john carpenter


Portrait en noir et blanc de John Carpenter, l'objet du livre de Stéphane Benaïm, posant près d'une caméra, les bras croisés.

[Entretien] Stéphane Benaïm, à propos d’un certain Carpenter

Docteur en esthétique, sciences et technologie des arts, Stéphane Benaïm a enseigné durant quinze ans la théorie et l’histoire du cinéma à l’université de Paris 8 Vincennes, tout en collaborant à plusieurs revues spécialisées dont L’Écran Fantastique et Fantastyka. Après avoir publié en 2016 Les visions d’Orient de Josef von Sternberg  et en 2017 Les extraterrestres au cinéma aux éditions Lettmotif, il continue de nous faire partager sa fascination pour les réalisateurs marginaux avec John Carpenter, un ange maudit à Hollywood, chez le même éditeur. Un livre passionnant qui s’attache à une analyse objective du cinéma de notre réalisateur anticonformiste préféré.


Micahel Myers monte les escaliers, vu en clair-obscur (la nuit juste éclairée par ce qui semble être des phares de voiture à l'extérieur de la maison) dans le film Hallowwen Ends.

Halloween Ends

L’impatience était grande après un Halloween Kills (David Gordon Green, 2021) sanglant qui promettait une confrontation finale dantesque entre la badass Laurie Strode et le toujours indestructible Michael Myers dans le dernier film de la trilogie, Halloween Ends (David Gordon Green, 2022). Aucun spoiler en affirmant dès le début que certaines attentes ont été déçus.


Le slasher est-il condamné à mort ?

L’année 2021 qui s’est terminée a été riche en couteaux qui tranchent et en victimes qui hurlent puisque nos boogeymen adorés – Michael Myers et Candyman – ont fait leur grand retour en salles. L’année 2022, quant à elle s’est entamée sous les mêmes hospices avec la suite du célèbre chef-d’œuvre de Wes Craven, Scream (Matt Bettinelli-Olpin & Tyler Gillet, 2022). Ses retours en pagaille nous rappelle surtout à quel point le cinéma de genres américain est en panne d’inspiration. L’occasion de se demander ce que peuvent bien encore nous dire ses vieilles gloires du slasher.


Une victime du film Halloween III tente d'enlever le masque maléfique de citrouille qui la fait souffrir.

Halloween II & III

Ré-édités dans de beaux coffrets par les amis du Chat qui fume, les deux premières suites données au chef-d’œuvre de John Carpenter, Halloween, La nuit des masques (1978), sont, à bien des égards, des modèles du genre. Y revenir est pour nous l’occasion, pour une fois, de prouver qu’exploiter une franchise ne signifie pas forcément se compromettre dans la nullité la plus crasse. Etendre sans trahir Notre choix de chroniquer dans un seul et même […]


Le bolide Christine en feu (critique du film)

Christine 1

Carlotta offre à l’un des films les plus fascinant de John Carpenter, Christine (1983), l’occasion de rejoindre sa collection prestigieuse de coffrets « ultra-collector ». Soit, et de très loin, ce qui se fait de mieux en terme d’édition vidéo aujourd’hui. I’m addicted to you, Don’t you know that you’re toxic ? Au sortir de l’insuccès critique et public de The Thing (1982) – ce qui aujourd’hui apparaît comme une hérésie – difficile pour John Carpenter […]


Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin

Après sa restauration cinéma dans une belle copie, Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin aussi connu sous son titre original Big Trouble in Little China s’offre enfin une édition Blu-Ray digne de son nom chez l’Atelier dImage, ce qui n’est vraiment pas du luxe pour un objet à la beauté délirante et stupéfiante, trop rarement célébrée. Avec la ressortie en salles dans des copies 4K de certains de ses chefs-d’œuvres, John […]