Louise Camerlynck


A propos de Louise Camerlynck

Etudiante en Master 2 à l’UFR des Arts d’Amiens, Louise est atteinte d’une maladie rare qui fait que son cœur s’arrête net si elle ne regarde plus de films. Elle a appris à vivre avec et à même les apprécier, surtout quand ils sont lents, contemplatifs, introspectifs et déprimants tel un "Eternal Sunshine of the Spotless Mind". Entre mise en scène de pièces de théâtre et réalisation de podcast, elle s’intéresse au cinéma sous un prisme queer et féministe. Elle aime un peu trop l’étrange et le bizarre, si bien que si vous la croisez dans les couloirs, fuyez, pauvres fous. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/rit1i


Une scène de bal, dansent un homme en noir et une jeune femme blonde en robe blanche, dans ce qui semble être un sous-sol, éclairé par des torches, sous le regard d'un public plutôt nombreux ; scène du film La jeune fille et les paysans.

La Jeune Fille et les Paysans

Après le très remarqué La passion Van Gogh (2017), le duo DK Welchman – alors créditée Dorota Kobiela et Hugh Welchman reviennent en force avec un nouveau film d’animation en peinture suivant la méthode de la rotoscopie, La jeune fille et les paysans (2024). Croûte ou nouveau coup de maître ?


Vu de dos, le Dracula à l'apparence de monstre mi-homme mi chauve-souris observe les marins s'activer sur le bateau dans le film Le Dernier Voyage du Demeter.

Le Dernier Voyage du Demeter

Faut-il encore présenter le vampire ? Créature légendaire, archétype jungien, elle est toujours un marqueur de son époque et nous sommes à l’ère des tombeurs torturés – de Lestat de Lioncourt (Entretien avec un vampire, Anne Rice, 1976) à Damon Salvatore (The Vampire Diaries, Julie Plec, Kevin Williamson, 2009-2017), en passant par l’immanquable Edward Cullen (saga Twilight, 2009-2012)…Unanimement considéré comme à peine moyen, reconnu pour sa proposition rafraichissante de Dracula, et si Le Dernier Voyage du Demeter (André Øvredal, 2023) avait plus à offrir qu’il n’y paraît ?


[Lecture] Le cinéma de genre au féminin

De l’exploitation la plus régressive à l’elevated horror la plus – soi-disant – intellectuelle, le cinéma de genre a de bien nombreuses fois instrumentalisé les femmes au nom de sulfureux mélanges d’Eros, de Thanatos et de fluides corporels divers. Publié en milieu d’année 2023 par Jaguarundi Editions, Le cinéma de genre au féminin propose un tour d’horizon de réalisatrices francophones qui changent la donne.


La famille de sans-abris de Tokyo Godfathers pose fièrement, avec le sourire, dans leur "chez eux" : une décharge.

Tokyo Godfathers

Dans l’ombre de Perfect Blue (1997) et Paprika (2006) se terrent deux longs-métrages de Satoshi Kon : Millenium Actress (2002) et Tokyo Godfathers (2003). Ce dernier, inconsidéré à l’époque de sa sortie, anomalie dans sa filmographie, se voit peu à peu rétablir ses lettres d’or par une communauté de cinéphiles passionnés et fidèles. Quoi de plus beau comme cadeau de noël que de vous inviter à (re)découvrir un des chefs d’œuvre (c’est peu dire, il n’a fait que ça) trop souvent mis de côté d’un des plus grands réalisateurs de cinéma d’animation japonais ?


Marcel le coquillage dans les airs, utilise un paquet de bonbons en guise de parachute.

Marcel le coquillage (avec ses chaussures)

Il est de ces films qui vous bouleversent tant qu’ils vous emmènent en des lieux où les émotions annihilent la réflexion théorique, abandonnée à la porte des rires et des larmes. Ces films-béquilles ou de chevet qui vous réapprendront à marcher à chaque étape de votre vie et envahissent les critiques d’une subjectivité aveugle au risque publicitaire. A l’approche de noël, revenons sur Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (Dean Fleischer Camp, 2023), probablement le plus grand des petits phénomènes de l’année.


Les quatre tortues ninjas de Ninja Turtles : Teenage Years posent sur un toi de nuit, prêtes au combat, tandis qu'une pleine lune luit derrière eux.

Ninja Turtles : Teenage Years 1

Entre les robots de l’espace qui se changent en voitures et les poupées névrosées par leurs pieds plats, les vendeurs de jouets investissent dans leur « Cinematic Universe », l’occasion de replacer sur le devant de la scène de vieilles licences. Les Tortues Ninja en ont profité pour lancer leur « opération repopularisation » et participent avec Ninja Turtles : Teenage Years (2023) d’une mutation du cinéma d’animation.