Jean-Philippe Haas


A propos de Jean-Philippe Haas

Jean-Philippe est tombé dans le cinéma de genre à cause d’Eddy Mitchell et sa Dernière Séance, à une époque lointaine dont se souviennent peu d’humains. Les monstres en caoutchouc et les soucoupes volantes en plastique ont ainsi forgé ses goûts, enrichis au fil des ans par les vampires à la petite semaine, les héros mythologiques au corps huilé, les psychopathes tueurs de bimbos et les monstres préhistoriques qui détruisent le Japon. Son mauvais goût notoire lui fait également aimer le rock prog et la pizza à l’ananas. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/ris8C


L’Avion de l’Apocalypse   Mise à jour récente !

Umberto Lenzi n’est pas réputé pour verser dans l’horreur, mais que voulez-vous ma p’tite dame, au début des années quatre-vingts et du déclin du cinéma populaire italien, il faut bien s’adapter à la demande. Entre deux films de cannibales – une « mode » lancée par Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato) en 1980 – il réalise L’avion de l’apocalypse (1980), emballé par Artus dans un bien joli coffret Blu-ray/DVD. Mine de rien, cette très modeste série B encensée par Quentin Tarantino fait figure d’OVNI dans le genre usé jusqu’à la corde des histoires de zombies.

L'Avion de l'apocalypse Umberto Lenzi Hugo Stiglitz

Vus de l'intérieur d'une large grotte, sept anges, en contre-jour, portent un huitième avec des cordes, beaucoup plus bas, sous un ciel orangé ; plan du film d'animation Les maîtres du temps.

Les Maîtres du Temps   Mise à jour récente !

En 1973, La planète sauvage , Prix spécial du jury à Cannes, révèle René Laloux au grand public. Bien que la production de ce film d’animation fut un parcours du combattant pour son réalisateur et que, de son point de vue, c’est plutôt Roland Topor qui en récolta la gloire, il n’en est guère échaudé et va se lancer dans un nouveau projet fou : adapter les autres romans de Pierre Pairault, alias Stefan Wul, pour la télévision.


The History of Metal and Horror

Cela semble évident énoncé ainsi, mais l’horreur graphique et la musique métal ont toujours entretenu de solides affinités, même s’il n’est pas si fréquent d’entendre le vrombissement d’un riff ravageur dans les bandes originales des films de ce genre. Ce lien de parenté, exposé avec humour par Gojira lors de la cérémonie d’ouverture des JO, est débattu en long et en large par les intervenants du documentaire de Mike Schiff, The History of Metal and Horror (2022) actuellement disponible sur la plateforme Shadowz.

Le réalisateur Mike Schiff de The history of metal and horror pose avec Alice Cooper.

Un Quetzalcóatl géant au-dessus des buildings dans le film Épouvante sur New York.

Épouvante sur New York

Après “Meurtres sous contrôle” (1976), Rimini poursuit sa réédition des films de Larry Cohen avec “Épouvante sur New York” (1982) dans un joli combo DVD/Blu-ray agrémenté d’un livret de 24 pages signé Marc Toullec. Mêlant horreur, fantastique et science-fiction, ce petit bijou est un véritable manuel de la débrouille à destination des réalisateurs désargentés.


La malédiction des morts-vivants

La tétralogie des Templiers de Amando de Ossorio fait partie des incontournables du cinéma d’horreur espagnol des années soixante-dix qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, fut l’un des plus prolifiques entre 1968 et 1975. Reprenant quelques grandes lignes de l’histoire, Raffaele Picchio tente l’hommage dans La malédiction des morts-vivants (2020), édité pour la première fois chez nous par Le Chat Qui Fume.

Gros plan sur un squelette angoissant, portant une fine barbe grise cape noire, dans le film La Malédiction des morts-vivants.

Gros plan sur le monstre du film The Nest.

The Nest

Premier long-métrage de Terence H. Winkless, “The Nest” (1988) est parfois connu en France sous le nom de “Voyage au bout de l’enfer”, un titre passe-partout beaucoup moins parlant que l’original qui signifie « Le Nid ». Le Chat Qui Fume offre aujourd’hui un Blu-ray mérité à cette petite production Corman certes typique de l’époque mais pas tout à fait comme les autres.