black christmas


Le slasher est-il condamné à mort ?

L’année 2021 qui s’est terminée a été riche en couteaux qui tranchent et en victimes qui hurlent puisque nos boogeymen adorés – Michael Myers et Candyman – ont fait leur grand retour en salles. L’année 2022, quant à elle s’est entamée sous les mêmes hospices avec la suite du célèbre chef-d’œuvre de Wes Craven, Scream (Matt Bettinelli-Olpin & Tyler Gillet, 2022). Ses retours en pagaille nous rappelle surtout à quel point le cinéma de genres américain est en panne d’inspiration. L’occasion de se demander ce que peuvent bien encore nous dire ses vieilles gloires du slasher.


Plan d'ensemble nocturne sur la grande maison du film Black Christmas (2006) copieusement décorée en guirlande de Noël.

Black Christmas (2006)

Comme chaque année apporte son lot de reprises de All I Want For Christmas Is You de Mariah Carey ou d’autres tubes de Noël, le cinéma de genre a fait du recyclage une seconde nature : on poursuit notre calendrier de l’avent sanguinolent avec une critique du premier remake de Black Christmas (Bob Clark, 1974), réalisé en 2006 par Glenn Morgan.


Une des jeunes étudiantes de Black Christmas près d'un sapin de Noël, dont les guirlandes uniquement rouges éclairent toute l'image en clair-obscur.

Black Christmas (1974) 1

​Il paraissait impossible de faire un calendrier de l’avant cinéphile sans LE film de Noël sanglant, fondateur, accessoirement créateur d’un genre chéri de nos lignes, le slasher : critique de Black Christmas (Bob Clark, 1974).