massacre à la tronçonneuse


Le slasher est-il condamné à mort ?

L’année 2021 qui s’est terminée a été riche en couteaux qui tranchent et en victimes qui hurlent puisque nos boogeymen adorés – Michael Myers et Candyman – ont fait leur grand retour en salles. L’année 2022, quant à elle s’est entamée sous les mêmes hospices avec la suite du célèbre chef-d’œuvre de Wes Craven, Scream (Matt Bettinelli-Olpin & Tyler Gillet, 2022). Ses retours en pagaille nous rappelle surtout à quel point le cinéma de genres américain est en panne d’inspiration. L’occasion de se demander ce que peuvent bien encore nous dire ses vieilles gloires du slasher.


Leatherface vu de dos, sa tronçonneuse dans la main droite, les bras le long du corps, dans une ruelle très étroite, se cachant de la pluie ; scène du film Massacre à la tronçonneuse 2022.

Massacre à la tronçonneuse

La mode du « requel » n’épargne personne, même pas Leatherface. Le dernier Massacre à la Tronçonneuse (David Blue Garcia, 2022) tout juste sorti sur Netflix mélange gore et pathos dans une série B… peu réjouissante.


Plan rapproché-épaule sur une vieille femme au grand sourire, l'air un peu fou, dans un salon, scène du film Mother's day.

Mother’s Day

Objet filmique à la croisée du slasher et du rape and revenge, les éditions Rimini nous propose de redécouvrir, dans une édition de qualité, le film Mother’s day de Charles Kaufman. L’une des premières productions horrifiques de la firme Troma.


L'extraterrestre-cerveau, sans corps, aux yeux exorbités, du film L'invasion vient de Mars.

L’Invasion vient de Mars

Après avoir sorti de l’oubli le jubilatoire Robe de Sang (Tobe Hooper, 1990) – téléfilm méconnu entamant la décennie la plus mal-aimée du metteur en scène, ainsi que l’une des plus passionnantes – ESC continue son travail de redécouverte des trésors oubliés de la filmographie de Tobe Hooper. C’est au tour cette fois d’une de ses incursions dans la Science-Fiction, L’invasion vient de Mars (1986), de se voir offrir une simple mais belle édition blu-ray. Un régal.


Once Upon a Time… in Hollywood 4

Quentin Tarantino est probablement l’auteur contemporain dont la sortie d’un nouvel opus génère le plus d’attentes, d’excitation et forcément d’appréhension. Le voir s’attaquer à l’année 1969, qui plus est dans la cité des anges, et donc indubitablement au destin tragique de Sharon Tate, pouvait inquiéter davantage encore. Accueilli tièdement à Cannes, Once Upon a Time … In Hollywood est pourtant un grand film mélancolique, inégal et diablement tordu dont il est bien difficile de définir […]