zombie


Sous un ciel étrangement rouge, sur un boulevard de grande ville américaine avec des buildings au loin, une femme à moto attend de redémarrer aux côtés d'une voiture sans passager ni conducteur ; plan extrait du film La Nuit de la Comète.

La Nuit de la Comète

Rares sont les quinquagénaires qui se souviennent avoir emprunté dans les années quatre-vingt, au vidéo-club du coin, une VHS nommée La nuit de la comète (Thom Eberhardt, 1984). En effet, le film n’a jamais été exploité sur grand écran chez nous, inexplicablement, alors qu’il bénéficie d’un statut d’œuvre culte outre-Atlantique. On peut facilement retrouver les traces de cet objet de curiosité sur la toile, quand la CBS/FOX le vendait en France comme un spectacle post apocalyptique peuplé de zombies cannibales. Ce qu’il n’est en aucune façon, ainsi que le spectateur hexagonal va pouvoir le constater grâce à la sortie chez Rimini Editions d’un combo Blu-ray / DVD.


Un mort-vivant squelettique apparaît sur une télévision des années 80 en noir et blanc dans le film The Video Dead.

The Video Dead

A l’occasion de la sortie de The Video Dead (Robert Scott, 1987) en blu-ray chez Le Chat qui Fume on revient sur ce film qui réussit à ne pas correspondre à nos attentes tout en les comblant parfaitement… Si le côté “video” vous laissera un peu sur votre faim, le côté “dead”, quant à lui, est un régal ! En effet, le film respecte les codes du film de zombies de série B, mais il les subvertit également pour venir nous faire cette proposition déroutante : et si les zombies n’étaient pas aussi dénués d’humanité qu’on pourrait le penser ?


Scène du film The Sadness où un jeune homme tente de fuir en moto un groupe d'infectés dans la rue.

The Sadness

Premier film de son réalisateur, Rob Jabbaz, The Sadness est une satire de la société moderne et un petit bijou gore dont la vision peut provoquer des malaises aux spectateurs qui oseraient s’y frotter. Âmes sensibles s’abstenir.


On expulse un vieillard en cannes d'une représentation en plein air ; le viel homme est poussé en hurlant entre de nombreux bancs vides dans le film The Amusement Park.

The Amusement Park

Après un passage par l’Etrange Festival c’est au Fifigrot (aussi connu sous le nom de Festival du Film Grolandais) que le public toulousain a enfin eu la possibilité de découvrir ce petit film de commande proposé par la communauté religieuse luthérienne à un grand maitre du film d’horreur : George A. Romero. Retour sur ce moment de cinéma triste et malaisant, retrouvé par sa veuve, Suzanne Desrocher-Romero, un an après la mort de son mari.


Virus Cannibale

Dans l’esprit des cinéphages, Bruno Mattei est un réalisateur de navets d’un côté, ou le grand porte-étendard du bis pour d’autres. C’est oublier que le bonhomme eut une incroyable carrière, bien plus riche qu’il n’y paraît, et pleine de bobines désormais incontournables. Et ce dernier signa au tout début des années 80 un incontournable des bouffeurs de VHS avec Virus Cannibale, pot mêlé de tous les styles qui ont constitué l’horreur à l’italienne. Rimini Editions nous invite donc à réévaluer l’œuvre d’un bricoleur généreux, chaînon manquant des filons de l’âge d’or du bis transalpin.