Charlotte Viala


A propos de Charlotte Viala

Fille cachée et indigne de la famille Sawyer parce qu'elle a toujours refusé de manger ses tartines de pieds au petit déjeuner, elle a décidé de rejoindre la civilisation pour dévorer des films et participer le plus possible à la vie culturelle de sa ville en devenant bénévole pour différents festivals de cinéma. Fan absolue de slashers, elle réserve une place de choix dans sa collection de masques au visage de John Carpenter pour faire comme son grand frère adoré.


[Carnet de Bord] Festival Int. du Film Grolandais • Jours 4-5

Notre rédactrice Charlotte Viala s’est faite naturaliser Grolandaise pour pouvoir arpenter cette année les allées et les salles du FIFIGROT, grande fête annuelle du film Grolandais. L’occasion de nous ramener des tonnes de films qui font pas genre, où le réalisme se mêle au grotesque, où le mauvais goût côtoie la poésie, où ce qui est politique l’est toujours par un pas de côté, coupé-décalé. Place désormais aux jours 4 et 5.


[Carnet de Bord] Festival Int. du Film Grolandais • Jours 1-3

Notre rédactrice Charlotte Viala s’est faite naturaliser Grolandaise pour pouvoir arpenter cette année les allées et les salles du FIFIGROT, grande fête annuelle du film Grolandais. L’occasion de nous ramener des tonnes de films qui font pas genre, où le réalisme se mêle au grotesque, où le mauvais goût côtoie la poésie, où ce qui est politique l’est toujours par un pas de côté, coupé-décalé.


Des silhouettes errent tête baissée dans un tunnel d'égout plongé dans une lumière rouge dans le film Megalomaniac.

Megalomaniac

Retour sur le festival Grindhouse Paradise à Toulouse qui avait eu le culot de projeter en fin de soirée le film sombre et suintant Megalomaniac (Karim Ouelhaj, 2002), narrant les chroniques criminelles d’un tueur en série et de sa discrète sœur. Une œuvre désespérée à ne pas mettre devant tous les yeux, visible aujourd’hui sur la plateforme Shadowz.


Portrait en noir et blanc de John Carpenter, l'objet du livre de Stéphane Benaïm, posant près d'une caméra, les bras croisés.

[Entretien] Stéphane Benaïm, à propos d’un certain Carpenter

Docteur en esthétique, sciences et technologie des arts, Stéphane Benaïm a enseigné durant quinze ans la théorie et l’histoire du cinéma à l’université de Paris 8 Vincennes, tout en collaborant à plusieurs revues spécialisées dont L’Écran Fantastique et Fantastyka. Après avoir publié en 2016 Les visions d’Orient de Josef von Sternberg  et en 2017 Les extraterrestres au cinéma aux éditions Lettmotif, il continue de nous faire partager sa fascination pour les réalisateurs marginaux avec John Carpenter, un ange maudit à Hollywood, chez le même éditeur. Un livre passionnant qui s’attache à une analyse objective du cinéma de notre réalisateur anticonformiste préféré.


Soft and Quiet

Retour sur le Grindhouse Paradise cuvée 2023 qui a eu lieu du 13 au 16 Avril à Toulouse, et sur son film d’ouverture, Soft and quiet (Beth de Araùjo, 2022) qui malmène son duo de victimes faisant face à un escadron de barbies fascistes bien décidées à leur mener la vie dure… Peut-être un peu trop.


Plan sur un caniche se tient droit sur ses quatre pattes, l'air un peu perdu, sur une table, dans le film de 1979.

Caniche

Extrême Cinéma 2023, une édition qui a du chien ? S’il a été simple témoin des meurtres d’un dangereux psychopathe dans Schizophrenia (Gerald Kargl, 1983) ou mâle alpha dans Animales racionales (Eligio Herrero, 1989) le petit Dany dans Caniche (Bigas Luna, 1979) reprend la place de l’animal de compagnie à la fois spectateur et acteur du petit théâtre humain qui se déroule devant lui. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les personnages principaux sont loin d’être des héros…


Un crocodile surgit du sous-sol, en plein quai de métro, dans le film L'incroyable Alligator.

Coffret Alligator 1 & 2

Carlotta Films nous promet du beau monstre avec la sortie Blu-ray et 4K ultra HD du duo de films L’Incroyable alligator (Lewis Teague, 1980) et Alligator 2 : Mutation (Jon Hess, 1991). Double ration de reptile géant qui croque à tout va avec plus ou moins de qualité à se mettre sous la dent…


Chesty Morgan lit un livre allongée sur un petit muret, dans un parc verdoyant, en soutien-gorge et jupe courte rouge ; plan issu du film Supernichons contre mafia.

Supernichons contre mafia

A 24 ans, on aurait pu penser que le festival toulousain Extrême cinéma aurait acquis une certaine maturité, que l’âge adulte le rendrait plus sérieux, loin des émois naïfs de l’adolescence. Et voilà que l’apparition soudaine d’une énorme paire de seins dans le film Supernichons contre mafia (Doris Wishman, 1974) réveille les hormones en ébullition de spectateurs loin de se douter qu’ils allaient avoir affaire à un spectacle aussi… Gros. Dans tous les sens du terme.


Dans le salon d'un pavillon passe-partout, un homme avec une veste en cuir noir menace quelqu'un avec un large fusil à pompe, tandis que son acolyte semble chercher quelque chose derrière lui ; scène du film Terrain de chasse.

Terrain de Chasse

« C’est un film que j’ai aimé voir mais que je ne reverrai jamais » nous annonce gravement Frédéric Thibaut, programmateur du Festival Extrême cinéma de Toulouse, concernant Terrain de Chasse (Jorge Grau, 1983) juste avant que les lumières ne s’éteignent dans la salle. Venant de sa part, ça promet. Nous voici ainsi préparés à recevoir le choc du festival. Pas si bien préparés que ça en fait.


Micahel Myers monte les escaliers, vu en clair-obscur (la nuit juste éclairée par ce qui semble être des phares de voiture à l'extérieur de la maison) dans le film Hallowwen Ends.

Halloween Ends

L’impatience était grande après un Halloween Kills (David Gordon Green, 2021) sanglant qui promettait une confrontation finale dantesque entre la badass Laurie Strode et le toujours indestructible Michael Myers dans le dernier film de la trilogie, Halloween Ends (David Gordon Green, 2022). Aucun spoiler en affirmant dès le début que certaines attentes ont été déçus.


En contre-plongée, un homme, la tête baissée, vêtu d'un uniforme gris-jaune, s'apprête à descendre un escalier ; derrière lui des immeubles vétustes, baignés d'une lumière bleue futuriste ; scène du film Underdog.

Undergods

Après la fantaisie sucrée Strawberry Mansion (Kentucker Audley et Albert Birney, 2022), le festival Grindhouse Paradise (Toulouse) nous remet un peu les pieds sur terre avec Undergods (Chino Moya, 2020) dystopie froide et fataliste dans laquelle le spectateur suit deux ramasseurs de cadavres, croisant et décroisant divers personnages et histoires.