gaspar noé


[Carnet de bord] Extrême Cinéma • Jours 5 à 9

Troisième carnet de bord relatant nos pérégrinations dans les salles du Festival Extrême Cinéma que nous propose la Cinémathèque de Toulouse, quatre jours supplémentaires de programmation aussi extrême qu’exceptionnelle. 

Jean Marais dans le film Parking, diffusé au festival Extreme Cinema : son visage est noir et blanc tandis que sa veste, rouge et noire, est en couleur (plan rapproché-épaule sur son visage interrogateur).

[Bilan 2022] Les Séquences qui n’ont pas fait genre en 2022

Après vous avoir dévoilé il y a dix jours notre TOP 10 des films qui n’ont pas fait genre en 2022, nous inaugurons un nouveau type de rendez-vous annuel en vous proposant d’explorer, de découvrir, revisiter, treize séquences qui n’ont pas fait genre lors de l’année écoulée. Ces scènes partagent toutes un point commun : elles hantent pour longtemps. Certaines d’entre elles étant des « scènes de fin » nous précisons que des spoilers et autres divulgachis […]


le visage d'une vieille femme, dont nous ne voyons que les mains, est cachée sous un drap blanc, dans un lit ; plan en plongée issu du film Vortex de Gaspar Noé pour notre interview.

[Entretien] Gaspar Noé, au coeur du vortex

Alors que l’on avait quelque peu perdu notre adhésion au bonhomme depuis au moins son Climax (2018), le dernier né de sa filmographie, Vortex, nous a totalement pris à contre-pied et littéralement bouleversés quand nous l’avions découvert à Cannes. Entretien avec un cinéaste visiblement pas rancunier et de surcroît toujours aussi généreux quand il s’agit de causer de cinéma.


Vortex

« Quand approche le Festival de Cannes, Gaspar Noé se dépêche de faire un film » s’amusait Thierry Frémaux en introduction de la projection de Vortex à « Cannes Premières », la section inaugurée en cette édition particulière. Il ne croyait pas si bien dire : alors que le cinéaste obtenait pour la première fois l’avance sur recettes du CNC en mars dernier pour ce projet, il était à Cannes en juillet pour le présenter en toute fin de festival. Surprise, ce nouvel opus n’est pas qu’un bâclage chiqué, genre de faux événements dont Noé a le secret, mais au contraire un vrai beau film aussi candide que juste. Retour sur une belle et triste surprise.


[Entretien] Jan Kounen, d’un autre espace-temps

Entretien avec l’une des figures de proue de la révolution irrévérencieuse et mal-élevée qui a contaminé le cinéma français des années 2000. Vous l’avez compris, c’est avec Jan Kounen (Dobermann, Blueberry, 99 francs) que nous avons eu l’honneur de discuter alors qu’il était l’invité du Festival International du Film Grolandais de Toulouse. Cette discussion fut l’occasion de revenir sur ses débuts de réalisateur jugé « radical », de parler de son dernier film en date et en salles (Mon Cousin, 2020) de discuter de nos manières actuelles de consommer les images et d’appréhender le temps, et, pourquoi pas aussi, de parler de voyage intersidéral et de méditation…