gore


Plongé dans un violent clair-obscur noir et rouge, une femme démon ensanglantée et au visage possédé regarde droit dans l'objectif de la caméra du film Démons.

Démons 1 & 2

Alors que Carlotta réédite Démons (Demoni, 1985) et sa suite Démons 2 (1986) de Lamberto Bava, des classiques intenses et énergiques du cinéma gore. Nous avions déjà pu jeter un coup d’œil sur la copie restaurée du premier volet lors du PIFFF en décembre 2021. Produit par Dario Argento, ces films oscillent entre réflexivité et contamination, saupoudré d’une grande dose de grand-guignolesque à la Evil Dead (Sam Raimi, 1981), Gremlins (Joe Dante, 1981) ou Frissons (David Cronenberg, 1975). Par une parfaite mise en abîme, on assiste à l’exploitation bis dans toute sa splendeur. Lamberto Bava pastiche les codes en même temps qu’il rend un splendide hommage à l’héritage de ses prédécesseurs, notamment son père, Mario Bava, l’inventeur du giallo.


Scène du film The Sadness où un jeune homme tente de fuir en moto un groupe d'infectés dans la rue.

The Sadness

Premier film de son réalisateur, Rob Jabbaz, The Sadness est une satire de la société moderne et un petit bijou gore dont la vision peut provoquer des malaises aux spectateurs qui oseraient s’y frotter. Âmes sensibles s’abstenir.


Psycho Goreman

Le festival Grindhouse paradise s’est offert une petite parenthèse d’humour intergalactique en diffusant le film canadien Psycho Goreman (Steven Kostanski, 2020). L’histoire tourne autour de Mimi, enfant fantasque accompagnée de son frère Luke, qui trouve dans son jardin une pierre magique capable de contrôler un extraterrestre cruel et sanguinaire. Ce scénario vous semble complètement infantile, digne des vieux dessins animés des années 80/90 ? C’est normal, c’est le but totalement assumé de ce long métrage complètement psychédélique. Avec le gore en plus.


Une femme blonde gît dans une grange plongée dans la pénombre, seule la lumière de la lune vient éclairer le visage et la poitrine ensanglantée de la victime, scène du film Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff.

Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff

Le descendant du diabolique Zaroff se bat contre ses propres démons et les tendances sadiques de sa lignée. Voilà en somme le programme de cette revisite Bis, horrifique et érotique du classique américain des années trente, proposé dans une restauration en 4K par le Chat Qui Fume.


Bone Tomahawk

Trainés sur le bitume s’était forgé chez certains de nos rédacteurs une place de choix parmi leurs Films qui n’ont pas fait genre de 2019. Il était pourtant loin d’être le coup d’essai de son réalisateur Craig S. Zahler. Parce qu’on l’aime bien, et Halloween oblige, on ne résiste pas à l’envie de vous parler de son premier long-métrage : le western épouvantable – dans le meilleur sens du terme – Bone Tomahawk.


Tous les personnages de Shakespeare's shit storm en costume de soirée recouverts d'excréments, sur fond noir.

Shakespeare’s Sh*tstorm

Annoncé comme le dernier film de la carrière prolifique de son fou fieffé réalisateur, Shakespeare’s Sh*tstorm (2020) permet à Lloyd Kaufman de revisiter à nouveau l’une des pièces maîtresses de l’auteur britannique après son Tromeo et Juliet (1996). Ici c’est donc La Tempête qui se voit vitriolé par le trublion punk. Retour, dans le cadre de sa présentation en compétition à l’Etrange Festival, sur cette œuvre bien compliquée à aborder.