L’Exorciste : Dévotion
Retour tardif sur “L’Exorciste : Dévotion” nouvelle tentative de David Gordon Green à régénérer une vieille franchise de l’horreur…
Retour tardif sur “L’Exorciste : Dévotion” nouvelle tentative de David Gordon Green à régénérer une vieille franchise de l’horreur…
Loin des grands mouvements de transition de modes de jadis, le cinéma d’horreur américain nous semble depuis quelques années devenir de plus en plus protéiforme. De l’elevated horror au high concept, en passant par les films de franchises et doudous nostalgiques, la production horrifique anglophone semble peiner à se trouver une singularité. Mais en cette année 2023, désormais dans notre rétroviseur, quelques films d’horreur auront peut-être déblayé la voie en affirmant une volonté de transversalité.
L’impatience était grande après un Halloween Kills (David Gordon Green, 2021) sanglant qui promettait une confrontation finale dantesque entre la badass Laurie Strode et le toujours indestructible Michael Myers dans le dernier film de la trilogie, Halloween Ends (David Gordon Green, 2022). Aucun spoiler en affirmant dès le début que certaines attentes ont été déçus.
L’année 2021 qui s’est terminée a été riche en couteaux qui tranchent et en victimes qui hurlent puisque nos boogeymen adorés – Michael Myers et Candyman – ont fait leur grand retour en salles. L’année 2022, quant à elle s’est entamée sous les mêmes hospices avec la suite du célèbre chef-d’œuvre de Wes Craven, Scream (Matt Bettinelli-Olpin & Tyler Gillet, 2022). Ses retours en pagaille nous rappelle surtout à quel point le cinéma de genres américain est en panne d’inspiration. L’occasion de se demander ce que peuvent bien encore nous dire ses vieilles gloires du slasher.
La mode du « requel » n’épargne personne, même pas Leatherface. Le dernier Massacre à la Tronçonneuse (David Blue Garcia, 2022) tout juste sorti sur Netflix mélange gore et pathos dans une série B… peu réjouissante.
David Gordon Green revient à la franchise Halloween après un premier essai pas inintéressant, avec un deuxième volet qui revigore la figure de Myers autant qu’il ne l’égratigne.