gore


Des silhouettes errent tête baissée dans un tunnel d'égout plongé dans une lumière rouge dans le film Megalomaniac.

Megalomaniac

Retour sur le festival Grindhouse Paradise à Toulouse qui avait eu le culot de projeter en fin de soirée le film sombre et suintant Megalomaniac (Karim Ouelhaj, 2002), narrant les chroniques criminelles d’un tueur en série et de sa discrète sœur. Une œuvre désespérée à ne pas mettre devant tous les yeux, visible aujourd’hui sur la plateforme Shadowz.


L'acteur Jorma Tommila, le visage bruiné et barbu, cheveux longs, est dans la terre, on devine qu'il était en train de creuser mais sa tête est tournée vers derrière lui, comme s'il avait été dérangé ; plan issu du film Sisu : de l'or et du sang.

Sisu : de l’or et du sang 1

Imaginez un instant que John Wick et John Rambo ait enfantés d’un finlandais énervé par les nazis et vous aurez certainement une idée s’approchant de ce qu’est “Sisu : De l’or et du sang” (Jalmari Helander, 2023). Un film à l’action et la violence décomplexées où le personnage principal nous offre un récital, sorte de longue vidéo tuto sur comment décharner un corps humain en cinq chapitres.


Micahel Myers monte les escaliers, vu en clair-obscur (la nuit juste éclairée par ce qui semble être des phares de voiture à l'extérieur de la maison) dans le film Hallowwen Ends.

Halloween Ends

L’impatience était grande après un Halloween Kills (David Gordon Green, 2021) sanglant qui promettait une confrontation finale dantesque entre la badass Laurie Strode et le toujours indestructible Michael Myers dans le dernier film de la trilogie, Halloween Ends (David Gordon Green, 2022). Aucun spoiler en affirmant dès le début que certaines attentes ont été déçus.


La marionnette difforme du film Frank & Zed, composée de chairs en sang, d'un oeil, et d'une chevelure anarchique.

Frank & Zed

Les fans de sang et de tripes vont en avoir pour leurs deniers avec cette production anglaise, Frank & Zed (Jesse Blanchard, 2020), délire gore et régressif qui hurle son amour pour le cinéma gothique et le Muppet Show. On vous parle de ce film délirant vu au Festival Grindhouse Paradise de Toulouse.


Plongé dans un violent clair-obscur noir et rouge, une femme démon ensanglantée et au visage possédé regarde droit dans l'objectif de la caméra du film Démons.

Démons 1 & 2

Alors que Carlotta réédite Démons (Demoni, 1985) et sa suite Démons 2 (1986) de Lamberto Bava, des classiques intenses et énergiques du cinéma gore. Nous avions déjà pu jeter un coup d’œil sur la copie restaurée du premier volet lors du PIFFF en décembre 2021. Produit par Dario Argento, ces films oscillent entre réflexivité et contamination, saupoudré d’une grande dose de grand-guignolesque à la Evil Dead (Sam Raimi, 1981), Gremlins (Joe Dante, 1981) ou Frissons (David Cronenberg, 1975). Par une parfaite mise en abîme, on assiste à l’exploitation bis dans toute sa splendeur. Lamberto Bava pastiche les codes en même temps qu’il rend un splendide hommage à l’héritage de ses prédécesseurs, notamment son père, Mario Bava, l’inventeur du giallo.


Scène du film The Sadness où un jeune homme tente de fuir en moto un groupe d'infectés dans la rue.

The Sadness

Premier film de son réalisateur, Rob Jabbaz, The Sadness est une satire de la société moderne et un petit bijou gore dont la vision peut provoquer des malaises aux spectateurs qui oseraient s’y frotter. Âmes sensibles s’abstenir.


Psycho Goreman

Le festival Grindhouse paradise s’est offert une petite parenthèse d’humour intergalactique en diffusant le film canadien Psycho Goreman (Steven Kostanski, 2020). L’histoire tourne autour de Mimi, enfant fantasque accompagnée de son frère Luke, qui trouve dans son jardin une pierre magique capable de contrôler un extraterrestre cruel et sanguinaire. Ce scénario vous semble complètement infantile, digne des vieux dessins animés des années 80/90 ? C’est normal, c’est le but totalement assumé de ce long métrage complètement psychédélique. Avec le gore en plus.


Une femme blonde gît dans une grange plongée dans la pénombre, seule la lumière de la lune vient éclairer le visage et la poitrine ensanglantée de la victime, scène du film Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff.

Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff

Le descendant du diabolique Zaroff se bat contre ses propres démons et les tendances sadiques de sa lignée. Voilà en somme le programme de cette revisite Bis, horrifique et érotique du classique américain des années trente, proposé dans une restauration en 4K par le Chat Qui Fume.


Bone Tomahawk

Trainés sur le bitume s’était forgé chez certains de nos rédacteurs une place de choix parmi leurs Films qui n’ont pas fait genre de 2019. Il était pourtant loin d’être le coup d’essai de son réalisateur Craig S. Zahler. Parce qu’on l’aime bien, et Halloween oblige, on ne résiste pas à l’envie de vous parler de son premier long-métrage : le western épouvantable – dans le meilleur sens du terme – Bone Tomahawk.


Tous les personnages de Shakespeare's shit storm en costume de soirée recouverts d'excréments, sur fond noir.

Shakespeare’s Sh*tstorm

Annoncé comme le dernier film de la carrière prolifique de son fou fieffé réalisateur, Shakespeare’s Sh*tstorm (2020) permet à Lloyd Kaufman de revisiter à nouveau l’une des pièces maîtresses de l’auteur britannique après son Tromeo et Juliet (1996). Ici c’est donc La Tempête qui se voit vitriolé par le trublion punk. Retour, dans le cadre de sa présentation en compétition à l’Etrange Festival, sur cette œuvre bien compliquée à aborder.


Une femme nue dans une baignoire, tandis qu'un grand ver surgit de sous l'eau, plan en plongée du film Horribilis.

Horribilis

L’éditeur vidéo ESC offre un somptueux coffret collector, au premier long-métrage réalisé par James Gunn en 2006 : Horribilis – ou Slither pour le titre original. Soit, une série B qui s’assume, peut-être un peu trop. Limace Attacks ! Si aujourd’hui le grand public connaît le nom de James Gunn du fait qu’il est l’un des artilleurs principaux (mais inattendus en ce qui le concerne) du Marvel Cinematic Universe – il est le scénariste et réalisateur des […]