Archives de l’année : 2023


Plan rapproché-épaule sur l'actrice Madison Baines, apeurée au téléphone, dans le film The Sacrifice Game.

The Sacrifice Game

Premier film en compétition au PIFFF cette année, Le deuxième long-métrage de l’Américaine Jennifer Wexler rend un hommage appuyé au cinéma d’horreur des années 1970 avec un home invasion dans un orphelinat hanté sur fond de rituels démoniaques. Une proposition alléchante sur le papier qu’il nous tardait de découvrir sur l’écran du Max Linder !


Une jolie femme blonde pose avec une pioche dans l'emplacement d'un cercueil, et nous regarde avec un léger sourire ; scène de Nekromantik 2.

Nekromantik 1 & 2

ESC et Shadowz ont frappé un grand coup : après une petite bataille, les deux structures ont enfin réussi à concocter une édition assez ultime du diptyque morbide Nekromantik (1987) et Nekromantik 2 (1991) conçues par le culte mais fort discret Jörg Buttgereit. Entre provocations de série B sans le sou, et objets expérimentaux bousculant franchement le rapport du spectateur aux interdits, on plonge dans ces deux morceaux de chair putride. Amor Mortis En novembre […]


Marcel le coquillage dans les airs, utilise un paquet de bonbons en guise de parachute.

Marcel le coquillage (avec ses chaussures)

Il est de ces films qui vous bouleversent tant qu’ils vous emmènent en des lieux où les émotions annihilent la réflexion théorique, abandonnée à la porte des rires et des larmes. Ces films-béquilles ou de chevet qui vous réapprendront à marcher à chaque étape de votre vie et envahissent les critiques d’une subjectivité aveugle au risque publicitaire. A l’approche de noël, revenons sur Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (Dean Fleischer Camp, 2023), probablement le plus grand des petits phénomènes de l’année.


Contre-plongée sur Martin Jauvat, souriant en jogging rose, et Mahamadou Sangaré, soucieux en jogging bleu, marchant dans le film Grand Paris.

[Entretien] Martin Jauvat, Hors Zone

Grand Paris, le premier long métrage de Martin Jauvat suivant les aventures de Renard et Leslie, deux habitants de Chelles partant à l’aventure au fil des transports en commun de la région Ile de France, était sans doute une des propositions les plus audacieuses de l’année mêlant comédie, aventure et science- fiction. Alors que la fin d’année approche, et avec elle la saison des prix et des « tops 10 », Fais Pas Genre a proposé un entretien à Martin Jauvat pour discuter de son étonnant premier film.


Les trois bikers en tenue fluo du film BMX Bandits posent fièrement, tout souriants, devant un port.

BMX Bandits

On a tendance à l’oublier, mais les excès des années 80 ne sont pas l’apanage des États-Unis. À l’autre bout du globe, en Australie, est apparu un genre à part entière : la Ozploitation qui verra sortir quelques petites perles comme celle qui nous intéresse aujourd’hui : BMX Bandits (Brian Trenchard-Smith, 1983), qui vient d’être réédité par Elephant Films dans un joli coffret Blu-ray.


Un homme avance à tâtons dans un cimetière aux croix de travers et plongé dans une brume épaisse ; plan du film Horror Hotel.

Horror Hotel

« Bring Your Daughter, Bring Your Daughter, To The Slaughter » ! Quelqu’un qui aurait été ado rebelle dans les années 90 aurait forcément hurlé ces paroles dans sa chambre ou sous la douche, s’imaginant sur scène avec Iron Maiden sous les acclamations de la foule. Peut-être même que ce citoyen aujourd’hui rangé et bedonnant se souviendrait-il du clip qu’il vit jadis sur MTV – contre l’avis de ses parents scandalisés – dans lequel de mystérieux extraits d’un film en noir et blanc entrecoupaient les gesticulations de Bruce Dickinson. Ce film, c’était City of The Dead (John Llewellyn Moxey, 1960), alias Horror Hotel.