giallo


Gros plan sur le visage inquiet d'Enid Baines, qui scrute sur le mur un cercle de lumière bleue turquoise ; plan du film Censor.

Censor

Présenté dans la section Mondovision de l’Etrange Festival, Censor, premier long-métrage de la cinéaste galloise Prano Bailey-Bond, a de bicéphale qu’il intrigue et intéresse avant de fortement décevoir. Un film dont on sort avec l’amer sensation que derrière ce film moyen, se cachait la potentialité d’un très grand film.


Portrait du réalisateur Baptiste Drapeau pour son entretien.

[Entretien] Baptiste Drapeau, à contre-courant

Son premier long-métrage “Messe Basse” sort en salles ce mercredi et nous a interpellé par sa proposition détonante. Contre vents et marées, Baptiste Drapeau, débarque avec un film teinté d’élan gothique et romantique, qui convoque moins l’hybridité avec le cinéma naturaliste – devenue habituelle dans le cinéma de genres français – que le réalisme poétique du cinéma français d’avant-guerre. Entretien avec un jeune cinéaste à contre-courant.


Le Parfum de la dame en noir

Sorti sous l’égide d’Artus Films, on croirait aisément voir en Le Parfum de la dame en noir un giallo tout à fait classique. Or, le film de Francesco Barilli, certes profondément détourné du roman de Gaston Leroux, s’éloigne aussi durablement du célèbre genre italien, pour nous offrir un thriller psychologique drapé d’un superbe écrin Technicolor.


Gros plan sur le visage d'une jeune femme blonde, les yeux rivés sur une grosse araignée au premier plan ; plan issu du film Les trois visages de la peur de Mario Bava.

Mario Bava, visages de l’artifice

La sortie conjointe de deux grands films du maître italien – Les Trois visages de la Peur (1963) et La Ruée des Vikings (1961) – chez nos camarades du Chat qui fume nous permet de revenir sur ce cinéaste de chevet pour beaucoup d’entre nous. Deux films très différents, de leur conception à leur contenue, mais qui chacun donne à voir sa poésie : celle d’un artificier amoureux des couleurs et du spectacle.


Jean Sorel allongé sur une table mortuaire dans une chambre froide, regarde le plafond d'un air absent dans le film Je suis vivant !

Je suis vivant !

Dans la nouvelle salve du Chat qui Fume, se détache un titre, premier long-métrage du grand mais méconnu Aldo Lado, Je suis vivant ! (1971) est aussi considéré, à juste titre, comme l’un des meilleurs films que nous ait donné le genre italien du giallo.


Portrait de Dario Argento en noir et blanc désignant un livre dans une vaste bibliothèque.

Dario Argento, soupirs dans un corridor lointain

A l’occasion de sa sortie vidéo chez Tamasa, retour sur Soupirs dans un corridor lointain, film-portrait aussi habité que mélancolique que l’ex-critique Jean-Baptiste Thoret a consacré au génie italien Dario Argento.