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Sous un ciel étrangement rouge, sur un boulevard de grande ville américaine avec des buildings au loin, une femme à moto attend de redémarrer aux côtés d'une voiture sans passager ni conducteur ; plan extrait du film La Nuit de la Comète.

La Nuit de la Comète

Rares sont les quinquagénaires qui se souviennent avoir emprunté dans les années quatre-vingt, au vidéo-club du coin, une VHS nommée La nuit de la comète (Thom Eberhardt, 1984). En effet, le film n’a jamais été exploité sur grand écran chez nous, inexplicablement, alors qu’il bénéficie d’un statut d’œuvre culte outre-Atlantique. On peut facilement retrouver les traces de cet objet de curiosité sur la toile, quand la CBS/FOX le vendait en France comme un spectacle post apocalyptique peuplé de zombies cannibales. Ce qu’il n’est en aucune façon, ainsi que le spectateur hexagonal va pouvoir le constater grâce à la sortie chez Rimini Editions d’un combo Blu-ray / DVD.


Au milieu de stèles de couleur sable, Rock Hudson serre la main d'un extraterrestre, humanoïde au visage comme de la cire, et portant une toge blanche ; plan issu des Chroniques martiennes.

Les Chroniques Martiennes

Transposer à la télévision un classique de la littérature de science fiction est un exercice des plus périlleux. Certains s’y sont cassés les dents (mention spéciale pour la calamiteuse mini-série Dune de John Harrison en 2000 et sa suite non moins calamiteuse) pendant que d’autres s’en sont mieux tirés au prix parfois de nécessaires adaptations (par exemple Silo, Morten Tyldum, 2023 ou encore Le maître du haut château, Frank Spotnitz, 2015-2019). Les chroniques martiennes (Michael Anderson, 1980), qui ressortent en DVD et pour la première fois en Blu-ray chez Rimini, ont quant à elles le séant entre deux planètes.


La petite Audrey Rose effrayée tente de s'échapper de sa chambre plongée dans une lumière rose, en criant et posant ses mains sur la vitre ; derrière elle ses parents s’apprêtent à l'en empêcher.

Audrey Rose

Dans le sillage de grands classiques de l’horreur des années 70 à base de possessions démoniaques, nombres de cinéastes ont tenté leur chance pour surfer sur la vague. Le grand Robert Wise s’y est aussi essayé avec Audrey Rose (1977), réédité aujourd’hui par Rimini Éditions, avec une certaine réussite artistique…


Un homme descend un petit escalier, de nuit, sous une enseigne Café Bar dans le film noir La ville captive.

La Ville Captive

Au sein d’une filmographie ponctuée par tant de chefs-d’œuvre indémodables, Robert Wise aura disséminé quelques petites pépites moins connues mais tout aussi percutantes. C’est le cas du film qui nous intéresse aujourd’hui, La Ville captive, sorti en 1952, et qui s’inscrit dans un versent résolument réaliste de son œuvre… La sortie d’une belle édition concoctée par Rimini permet de (re)découvrir ce joli film noir.


Une adolescente mange une pomme assise dans un parc vert, elle regarde vers nous, dans une moue fermée ; scène du film Sweet sixteen.

Sweet Sixteen

Pour ses quarante ans, Sweet Sixteen (Jim Sotos, 1983) est édité dans un très beau coffret par Rimini Éditions, comprenant le DVD et le blu-ray du film ainsi qu’un livret d’une vingtaine de pages sur la genèse du film. L’occasion de revenir sur ce slasher méconnus aux accents nanardesques, né dans le sillage des œuvres de Carpenter. Des jeunes en chaleur qui se font corriger à coups de couteau, vous en avez vu mille fois ? Pas bien grave, le film du jour ne prétend faire dans l’originalité…