Lamberto Bava


Blastfighter

Prenez un beau gosse au regard ténébreux, affublez-le d’une histoire tragique, collez-lui un passage du côté obscur, un fardeau de culpabilité et des méchants caricaturaux qui ne veulent pas le laisser se repentir en paix. Ajoutez-y une jolie jeune femme, quelques amitiés viriles, un trou perdu, et vous obtenez ainsi le décor idéal d’un film d’action où ça canarde à souhait. Le Chat Qui Fume exhume aujourd’hui cette « pépite » tournée par Bava Jr., témoin d’un certain cinéma d’exploitation italien qui mangeait à tous les râteliers, non sans une certaine efficacité.

Blastfighter Michael Sopkiw

Plongé dans un violent clair-obscur noir et rouge, une femme démon ensanglantée et au visage possédé regarde droit dans l'objectif de la caméra du film Démons.

Démons 1 & 2

Alors que Carlotta réédite Démons (Demoni, 1985) et sa suite Démons 2 (1986) de Lamberto Bava, des classiques intenses et énergiques du cinéma gore. Nous avions déjà pu jeter un coup d’œil sur la copie restaurée du premier volet lors du PIFFF en décembre 2021. Produit par Dario Argento, ces films oscillent entre réflexivité et contamination, saupoudré d’une grande dose de grand-guignolesque à la Evil Dead (Sam Raimi, 1981), Gremlins (Joe Dante, 1981) ou Frissons (David Cronenberg, 1975). Par une parfaite mise en abîme, on assiste à l’exploitation bis dans toute sa splendeur. Lamberto Bava pastiche les codes en même temps qu’il rend un splendide hommage à l’héritage de ses prédécesseurs, notamment son père, Mario Bava, l’inventeur du giallo.


Baiser Macabre

Première réalisation pour le fils de Mario Bava, Baiser Macabre ressort aujourd’hui dans une belle édition combo DVD/Bluray. L’occasion pour tout aficionado du giallo de redécouvrir une œuvre méconnue du réalisateur de Démons, malheureusement loin du niveau des réalisations du paternel. Au nom du père Jane Barker mène une double vie : mère aimante et femme attentionnée le jour, elle se transforme en maîtresse sulfureuse la nuit. Ce n’est pas du goût de sa fille qui finit un beau […]