slasher


Les cinq jeunes personnages très lookés années 80 sont dans le van du film X de Ti West, le plan est en fish eye.

X

Après un début bancal avec The Roost (2005), la carrière discrète de Ti West n’a pas manqué de témoigner de sa progressive nymphose. Maintenant sous l’égide du sacrosaint A24, le beau papillon de nuit a déployé ses ailes. Sorti en DVD et Blu-Ray chez KinoVista le 16 février 2023 et faisant suite à une présence timide dans les salles françaises, l’occasion est venue de (re)découvrir X, ce slasher sachant slasher.


Un visage d'homme fantômatique inquiétant, tout pâle et cerné émerge d'une pénombre totale dans le film Cérémonie mortelle.

Cérémonie Mortelle

Si certains slashers du début du genre étaient faits par des artisans sincères, la plupart des rejetons qui suivirent au début des années 1980, furent souvent montés par des producteurs margoulins qui voyait ici l’occasion d’engranger des recettes faciles. Cérémonie Mortelle (Howard Avedis, 1983) appartient à cette catégorie. Réalisé par Howard Avedis (un réalisateur de série B fauché) et produit par sa femme, le long-métrage pâtit d’un manque d’ambition et a tout du projet monté rapidement pour surfer sur la vague de slasher qui envahissait les salles de cinéma.


Le slasher est-il condamné à mort ?

L’année 2021 qui s’est terminée a été riche en couteaux qui tranchent et en victimes qui hurlent puisque nos boogeymen adorés – Michael Myers et Candyman – ont fait leur grand retour en salles. L’année 2022, quant à elle s’est entamée sous les mêmes hospices avec la suite du célèbre chef-d’œuvre de Wes Craven, Scream (Matt Bettinelli-Olpin & Tyler Gillet, 2022). Ses retours en pagaille nous rappelle surtout à quel point le cinéma de genres américain est en panne d’inspiration. L’occasion de se demander ce que peuvent bien encore nous dire ses vieilles gloires du slasher.


Leatherface vu de dos, sa tronçonneuse dans la main droite, les bras le long du corps, dans une ruelle très étroite, se cachant de la pluie ; scène du film Massacre à la tronçonneuse 2022.

Massacre à la tronçonneuse

La mode du « requel » n’épargne personne, même pas Leatherface. Le dernier Massacre à la Tronçonneuse (David Blue Garcia, 2022) tout juste sorti sur Netflix mélange gore et pathos dans une série B… peu réjouissante.


Plan d'ensemble nocturne sur la grande maison du film Black Christmas (2006) copieusement décorée en guirlande de Noël.

Black Christmas (2006)

Comme chaque année apporte son lot de reprises de All I Want For Christmas Is You de Mariah Carey ou d’autres tubes de Noël, le cinéma de genre a fait du recyclage une seconde nature : on poursuit notre calendrier de l’avent sanguinolent avec une critique du premier remake de Black Christmas (Bob Clark, 1974), réalisé en 2006 par Glenn Morgan.


Un vieil homme à l'air épuisé, déguisé en Père Noël, tient un couteau dans la main dans le film Christmas Evil.

Christmas Evil

Sorti en blu-ray par Carlotta Films dans le cadre de sa Midnight Collection, on profite de notre calendrier de l’avent pour vous parler de Christmas Evil (Lewis Jackson, 1980) qui bien au delà de ses atours de série B désargentée, à plusieurs arguments à faire valoir pour qu’on accepte d’y jeter un coup d’œil attentif.


Un bonhomme de neige au sourire mesquin tient un panneau stop dans le film Jack Frost.

Jack Frost

Vive le vent ! La saison du ski et des nez qui piquent est revenue ! Juste un petit conseil avant de laisser vos enfants voler toutes les carottes du panier à légumes, regardez bien si le sourire formé par le bonhomme de neige fraichement assemblé ne dispose pas de dents acérés…


En haut des marches d'un cinéma, vu en contre-bas et de dos, la silhouette du tueur dans le film Al morir la matinée.

Al Morir la Matinée

Le festival Grindhouse paradise se permet une petite excursion en terres espagnoles avec le premier long de Maximiliano Contenti, Al morir la matinée (2020), mélange suranné de slasher et de giallo qui se déroule dans l’ambiance ouatée d’un vieux cinéma.


Plan rapproché-épaule sur une vieille femme au grand sourire, l'air un peu fou, dans un salon, scène du film Mother's day.

Mother’s Day

Objet filmique à la croisée du slasher et du rape and revenge, les éditions Rimini nous propose de redécouvrir, dans une édition de qualité, le film Mother’s day de Charles Kaufman. L’une des premières productions horrifiques de la firme Troma.