john carpenter


Big John 1

Shadowz met à disposition le fabuleux documentaire Big John (Julien Dunand, 2006), retraçant la carrière de John Carpenter, cinéaste de l’horreur aussi célébré et adulé partout dans le monde que difficile à produire selon les majors. Alors qu’il est absent derrière la caméra depuis bientôt quinze ans, Big John nous permet de replonger tête baissée dans son œuvre.


Deux yeux de femme vu en infrarouge dans le film Les Yeux de Laura Mars.

Les Yeux de Laura Mars

Deux ans avant “L’Empire contre-attaque” (1980), Irvin Kershner s’est attelé à la réalisation de “Les yeux de Laura Mars” (1978) d’après un scénario de John Carpenter. La plate-forme Shadowz nous permet de (re)découvrir ce film qui sous ses airs de déjà-vu, mérite que l’on s’y attarde pour sa mise en lumière des violences faites aux femmes.


[Entretien] Stéphane Benaïm, à propos d’un certain Carpenter

Docteur en esthétique, sciences et technologie des arts, Stéphane Benaïm a enseigné durant quinze ans la théorie et l’histoire du cinéma à l’université de Paris 8 Vincennes, tout en collaborant à plusieurs revues spécialisées dont L’Écran Fantastique et Fantastyka. Après avoir publié en 2016 Les visions d’Orient de Josef von Sternberg  et en 2017 Les extraterrestres au cinéma aux éditions Lettmotif, il continue de nous faire partager sa fascination pour les réalisateurs marginaux avec John Carpenter, un ange maudit à Hollywood, chez le même éditeur. Un livre passionnant qui s’attache à une analyse objective du cinéma de notre réalisateur anticonformiste préféré.

Portrait en noir et blanc de John Carpenter, l'objet du livre de Stéphane Benaïm, posant près d'une caméra, les bras croisés.

Micahel Myers monte les escaliers, vu en clair-obscur (la nuit juste éclairée par ce qui semble être des phares de voiture à l'extérieur de la maison) dans le film Hallowwen Ends.

Halloween Ends

L’impatience était grande après un Halloween Kills (David Gordon Green, 2021) sanglant qui promettait une confrontation finale dantesque entre la badass Laurie Strode et le toujours indestructible Michael Myers dans le dernier film de la trilogie, Halloween Ends (David Gordon Green, 2022). Aucun spoiler en affirmant dès le début que certaines attentes ont été déçus.


Le slasher est-il condamné à mort ?

L’année 2021 qui s’est terminée a été riche en couteaux qui tranchent et en victimes qui hurlent puisque nos boogeymen adorés – Michael Myers et Candyman – ont fait leur grand retour en salles. L’année 2022, quant à elle s’est entamée sous les mêmes hospices avec la suite du célèbre chef-d’œuvre de Wes Craven, Scream (Matt Bettinelli-Olpin & Tyler Gillet, 2022). Ses retours en pagaille nous rappelle surtout à quel point le cinéma de genres américain est en panne d’inspiration. L’occasion de se demander ce que peuvent bien encore nous dire ses vieilles gloires du slasher.


Une victime du film Halloween III tente d'enlever le masque maléfique de citrouille qui la fait souffrir.

Halloween II & III

Ré-édités dans de beaux coffrets par les amis du Chat qui fume, les deux premières suites données au chef-d’œuvre de John Carpenter, Halloween, La nuit des masques (1978), sont, à bien des égards, des modèles du genre. Y revenir est pour nous l’occasion, pour une fois, de prouver qu’exploiter une franchise ne signifie pas forcément se compromettre dans la nullité la plus crasse. Etendre sans trahir Notre choix de chroniquer dans un seul et même […]