érotique


Caligula – The Ultimate Cut

Le film maudit de Tinto Brass fait l’objet d’une nouvelle version, en salles en France depuis juin. Alors qu’on ne pouvait s’y rendre qu’au titre de la curiosité de voir un objet de culte très moyen sur grand écran, la transformation du projet par Thomas Negovan a réussi l’exploit de faire d’une série B ratée un chef-d’œuvre impérial qui hante bien après sa projection : critique de Caligula – The Ultimate Cut.

Plan composé comme un tableau sur une salle du palais impérial, dans lequel Caligula, son épouse, et plusieurs serviteurs reçoivent la visite du conseiller Longinus ; la pièce est décorée par des longs rideaux roses ; scène de Caligula - The Ultimate Cut.

Les quatre loubards du film Brigade des Mœurs de Max Pecas, posent sur le motos armés, l'air provocateur, vêtus de leurs blousons noirs.

Brigade des Moeurs

Max Pécas. La simple évocation de ce nom pourrait faire fuir les plus téméraires des amateurs de bis, et fleure bon un cinéma qui ne s’encombrait pas de finesse et de savoir-faire. Avec Brigade des mœurs (1984), il tentait un virage entre deux gauloiseries, remis à l’honneur par une nouvelle édition signée Le Chat qui fume.


Eyes Wide Shut

Reclus, mégalo, obsessif, perfectionniste, controversé, subversif… Les adjectifs ne manquent pas pour décrire le génie de Stanley Kubrick et son dernier opus condense tout cela à la fois. Tourné treize ans après Full Metal Jacket (1987), Eyes Wide Shut est sans conteste – ex-aequo avec 2001, L’Odyssée de l’espace (1968) – l’un de ses films les plus mystérieux. Cette adaptation de la nouvelle Rien qu’un rêve (1926) d’Arthur Schnitzler – roman qui met en scène un couple qui évoque leur fantasme – prend comme cadre un New York éclairé par les douceurs trompeuses de Noël.

Gros plan sur le visage de Nicole Kidman l'air absent, tourné vers un miroir, tandis qu'à l'arrière-plan Tom Cruise l'embrasse dans le cou ; plan issu du film Eyes Wide Shut.

Un pied posé sur le meuble devant elle, Sylvia Krystel est assise dans une pièce qui ressemble à une loge, avec un grand miroir ; elle porte une simple robe légère dévoilant ses jambes ; plan du film Emmanuelle réalisé par Just Jaeckin.

Emmanuelle

Phénomène de société, film érotique dépassé, évocation bien sentie des affres de l’amour libre, mythe désuet ou au contraire légende méritée ? Emmanuelle (1974) de Just Jaeckin est un peu de tout ça : critique à l’occasion de la sortie d’un director’s cut remasterisé chez Studio Canal. Faites l’Amour pas la paire Même les icônes peuvent se faner vite. Comme l’évoque l’auteure Camille Emmanuelle dans l’entretien proposé en bonus, Emmanuelle (Just Jaeckin, 1974) est peut-être […]


Le couteau sous la gorge

Le Chat qui Fume nous a habitué ces dernières années à nous faire redécouvrir l’œuvre souvent méprisée et pourtant ambitieuse de Claude Mulot. Les ressorties de La Rose écorchée, Les Charnelles ou encore La Saignée prouvaient qu’il y avait autre chose à retenir de cette œuvre étrange et malheureusement dans l’ensemble inaboutie, que ses collaborations avec Max Pécas, ou sa carrière dans le X sous pseudonyme. C’est dans cette optique que l’éditeur nous gratifie d’une belle édition d’un de ces derniers films, Le Couteau sous la Gorge, qu’on avait pu déjà découvrir lors de la dernière édition de l’étrange Festival.

Une femme est étranglée, allongée sur l'herbe, par un homme tout vêtu de noir, scène du film Le couteau sous la gorge.

Un homme, voyeur, observe à travers les feuilles d'une plante dans le film Les charnelles.

Les charnelles

Après “La Saignée” et “La Rose Ecorchée”, Le Chat qui Fume continue dans sa démarche de réhabilitation du cinéaste français Claude Mulot en éditant dans un somptueux coffret Blu-Ray/UHD un film simili-érotique titré “Les Charnelles”, mais avant tout, un long-métrage considérablement plus faible que les deux autres.