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La Montagne du Dieu Cannibale

Sorti en 2006 chez feu Neo Publishing, notre DVD de La montagne du dieu cannibale (Sergio Martino, 1978) commençait à présenter de sérieux signes d’usure à force d’être lu et relu par nos yeux avides à la fois de scènes gores assez crues pour l’époque et des formes généreuses d’Ursula Andress. Grâce à Artus Films, ce film auréolé de controverses a droit enfin à une sortie en haute définition dans un joli combo Blu-ray / DVD.

Ursula Andress accroupie en tenue d'exploratrice dans la jungle, à l'affût, dans le film La montagne du Dieu Cannibale.

L'Avion de l'apocalypse Umberto Lenzi Hugo Stiglitz

L’Avion de l’Apocalypse

Umberto Lenzi n’est pas réputé pour verser dans l’horreur, mais que voulez-vous ma p’tite dame, au début des années quatre-vingts et du déclin du cinéma populaire italien, il faut bien s’adapter à la demande. Entre deux films de cannibales – une « mode » lancée par Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato) en 1980 – il réalise L’avion de l’apocalypse (1980), emballé par Artus dans un bien joli coffret Blu-ray/DVD. Mine de rien, cette très modeste série B encensée par Quentin Tarantino fait figure d’OVNI dans le genre usé jusqu’à la corde des histoires de zombies.


Le Député

Dans un cinéma qui a su entretenir un enchevêtrement entre le politique, le sexe, et l’interdit, Eloy de la Iglesia fait oeuvre avec « Le Député » (1978) non plus de confusion, mais de conjugaison claire entre ces trois éléments au coeur de son oeuvre. Dans ce thriller érotico-marxiste – oui oui – le cinéaste signe un film à la fois courageux et sensuel, à l’écriture comme à la mise en scène, qui tente d’échapper aux griffes du fascisme encore tapis dans l’ombre.

José Sacristán le poing levé, derrière un micro lors d'un discours dans le film Le député ; derrière lui un assistant bras croisés, et un drapeau représentant un point serré, la faucille, le marteau.

Le Continent des Hommes Poissons

Peut-être le plus grand artisan du cinéma bis italien, Sergio Martino a ravi des générations de spectateurs, pas forcément toujours pour les mêmes raisons puisqu’on le retrouve aux commandes de jolies réussites artistiques voire commerciales, comme à celles de délicieux nanars d’exploitation. Le continent des hommes-poissons (1979) peut sans honte être rangé dans la première catégorie.


Franco Nero court vers nous, poursuivi par une automobile à toute allure qui fait voler le sable dans les airs ; scène du film Un citoyen se rebelle.

Un citoyen se rebelle

Artus Films poursuite sa formidable enquête dans les profondeurs du polar italien d’une décennie bénie, portée entre autres par le magnétique Franco Nero. Sorti il y a quelques semaines, Un citoyen se rebelle (1974) d’Enzo G. Castellari propulse le beau blond dans une Gênes pourrie par la délinquance, et dans laquelle il va revêtir la blouse du vigilante : critique cynique à point.