slasher


Time Cut

Quand le slasher à la « Scream » (Wes Craven, 1996) rencontre « Retour vers le futur » (Robert Zemeckis, 1985), cela donne « Time Cut » (Hannah MacPherson, 2024) ; le film d’horreur le plus débilos de l’année – et il n’est même pas produit par Jason Blum. À découvrir de toute sans trop d’urgence sur Netflix pour une soirée arrosée entre potes…

Le tueur masqué du film Time Cut, avec son masque impersonnel d'homme blanc aux cheveux blonds et une capuche regarde l'objectif en tordant un CD en deux ; derrière lui, contre un mur éclairé en rose, un vieux téléviseur diffuse une scène de concert, vue sur la fosse.

Art le clown tout sourire au volant d'une camionette, en costume de Père Noël, et portant des lunettes de soleil dans le film Terrifier 3.

Terrifier 3

Personne ne peut échapper au phénomène « Terrifier 3 » qui remplit les salles depuis deux semaines déjà. Personne non plus ne pouvait vraiment le deviner, malgré les scores déjà impressionnants du deuxième épisode, qui plus est depuis son interdiction aux moins de 18 ans en France, une première pour un film d’horreur depuis près de vingt ans. Il fallait donc qu’on y revienne, autant pour donner notre avis sur l’objet que sur son succès.


MaXXXine

Dernier volet de la trilogie de Ti West et Mia Goth amorcée avec X (2022) et Pearl (2022), MaXXXine (2024) se devait de conclure à la fois la trajectoire de l’héroïne et un propos plus global sur le cinéma. Après les années 30 et 70, direction les folles années 80 et son lot d’illusions, de clinquant et de violence débridée…

Les lettres Maxxxine à la place des fameuses grandes lettres Hollywood blanches sur la colline de Los Angeles.

Deux jeunes adolescentes avancent dans un bar plongé dans une lumière rouge ; elles sont ensanglantées, et leur regard est hagard ; plan issu du film Réveillon sanglant.

Réveillon Sanglant

Ah le réveillon du nouvel An ! L’excuse ultime pour se goinfrer avant les bonnes résolutions, danser à la queue leu leu sans complexes la cravate sur la tête, se souhaiter avant tout la bonne santé, se faire mordre par la rampe d’escalier, finir englouti par un ascenseur… Visiblement les personnages de Réveillon sanglant (Norman J. Warren, 1987) ont une façon bien à eux de célébrer la nouvelle année. Retour sur ce petit film qui a bénéficié d’une certaine aura culte à sa sortie VHS et dans lequel le rêve ultime de tout fan de Noël est réalisé : Garder les décorations toute l’année.


Audrey Rose

Dans le sillage de grands classiques de l’horreur des années 70 à base de possessions démoniaques, nombres de cinéastes ont tenté leur chance pour surfer sur la vague. Le grand Robert Wise s’y est aussi essayé avec Audrey Rose (1977), réédité aujourd’hui par Rimini Éditions, avec une certaine réussite artistique…

La petite Audrey Rose effrayée tente de s'échapper de sa chambre plongée dans une lumière rose, en criant et posant ses mains sur la vitre ; derrière elle ses parents s’apprêtent à l'en empêcher.

Plan rapproché-épaule sur l'actrice Madison Baines, apeurée au téléphone, dans le film The Sacrifice Game.

The Sacrifice Game

Premier film en compétition au PIFFF cette année, Le deuxième long-métrage de l’Américaine Jennifer Wexler rend un hommage appuyé au cinéma d’horreur des années 1970 avec un home invasion dans un orphelinat hanté sur fond de rituels démoniaques. Une proposition alléchante sur le papier qu’il nous tardait de découvrir sur l’écran du Max Linder !