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Disney est-il entrain de débrancher Pixar ?

Sortie sans grands effets d’annonce, comme mis sous le tapis par Disney, Elio (Madeline Sharafian, Domee Shi & Adrian Molina, 2025) est pourtant l’expression renouvelée que l’inventivité et l’émotion – deux leitmotiv historiquement chers à l’entreprise – ne se trouvent désormais plus que chez son petit cousin mal-aimé. Pourtant, les années passant et les films aussi, force est de constater que le génie de Pixar n’est pas tant tari que de plus en plus invisibilisé par sa maison mère-adoptive.

Le petit Elio est assis dehors, de nuit, entouré d'une guirlande verte fluo : il regarde le ciel.

La famille de super-héros en costume rouge et noir prête à en découdre, au milieu des voitures et des buildings, dans Les Indestructibles réalisé par Brad Bird.

Brad Bird, l’objectiviste ?

Mouvement philosophique fondé dans les années 50 par la romancière et philosophe Ayn Rand, l’objectivisme est un pilier de la culture capitaliste américaine. Son aura libertaire a influencé de nombreux artistes américains, de Steve Ditko en passant par Zack Snyder ou encore, celui qui nous intéresse aujourd’hui : Brad Bird. Si ce dernier réfute son appartenance à ce courant de pensée, force est de constater que son œuvre possède malgré elle des accents “randiens”. Décryptage raisonné.


Rêves Productions • Saison 1

Avec « Vice-versa » (Pete Docter & Ronnie Del Carmen, 2015), Pixar nous a ébloui et ouvert la voie à une désormais saga. Saga agrémentée d’une suite, « Vice-Versa 2″(Kelsey Mann, 2024), et de la série spin-off qui nous intéresse aujourd’hui – « Rêves Productions » (Mike Jones, depuis 2024) – et qui confirme, à nouveau, tout le bien que l’on pense du studio.

Rêves Productions Pixar

Dans le quartier cérébral des émotions, Anxiété s'adresse à Joie, avec le grand sourire de celui qui a quelque chose à demander, sous le regard interrogateur des autres personnages-émotions du film Vice-Versa 2.

Vice Versa 2

Presque dix ans après le chef d’oeuvre « Vice Versa » (Pete Docter, 2015) qui marqua un nouvel élan dans le génie créatif de Pixar, le studio à la lampe revient avec une suite sobrement intitulée « Vice Versa 2 » (Kelsey Mann, 2024), fort injustement traitée par la critique et qu’on entend par ces mots, toutes émotions mêlées, défendre avec ferveur.


[Bilan 2023] Disney, anatomie d’une chute

L’année 2023 des studios Disney était censée célébrer les 100 ans du studio. Pourtant, à bien des égards, elle aura été l’une des plus catastrophiques de sa vieille histoire. Crise politique, artistique et idéologique, mais aussi économique, l’empire Disney aura vécu un exercice 2023 des plus tumultueux. Retour sur cette annus horribilis au Royaume de Mickey.

Dingo tombe d'une échelle en bois, la gueule grande ouverte, en l'air dans le film Il était une fois un studio produit par Disney.

Elementaire

Après trois beaux films injustement privés de grands écrans – Soul (Pete Docter & Kemp Powers, 2020), Luca (Enrico Casarosa, 2021) et Alerte Rouge (Domee Shi, 2022) – et un spin-off décevant ayant subi un vilain revers en salles – Buzz l’éclair (Angus MacLane, 2022) – il est peu dire que la superbe des studios Pixar d’antan peine à retrouver tout son aura, sa formule magique. Difficile d’avouer qu’on misait sur Elementaire (Peter Sohn, 2023) pour en raviver la flamme, tant le premier long-métrage de son réalisateur – Le Voyage d’Arlo (2015) – est sans équivoque le plus faible de la production Pixar. Et pourtant…