Shadowz


L'acteur Karim Barras allongé sous une lumière rose fluo, les mains en l'air, effrayé, dans le film The Belgian Wave.

The Belgian Wave

L’année 2023 marque les 34 ans d’un fait divers qui a secoué le plat pays : entre 1989 et 1991, des objets volants non identifiés auraient été aperçus dans le ciel belge. Cet événement, connu sous le nom de la “Vague Belge d’ovnis”, bien qu’ayant marqué les esprits, n’avait pas encore inspiré le monde du 7e art. C’est désormais chose faite avec The Belgian Wave (Jérôme Vandewattyne, 2023), qui sort sur Shadowz en ce 24 novembre.


Une jeune femme hilare marche dans le désert portant une robe blanche ensanglantée dans le film The Outwaters.

The Outwaters

Les déserts sont des endroits dangereux. Si vous ne l’aviez pas déjà compris après les deux versions de La colline a des yeux – par Wes Craven en 1977 et par Alexandre Aja en 2006 – The Outwaters (Robbie Banfitch, 2022) pourra peut-être enfin vous en convaincre. À mi-chemin entre le found footage et l’horreur cosmique, cette proposition complètement démente, projetée lors l’édition 2023 du BIFFF et qui nous est proposée sur Shadowz en ce 30 octobre, dépeint un road trip entre ami.es qui tourne au cauchemar.


Une main gantée de scientifique tient la patte d'un triton à taille presque humaine dans le film The Newt Congress sélectionné au festival Court-Métrange.

[Carnet de bord] Festival Court Métrange • Jours 6 à 9

Après deux carnets de bord bien touffus et tandis que la version « physique » du festival a déjà achevé ses portés et proclamé ses grands vainqueurs, le festival Court-Métrange en ligne sur la plateforme Shadowz s’est lui poursuivi jusqu’au dimanche 8 octobre. Les quatre derniers jours de programmation vous sont donc restitués avec le retard nécessaire à prendre du recul sur la richesse et l’éclectisme d’une sélection qui continue de placer Court-Métrange comme un des nécessaires bastions des cinémas de genre(s) en France.


Dans le film Deadware, un homme et une femme font une partie de Ouija sur un écran d'ordinateur.

Deadware

Après les téléviseurs qui font peur – Poltergeist (Tobe Hooper, 1982), Videodrome (David Cronenberg, 1983), Ring (Hideo Nakata, 1998), pour ne citer que ceux-là – le cinéma d’horreur est passé à l’ère numérique et tente désormais de nous faire frissonner avec des ordinateurs maudits. Dans le cas de Deadware (Isaac Rodriguez, 2021), que Shadowz nous propose de (re)découvrir, il s’agit d’un jeu en ligne hanté qui vient tourmenter deux pauvres jeunes personnes. Dommage qu’il ne parvienne pas à tourmenter les spectateur.trices…


Plan rapproché-épaule sur une jeune fille portant un masque tribal asiatique faisant penser à un lion dans le film Nian pour notre carnet de bord Court-Métrange 2.

[Carnet de bord] Festival Court Métrange • Jours 4 et 5

Quelle tempête ce Court-Métrange. L’Ouverture nous avait happés, l’Animation entraînés et le Double un peu laissés à la dérive. Et voilà que les vents se lèvent de nouveau. L’aquilon menaçant de l’Ailleurs et le mistral tourbillonnant du Mythe. Bien que bousculés par ces bourrasques ininterrompus, celles-ci nous ont permis de nous envoler loin, bien loin du confinement de notre visionnage à domicile. Terres inconnues, univers parallèles, monstres passés et futurs, inextricables malédictions… Après avoir été ballotés partout et emportés si haut, nous voilà relâchés, en chute libre, profitant de ce dangereux instant de liberté pour ancrer profondément dans nos mémoires, et peut-être dans les étoiles, ces fabuleuses images qui nous avaient été offertes et les noms de leurs responsables. Avant que la houle ne reprenne ou que nous atteignions le sol, nous aimerions partager avec vous un peu de notre ballet aérien.


[Carnet de bord] Festival Court Métrange • Jours 1 à 3

Une fois n’est pas coutume, on se jette à nouveau dans la sélection du festival Court-Métrange de Rennes, un de nos trop rares évènements uniquement dédiés aux courts-métrages de genre(s). Mais cette fois-ci, c’est pour la nouveauté de cette année : le partenariat du festival avec la plateforme de screaming Shadowz, qui diffuse en ligne la sélection du 26 septembre au 8 octobre. Fais Pas Genre livre son carnet de bord de cette plongée qui s’annonce aussi mouvante que belle.


Des silhouettes errent tête baissée dans un tunnel d'égout plongé dans une lumière rouge dans le film Megalomaniac.

Megalomaniac

Retour sur le festival Grindhouse Paradise à Toulouse qui avait eu le culot de projeter en fin de soirée le film sombre et suintant Megalomaniac (Karim Ouelhaj, 2002), narrant les chroniques criminelles d’un tueur en série et de sa discrète sœur. Une œuvre désespérée à ne pas mettre devant tous les yeux, visible aujourd’hui sur la plateforme Shadowz.


Une jeune femme brune vomit dans un saladier, devant la porte ouverte de son frigo plein ; scène de nuit du film The Feast.

The Feast

Découvert lors de sa première français au PIFFF en 202 et disponible désormais sur Shadowz, The Feast (Lee Haven Jones, 2021) s’attarde sur la préparation d’un repas au sein d’une famille aisée – mais loin d’être irréprochable – venue s’isoler dans leur maison en pleine lande austère, celle du Pays de Galle. Au milieu de cette intensité toxique, la jeune Cadi (Annes Elwy) est engagée pour faire le service.  Saupoudré de dialogues en gallois, le premier long-métrage de Lee Haven Jones croise ses thématiques folk avec les codes du film d’horreur pour livrer une parabole sociologique. Cette fable scandinave nous amène à questionner une appellation récente, l’elevated horror.