Inferno Rosso : Joe D’Amato
A l’occasion de sa sortie en Blu-Ray chez Le Pacte, retour sur le documentaire “Inferno Rosso : Joe d’Amato” de Manlio Gomarasca et Massimiliano Zanin.
A l’occasion de sa sortie en Blu-Ray chez Le Pacte, retour sur le documentaire “Inferno Rosso : Joe d’Amato” de Manlio Gomarasca et Massimiliano Zanin.
Le documentaire de l’historien et réalisateur Jean-Baptiste Thoret est toujours à l’affiche dans quelques (bonnes) salles. L’occasion de décortiquer le cinéma du réalisateur de Voyage au bout de l’enfer (1978), et d’ausculter l’Amérique profonde qui y est dépeinte.
« Quand approche le Festival de Cannes, Gaspar Noé se dépêche de faire un film » s’amusait Thierry Frémaux en introduction de la projection de Vortex à « Cannes Premières », la section inaugurée en cette édition particulière. Il ne croyait pas si bien dire : alors que le cinéaste obtenait pour la première fois l’avance sur recettes du CNC en mars dernier pour ce projet, il était à Cannes en juillet pour le présenter en toute fin de festival. Surprise, ce nouvel opus n’est pas qu’un bâclage chiqué, genre de faux événements dont Noé a le secret, mais au contraire un vrai beau film aussi candide que juste. Retour sur une belle et triste surprise.
A l’occasion de sa sortie vidéo chez Tamasa, retour sur Soupirs dans un corridor lointain, film-portrait aussi habité que mélancolique que l’ex-critique Jean-Baptiste Thoret a consacré au génie italien Dario Argento.
Après une première présentation à la Berlinale au temps de l’Ancien Monde, Last and First Men l’unique long-métrage du regretté Jóhann Jóhannsson a été projeté à l’Etrange Festival en son hommage. Un manifeste apocalyptique envoûtant et énigmatique, brillamment orchestré par le réalisateur-compositeur ; une œuvre intimiste et monumentale entre documentaire et science-fiction, où passé et futur se confondent. Vertigineux.
Lorsque le très xénophobe National Front britannique prend une ampleur inquiétante dans le pays à la fin des années 70, un groupe militant décide de canaliser leur amour des genres musicaux alors fleurissants punk, ska et reggae, dans un mouvement antiraciste, Rock Against Racism, culminant lors d’un gigantesque concert réunissant les plus éminents groupes de l’époque. C’est ce que raconte White Riot (Rubika Shah,2020), documentaire musical actuellement en salles.