESC de « Blood Feast » (1963, Herchell Gordon Lewis) l’occasion de revenir sur le « premier film gore de l’histoire du cinéma », qui en vient à re-questionner la place laissée à l’infusion de sang dans une période post-Code Hays.


Aenigma

Laissez-vous happer par l’atmosphère onirique et brumeuse de ce qui est certainement l’une des dernières pépites dans la filmographie de Lucio Fulci. En effet, « Aenigma » (1987) ressort dans une édition Blu-Ray chez Le Chat qui fume, l’occasion de plonger dans cet univers si particulier, afin d’y voir une autre facette du cinéaste, loin de l’étiquette du papa gore qu’on lui a si souvent collée.

Gros plan sur l’œil noir d'une jeune femme ; issu du film de Lucio Fulci, Aenigma.

Un homme à terre dans un salon observe bouche bée qu'il a un large couteau planté dans la main ; scène du film Novocaïne.

Novocaïne

La violence ludique est à l’ordre du jour en ce début d’année 2025 ! Après le jouissif « Fight or Flight » (James Madigan, 2025), débarqué sur les écrans britanniques depuis la fin février et continuant le progressif revival de la carrière de Josh Hartnett, c’est au tour de Jack Quaid dans « Novocaïne » (Robert Olsen, 2025) de répondre à la question qui taraude le cinéma d’action contemporain : comment réinventer les mises à mort ?


Body Trash

La ozploitation dans toute sa splendeur nous est proposée dans ce film réédité chez Rimini. « Body Trash » (Philip Brody, 1993) est à ranger de petits classiques du genre comme « Fair Game » (Mario Andreacchio, 1986) ou « Braindead » (Peter Jackson, 1992). Très loin d’être parfait, ce petit body horror tel qu’on les aime entre amis n’a jamais paru si beau…

Deux agents municipaux chargés du nettoyage regardent l'objectif : bodybuildés, ils portent un marcel aux couleurs de leur ville et des lunettes de soleil, leurs balais dans les mains ; scène du film Body trash.

Dans une salle de bains toute de carrelage blanc, une femme gît nue sur le sol, vue de dos, une large cicatrice court tout le long de sa colonne vertébrale ; une silhouette de femme, vue de dos aussi, portant un long peignoir avec un motif de serpent, est debout près de ce corps ; plan issu du film The substance.

The Substance

Auréolé d’un Prix du Scénario glané au dernier Festival de Cannes – où il fut même considéré comme favori pour la Palme d’Or – le nouveau film de Coralie Fargeat, sept ans après « Revenge » (2017), débarque dans les salles françaises en ayant conquis Hollywood. « The Substance » (2024) est davantage qu’un body horror de plus, c’est peut-être l’œuvre féministe la plus aboutie depuis longtemps.