Un Noël qui fait pas genre !

Si le “film de noël” est un genre à part entière, cette catégorie vous propose de réunir les meilleurs films pour égayer, enchanter ou effrayer votre mois de Décembre.


Wonka

Après avoir signé deux des meilleurs films familiaux de la décennie passée  – Paddington (2015) et Paddington 2 (2018) – le génial Paul King, cinéaste british bien trop mésestimé, revient aux affaires avec un préquel de Charlie et la Chocolaterie centré sur la jeunesse de Wonka (2023). On vous dit pourquoi vous avez peut être encore fait votre TOP10 trop tôt.

L'entrée de la fabrique à chocolats Wonka, éclairée d'une belle lumière violette, avec une entrée qui éblouit de jaune.

Un Père Noël dans le salon d'une maison vieillotte s'apprête à donner un coup de hache à une victime sur le canapé dans le film Douce nuit, sanglante nuit.

Douce nuit, sanglante nuit 1

Ho ! Ho ! Ho ! Salut les morveuses et les morveux, vous n’avez pas été très gentils cette année, n’est-ce pas ? Alors commencez donc à flipper, car le Père Noël est à vos trousses ! En guise de cadeau, vous aurez droit, au mieux, à un coup de hache ou de cutter. Repentez-vous, tourmenteurs des faibles et pécheurs de la chair, votre heure a sonné car Rimini va lâcher sur vous un gros bonhomme rouge bien différent de celui que vous connaissez dans Douce nuit, sanglante nuit (Charles Sellier Jr, 1984) !


Réveillon Sanglant

Ah le réveillon du nouvel An ! L’excuse ultime pour se goinfrer avant les bonnes résolutions, danser à la queue leu leu sans complexes la cravate sur la tête, se souhaiter avant tout la bonne santé, se faire mordre par la rampe d’escalier, finir englouti par un ascenseur… Visiblement les personnages de Réveillon sanglant (Norman J. Warren, 1987) ont une façon bien à eux de célébrer la nouvelle année. Retour sur ce petit film qui a bénéficié d’une certaine aura culte à sa sortie VHS et dans lequel le rêve ultime de tout fan de Noël est réalisé : Garder les décorations toute l’année.

Deux jeunes adolescentes avancent dans un bar plongé dans une lumière rouge ; elles sont ensanglantées, et leur regard est hagard ; plan issu du film Réveillon sanglant.

En contre-plongée, une vitre brisée ; Bruce Willis se tient dans le trou dans le verre, droit, toisant l'adversaire qui, on le devine, vient de tomber de l'immeuble ; plan issu du film Die Hard : Piège de Cristal.

Die Hard : Piège de Cristal

Définir les contours de ce qu’est un film de Noël, c’est prendre le risque de raviver un débat aussi violent que « Pain au chocolat vs. Chocolatine ». Car il n’y a pas que les flocons et les cadeaux qui font d’une œuvre un parfait moment de Noël. Et c’est tout ce que Die Hard : Piège de cristal (John McTiernan, 1988) incarne ; une certaine idée de Noël sur bien des aspects…


La Course au jouet

La course au jouet (Brian Levant, 1996) ou l’histoire de pères en quête de reconnaissance prêts à employer tous les moyens nécessaires pour mettre la main sur le jouet convoité par leurs fils. Savant mélange de comédie familiale, de satire sociétale et de film d’action, ce cocktail filmique mené par nul autre qu’Arnold Schwarzenegger et produit par Chris Columbus peine parfois un peu à trouver le dosage exact, tant sur le fond que sur la forme. À consommer avec modération – ou pas, ce sont les fêtes après tout !

Arnold Schwarzenegger en costume de super-héros flashy rouge et or prêt à intervenir en tête d'une grande fanfare à ses couleurs, qui l'acclame, dans le film La course aux jouets.

La famille de sans-abris de Tokyo Godfathers pose fièrement, avec le sourire, dans leur "chez eux" : une décharge.

Tokyo Godfathers

Dans l’ombre de Perfect Blue (1997) et Paprika (2006) se terrent deux longs-métrages de Satoshi Kon : Millenium Actress (2002) et Tokyo Godfathers (2003). Ce dernier, inconsidéré à l’époque de sa sortie, anomalie dans sa filmographie, se voit peu à peu rétablir ses lettres d’or par une communauté de cinéphiles passionnés et fidèles. Quoi de plus beau comme cadeau de noël que de vous inviter à (re)découvrir un des chefs d’œuvre (c’est peu dire, il n’a fait que ça) trop souvent mis de côté d’un des plus grands réalisateurs de cinéma d’animation japonais ?