documentaire


Plan d'ensemble où Michael Cimino, vu de dos, contemple une grande affiche du film Deer Hunter sur un mur en brique ; issu du documentaire Michael Cimino, un mirage américain.

Michael Cimino, un mirage américain

Le documentaire de l’historien et réalisateur Jean-Baptiste Thoret est toujours à l’affiche dans quelques (bonnes) salles. L’occasion de décortiquer le cinéma du réalisateur de Voyage au bout de l’enfer (1978), et d’ausculter l’Amérique profonde qui y est dépeinte.


Vortex

« Quand approche le Festival de Cannes, Gaspar Noé se dépêche de faire un film » s’amusait Thierry Frémaux en introduction de la projection de Vortex à « Cannes Premières », la section inaugurée en cette édition particulière. Il ne croyait pas si bien dire : alors que le cinéaste obtenait pour la première fois l’avance sur recettes du CNC en mars dernier pour ce projet, il était à Cannes en juillet pour le présenter en toute fin de festival. Surprise, ce nouvel opus n’est pas qu’un bâclage chiqué, genre de faux événements dont Noé a le secret, mais au contraire un vrai beau film aussi candide que juste. Retour sur une belle et triste surprise.


Portrait de Dario Argento en noir et blanc désignant un livre dans une vaste bibliothèque.

Dario Argento, soupirs dans un corridor lointain

A l’occasion de sa sortie vidéo chez Tamasa, retour sur Soupirs dans un corridor lointain, film-portrait aussi habité que mélancolique que l’ex-critique Jean-Baptiste Thoret a consacré au génie italien Dario Argento.


Une capsule ressemblant à un vaisseau spatial, ouverte et déserte, flotte dans l'espace, plan en noir et blanc du film Last and first men.

Last and First Men

Après une première présentation à la Berlinale au temps de l’Ancien Monde, Last and First Men l’unique long-métrage du regretté Jóhann Jóhannsson a été projeté à l’Etrange Festival en son hommage. Un manifeste apocalyptique envoûtant et énigmatique, brillamment orchestré par le réalisateur-compositeur ; une œuvre intimiste et monumentale entre documentaire et science-fiction, où passé et futur se confondent. Vertigineux.


Un guitariste punk en concert face à une foule immense, en fond, des arbres frêles, plan en noir et blanc du film White Riot.

White Riot

Lorsque le très xénophobe National Front britannique prend une ampleur inquiétante dans le pays à la fin des années 70, un groupe militant décide de canaliser leur amour des genres musicaux alors fleurissants punk, ska et reggae, dans un mouvement antiraciste, Rock Against Racism, culminant lors d’un gigantesque concert réunissant les plus éminents groupes de l’époque. C’est ce que raconte White Riot (Rubika Shah,2020), documentaire musical actuellement en salles.