analyse


Celembrimbor fixe l'anneau dans sa main avec fascination, éclairé par deux torches incandescentes, dans Les anneaux de pouvoir saison 2.

Les Anneaux de Pouvoir • Saison 2

Après une première saison reçue de manière contrastée par les fans de la Terre du Milieu, « Les Anneaux de Pouvoir » (J.D. Payne & Patrick McKay, depuis 2022) revient deux ans après pour continuer à narrer les sombres desseins de Sauron, aka Le Seigneur des Ténèbres. Après une remise en question de la part des auteurs, la série préquel à la célèbre trilogie de Tolkien en sort elle grandit ?


Carrie, au bal du diable

A l’occasion d’une présentation au Ciné-Club « Au Frontières du Méliès » au cinéma Le Méliès de Montreuil, retour sur Carrie, au bal du diable (Brian de Palma, 1977). Il est de ses films sur lesquels on ne revient plus : il n’y a pour lui ni travail de réévaluation ni de dénigrements tardifs à faire. Il reste cette splendeur de teen movie et de film d’horreur rassemblé, ce sommet dans la carrière d’un cinéaste ô combien important pour nous, cet inoubliable bain de couleur et de romantisme, nimbé pourtant d’ironie et de noirceur. Pour y revenir, au-delà de ces superlatifs, peut-être faut-il faire un petit pas de côté. En deux plans et deux sursauts.

Sissy Spacek au milieu des flammes avec sa robe en sang dans Carrie au bal du diable.

Dans ce sui semble être une vaste tente aux draps blancs, baignée dans une lumière jaune, Adam Driver contemple une boule en verre qu'il tient dans sa main ; scène de Mégalopolis.

Megalopolis

Pas de doute, nous n’attendions rien de plus que Megalopolis cette année à Cannes, et nous n’étions pas les seuls. Douze ans après le magnifique Twixt qui achevait une trilogie mal-aimée – pourtant sublime – réalisée avec les moyens d’un étudiant en cinéma, c’est avec un projet pharaonique, autofinancé, et envisagé depuis quarante ans que Francis Ford Coppola nous revient. Nous en avions nous-même rêvé durant toutes ces années, à tel point qu’il est difficile de confronter les images qu’on a fantasmées à leur matière réelle. Disons-le, cette œuvre singulière en tout, accueillie avec mépris et huées sur la Croisette, nous a désarmés et nous hante.


James Cameron, La Science des Rêves

L’exposition L’art de James Cameron visible à la Cinémathèque Française jusqu’en janvier 2025, est l’occasion de découvrir le roi du divertissement en dessinateur instinctif capable de figurer ses visions les plus personnelles. Dès la vidéo d’introduction le réalisateur confie même prêter une grande importance aux rêves, parfois à l’origine de ses idées visuelles les plus célèbres. Allons encore plus loin et avançons que la dimension onirique du cinéma de Cameron est peut-être ce qui fait sa véritable singularité et l’une des clés de son succès.

James Cameron dans ce qui semble être un tunnel, scène de tournage avec une comédienne allongée devant lui, un néon passant près de son visage.

Une arme dans la main droite, Eddie Murphy fait un rond avec les doigts de sa main gauche pour signifier "c'est OK" dans Le Flic de Beverly Hills ; à arrière-plan, le comptoir vide d'un bar très fourni en verres et en bouteilles.

Eddie Murphy, les deux versants de la colline

La sortie très prochaine du vieux serpent de mer « Le Flic de Beverly Hills : Axel F. « (Mark Molloy, 2024), sous pavillon Netflix, est l’occasion de se replonger dans la trilogie originale, symbole de la réussite éclatante puis la descente de son interprète principal, Eddie Murphy, mais aussi des outrances d’une époque et d’un duo de producteurs.