capricci


Quatre extraterrestres au visage bleu, glabre, chauve, et aux yeux rouges, sont assis autour d'une table vide, et nous regardent ; plan issu du long-métrage d'animation La planète sauvage.

La Planète Sauvage

Depuis sa sortie et le Prix spécial du jury qu’il remporta à Cannes en 1973, La planète sauvage de René Laloux a acquis le statut d’œuvre « culte ». Nul n’étant prophète en son pays, le film d’animation fut d’abord réédité en Blu-ray dans les prestigieuses collections Criterion et Masters of Cinema avant de débarquer en France aux éditions ARTE. Son cinquantième anniversaire méritait bien qu’on fasse les choses en grand : version restaurée et coffret « collector » chez Potemkine, livre aux éditions Capricci, bande originale d’Alain Goraguer en CD et vinyle chez CAM Sugar (pourquoi pas un label français ?). La réalisation fut pourtant un vrai parcours du combattant.


Portrait du réalisateur Baptiste Drapeau pour son entretien.

[Entretien] Baptiste Drapeau, à contre-courant

Son premier long-métrage “Messe Basse” sort en salles ce mercredi et nous a interpellé par sa proposition détonante. Contre vents et marées, Baptiste Drapeau, débarque avec un film teinté d’élan gothique et romantique, qui convoque moins l’hybridité avec le cinéma naturaliste – devenue habituelle dans le cinéma de genres français – que le réalisme poétique du cinéma français d’avant-guerre. Entretien avec un jeune cinéaste à contre-courant.


Le visage de Suliane Brahim caché derrière un voile transparent et un un peu opaque dans le film La Nuée.

[Entretien] Just Philippot, esprit de synthèse

Notre dossier déjà conséquent d’Etat des lieux des cinémas de genres français avait tendance à quelque peu tourner en rond autour des mêmes constats, des mêmes espoirs… et des mêmes désillusions. Mais de toute évidence, si 2020 sera une année à oublier, 2021 sera quant à elle mémorable. Car comme Virginie, le personnage principal de La Nuée (Just Phillipot, 2020), le genre à la française a augmenté les doses, fait fructifier son vivier, injecté du sang neuf, édifié ça et là de nouvelles serres. Les sauterelles se multiplient, elles déferlent, elles ont faim. Entretien avec un affamé et son film aussi majeur que prototype.


Grandeur et décadence d’un petit commerce de cinéma

Inédit en salles depuis sa diffusion sur TF1 (!) en 1986, Grandeur et décadence d’un petit commerce de cinéma débarque dans les cinémas grâce à Capricci, ou quand Godard déconstruit un roman policier avec une caméra vidéo so 80’s. Grandeur et décadence de Jean-Luc Godard Après que le chiant (au moins la première heure, c’est dire) Le Redoutable a braqué l’actualité cinématographique sur Jean-Luc Godard, c’est au tour d’un projet particulier de ce dernier d’apparaître […]