Charlotte Viala


A propos de Charlotte Viala

Fille cachée et indigne de la famille Sawyer parce qu'elle a toujours refusé de manger ses tartines de pieds au petit déjeuner, elle a décidé de rejoindre la civilisation pour dévorer des films et participer le plus possible à la vie culturelle de sa ville en devenant bénévole pour différents festivals de cinéma. Fan absolue de slashers, elle réserve une place de choix dans sa collection de masques au visage de John Carpenter pour faire comme son grand frère adoré. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/riRbw


Un homme en costume-cravate est en train de foudre sous l'effet d'in liquide bleu et vert, dégoulinant dans le film Street Trash de Jim Muro, diffusé au festival Extrême cinéma.

[Carnet de bord] Extrême Cinéma • Clôture

Une journée retranscrite en deux fois. Il fallait bien ça quand ladite journée s’étale de 15h à 7h du matin. Me voilà achevant la première partie, l’esprit encore embrumé de la semaine, me demandant comment je pourrai tenir une nuit entière. Mais est-ce l’énergie du désespoir ou le désir ne pas voir le festival se finir, me voilà à 22h avec mon ticket, scellant mon enfermement jusqu’au petit matin avec les quelques fous qui restent. La reprise des nuits complètes qui s’était achevé depuis le COVID voit revenir son lot d’habitués carburant à la bière et aux chips. La salle pleine est plus que motivée à tenir jusqu’au bout de la nuit.


Jean Marais dans le film Parking, diffusé au festival Extreme Cinema : son visage est noir et blanc tandis que sa veste, rouge et noire, est en couleur (plan rapproché-épaule sur son visage interrogateur).

[Carnet de bord] Extrême Cinéma • Jours 5 à 9

Troisième carnet de bord relatant nos pérégrinations dans les salles du Festival Extrême Cinéma que nous propose la Cinémathèque de Toulouse, quatre jours supplémentaires de programmation aussi extrême qu’exceptionnelle. 


[Carnet de bord] Extrême Cinéma • Jours 3 & 4

On continue de vous narrer nos pérégrinations du côté de l’Extrême Cinéma que nous propose la Cinémathèque de Toulouse avec ce compte rendu des Jours 3 et 4. 


Gros plan, en noir et blanc sur une femme apeurée, des mains, en ombre, tentent de l'étrangler ; issu du film Dementia projeté au festival Extrême CInéma 2024.

[Carnet de bord] Extrême Cinéma • Jours 1 & 2

C’est ça Extrême Cinéma. On retrouve les siens mais on n’est jamais à l’abri d’être à la merci des émotions les plus fortes, du rire aux larmes ou du dégoût à la fascination. « Attendez-vous à être dérangés par ce que vous verrez » nous promet le message d’avertissement. Et les promesses dans les familles, c’est sacré.


Deux jeunes adolescentes avancent dans un bar plongé dans une lumière rouge ; elles sont ensanglantées, et leur regard est hagard ; plan issu du film Réveillon sanglant.

Réveillon Sanglant

Ah le réveillon du nouvel An ! L’excuse ultime pour se goinfrer avant les bonnes résolutions, danser à la queue leu leu sans complexes la cravate sur la tête, se souhaiter avant tout la bonne santé, se faire mordre par la rampe d’escalier, finir englouti par un ascenseur… Visiblement les personnages de Réveillon sanglant (Norman J. Warren, 1987) ont une façon bien à eux de célébrer la nouvelle année. Retour sur ce petit film qui a bénéficié d’une certaine aura culte à sa sortie VHS et dans lequel le rêve ultime de tout fan de Noël est réalisé : Garder les décorations toute l’année.


Un homme avec une perceuse s'apprête à agresser une jeune lycéenne qui s'adosse contre la porte du lycée dans le film Slumber Party Massacre.

Slumber Party Massacre

L’été s’éloigne doucement et la saison des plaids et des chocolats chauds commence à frapper timidement à la porte. Mais laissez encore un peu l’hiver sur le paillasson et offrez plutôt à l’automne une place sur votre canapé pour célébrer Halloween, l’évènement de l’année pour tout amateur de frissons. Rimini Editions l’a bien compris et offre pour la première fois aux fans de films d’horreur l’édition DVD et Blu-Ray du slasher culte The Slumber Party Massacre (Amy Holden Jones, 1982), entre chronique adolescente et carnage à la perceuse.