mario bava


Au premier plan à droite, les jambes d'une femme, vues d'à ras du sol ; au second plan à gauche, deux voyous, armés d'un couteau, sont hilares, le regard dirigé vers la femme ; la scène issue du film Les chiens enragés se situe dans un environnement hostile et ensoleillé, avec du sable, face à une petite maison aux murs pâles.

Les Chiens Enragés

Quand Mario Bava troque les lumières superbes pour se vautrer dans un poliziottesco empoisonné par le survival crado, on obtient Les Chiens Enragés (1974), édité en mediabook Blu-Ray/DVD/livret par Sidonis Calysta : critique. Le massacre des innocents “Le plus grand cinéaste fantastique européen […] le génie le plus discret du cinéma italien”, Christophe Gans, dans l’entretien bonus disponible dans l’édition Blu-Ray des Vampires (Ricardo Freda & Mario Bava, 1957). Sans vouloir discuter ces mots dont […]


Gianna Maria Canale sur le balcon de son château, en tenue de soirée, resplendissante, le regard fier, au loin ; derrière elle, qui la fixe, David Michaelis, droit comme un i ; plan issu du film Les Vampires.

Les Vampires

Abandonné par Riccardo Freda, achevé par le directeur de la photographie, un certain Mario Bava, Les Vampires (1957), estimé comme l’un des premiers films fantastiques italiens, est restauré et proposé en édition mediabook (DVD, Blu-Ray, et livret) par Sidonis Calysta : plongée dans un film hybride dont le principal mérite est, finalement, surtout d’avoir ouvert des portes.


Plongé dans un violent clair-obscur noir et rouge, une femme démon ensanglantée et au visage possédé regarde droit dans l'objectif de la caméra du film Démons.

Démons 1 & 2

Alors que Carlotta réédite Démons (Demoni, 1985) et sa suite Démons 2 (1986) de Lamberto Bava, des classiques intenses et énergiques du cinéma gore. Nous avions déjà pu jeter un coup d’œil sur la copie restaurée du premier volet lors du PIFFF en décembre 2021. Produit par Dario Argento, ces films oscillent entre réflexivité et contamination, saupoudré d’une grande dose de grand-guignolesque à la Evil Dead (Sam Raimi, 1981), Gremlins (Joe Dante, 1981) ou Frissons (David Cronenberg, 1975). Par une parfaite mise en abîme, on assiste à l’exploitation bis dans toute sa splendeur. Lamberto Bava pastiche les codes en même temps qu’il rend un splendide hommage à l’héritage de ses prédécesseurs, notamment son père, Mario Bava, l’inventeur du giallo.


Gros plan sur le visage d'une jeune femme blonde, les yeux rivés sur une grosse araignée au premier plan ; plan issu du film Les trois visages de la peur de Mario Bava.

Mario Bava, visages de l’artifice

La sortie conjointe de deux grands films du maître italien – Les Trois visages de la Peur (1963) et La Ruée des Vikings (1961) – chez nos camarades du Chat qui fume nous permet de revenir sur ce cinéaste de chevet pour beaucoup d’entre nous. Deux films très différents, de leur conception à leur contenue, mais qui chacun donne à voir sa poésie : celle d’un artificier amoureux des couleurs et du spectacle.


La jeune Dora Szinetar dans une chambre à la lumière rouge, les yeux dans le vide, dans le fond, trois bougies, scène angoissante du film Laurin.

Laurin

L’éditeur Le Chat qui Fume exhume, et c’est le cas de le dire, un véritable chef-d’oeuvre oublié du cinéma de genres allemand. Faites nous confiance, ce Laurin vaut plus qu’un coup d’oeil. On vous dit pourquoi.


L'ombre de deux hommes qui entrent dans la caverne des enfers, éclairée de violet et de vert, scène du film Hercule contre les vampires.

Hercule contre les Vampires

L’éditeur Artus Films offre un sublime mediabook à l’un des péplums de Mario Bava, audacieusement intitulé chez nous en France Hercule contre les Vampires (1961). L’enfer des couleurs Même si on le considère avant tout comme l’un des créateurs du genre italien du giallo, Mario Bava a roulé sa bosse dans bien des genres, avec comme gouvernail et ciment ce sens esthétique semblable à nul autre. D’abord directeur de la photographie de formation, Bava a […]


Au service du diable

Toujours dans le dessein de nous faire découvrir des chefs-d’œuvres du cinéma d’exploitation, l’éditeur Artus films réédite le film Au Service du Diable (1971) de Jean Brismée, seul film d’exploitation belge a avoir acquis une réputation internationale.   La Salsa du Démon Quand on parle de cinéma d’exploitation et de vieux continent, deux pays nous viennent en tête : l’Angleterre et l’Italie. Sans nier la qualité des films produits par ces deux nations, force est de […]


Sanctuaire

Principalement connu auprès des aficionados du genre horrifique pour avoir réalisé Dellamorte Dellamore en 1994, Michèle Soavi n’en était pourtant pas à son coup d’essai, comme le prouve Sanctuaire. Suite non-officielle du fameux Demons commis par les sieurs Mario Bava et Dario Argento (qui récidivent en signant le scénario du présent film), Sanctuaire propose des séquences horrifiques à l’imaginaire baroque qui risquent de marquer longtemps le spectateur. Une expérience que nous offre Le Chat qui […]


La planète des vampires 1

Seule et unique incursion dans la science-fiction pure et dure pour le maître Bava, La planète des vampires est sans surprise une autre grande réussite du cinéaste de Sanremo, qui lui donne l’occasion de s’illustrer dans un genre peu représenté au-delà des Alpes. Retour sur le film à l’occasion de sa ressortie en Blu-Ray édité par La Rabbia et M6 Vidéo. Personne ne vous entendra crier Nul n’est prophète dans son pays, voilà un dicton qui sied […]


Robot Monster

La chaîne franco-allemande Arte ouvre sa programmation à un cycle « L’art du nanar », à la télévision, en replay et en VOD : parmi les webdocumentaires et quatre films proposés, Fais Pas Genre se penche sur « l’œuvre » de science-fiction Robot Monster, un sacré cas. Le scaphandre et le gorille Aaaaaaaaaaaaaaaah la science-fiction des 50’s, entre paranoïa nucléaro-soviétique, produits fauchés pour drive-ins méga-consommateurs, et chef-d’œuvres qui payent pas de mine ! Hormis quelques pépites, la décennie n’est pas vraiment […]


Lisa et le diable

Toujours avide d’attirer – ou d’aller chercher – les yeux les plus indiscrets, les plus insomniaques, les plus cinéphiles et les plus dérangés, la formidable case trash d’Arte programme l’un des derniers films du maître Mario Bava, Lisa et le Diable, que son triste sort n’a pu élever au rang des grands instants de sa filmographie. Le Diable est dans les détails Au début des années 1970, Mario Bava entre dans la dernière phase de […]