Grindhouse Paradise Festival


[Carnet de Bord] Grindhouse Paradise • Jours 3 & 4

Parce que mes explorations dans le paradis du genre ne trouvent pas de repos, me voici prête à découvrir de nouveaux spécimens parfois à fourrure, possiblement purulents, souvent indéterminés venant du froid, du désert, parfois du passé voir même de l’espace. Suite et fin de mon compte rendu du Grindhouse Paradise (Toulouse).

Un chien et un chat sont assis dans ce qui semble être un tribunal, plongé dans des ténèbres dont on ne perçoit vaguement que le public derrière, constitué de castors ; scène issu du film Hundred of Beavers projeté au Grindhouse Festival 2024.

Une femme tend la main devant elle, dans le vide un sourire à la fois heureux et dans l'appréhension, dans le film The cuckoo's curse diffusé au festival Grindhouse Paradise 2024.

[Carnet de bord] Grindhouse Paradise • Jours 1 & 2

Tremble ville rose ! Les portes de l’American Cosmograph se métamorphosent pour 4 jours en portail sur un univers parallèle aux couleurs cyberpunk, peuplé de spectateurs avides de découvrir le panorama mondial du cinéma de genre. Pour la cinquième année consécutive, le trio du Grindhouse Paradise nous a ramené le meilleur de ses visionnages et de ses voyages dans le monde fantastique du cinéma de genre.


Megalomaniac

Retour sur le festival Grindhouse Paradise à Toulouse qui avait eu le culot de projeter en fin de soirée le film sombre et suintant Megalomaniac (Karim Ouelhaj, 2002), narrant les chroniques criminelles d’un tueur en série et de sa discrète sœur. Une œuvre désespérée à ne pas mettre devant tous les yeux, visible aujourd’hui sur la plateforme Shadowz.

Des silhouettes errent tête baissée dans un tunnel d'égout plongé dans une lumière rouge dans le film Megalomaniac.

Soft and Quiet

Retour sur le Grindhouse Paradise cuvée 2023 qui a eu lieu du 13 au 16 Avril à Toulouse, et sur son film d’ouverture, Soft and quiet (Beth de Araùjo, 2022) qui malmène son duo de victimes faisant face à un escadron de barbies fascistes bien décidées à leur mener la vie dure… Peut-être un peu trop.


Frank & Zed

Les fans de sang et de tripes vont en avoir pour leurs deniers avec cette production anglaise, Frank & Zed (Jesse Blanchard, 2020), délire gore et régressif qui hurle son amour pour le cinéma gothique et le Muppet Show. On vous parle de ce film délirant vu au Festival Grindhouse Paradise de Toulouse.

La marionnette difforme du film Frank & Zed, composée de chairs en sang, d'un oeil, et d'une chevelure anarchique.

Les deux plongeurs du film The Deep House, réalisé par Alexandre Bustillo et Julien Maury, atteignent une voiture immergée qu'ils inspectent avec des lampes-torche.

[Entretien] Alexandre Bustillo & Julien Maury, en profondeur

Les prolifiques Alexandre Bustillo et Julien Maury comptent parmi les piliers du genre « frontal » en France. L’an dernier, ils ont certainement signé leur meilleur film avec The Deep House, un concept fou d’urbex dans une maison hantée engloutie au fond d’un lac. Le scénario est dégraissé et rigoureux, la technicité et le découpage y sont irréprochables et le production design clairement magnifique. Les deux collaborateurs font preuve d’une indéniable générosité bis, avec un sens du suspense étouffant et une claustrophobie qui montent dans un crescendo incroyable – on n’avait pas été aussi oppressés dans le genre depuis The Descent (Neil Marshall, 2005). On a eu la chance de les croiser en clôture du Festival Grindhouse Paradise 2021 et de pouvoir discuter avec eux.