Andie


A propos de Andie

Pur produit de la génération Z, Andie a du mal à passer plus d'une journée sans regarder un écran. Ses préférés sont ceux du cinéma et de la télévision, sur lesquels elle a pu visionner toutes sortes d'œuvres plus étranges et insolites les unes que les autres. En effet, elle est invariablement attirée par le bizarre, le kitsch, l'absurde, et le surréaliste (cela dit, pas étonnant lorsque l'on vient du plat pays...). Ne vous attendez surtout pas à trouver de la cohérence dans ses choix cinématographiques... Malgré tout, elle a un faible pour les comédies romantiques et les films surnaturels. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/riobs


Peaux de vaches

Premier film de la réalisatrice Patricia Mazuy, Peaux de Vaches (1989) avait marqué quelques esprits au sein de la communauté cinéphile française lors de sa sortie, avec une sélection à Un certain regard à Cannes et l’obtention du Prix du public au Festival Premiers Plans d’Angers la même année. Puis, il a disparu des radars au cours des décennies qui ont suivi… Mais un film avec une telle énergie que celui-là ne mérite pas de rester dans les cartons éternellement ! Permettez-nous de dépoussiérer cette pépite oubliée qui nous montre que l’air n’est pas forcément plus pur à la campagne.

Sandrine Bonnaire court dans les champs dans le film Peaux de vaches.

Une jeune femme se baigne dans une mare, dans le film Camping du Lac.

Camping du Lac

Dans « Camping du Lac » (Éléonore Saintagnan, 2023), il est question de se perdre, de se retrouver, et de se laisser envoûter par le charme de l’ordinaire, mais aussi par sa magie. L’ordinaire prend ici la forme d’un camping perdu au fin fond de la Bretagne, et la magie celle d’un monstre légendaire qui habiterait le lac avoisinant.


Looking for Eric

A l’occasion de l’actualité footballistique du moment, on continue notre tour d’horizon des films mêlant à leur façon, ballon rond et films de genre. Quand Ken Loach s’essaie à la comédie dramatique sportive, ça donne un film fantasque dans lequel un postier en perdition est visité par un ange gardien qui prend les traits du célèbre attaquant de Manchester United, l’incontournable Eric Cantona. Looking for Eric (2009) porte bien la patte de son réalisateur, en abordant des thèmes tels que la précarité, mais aussi la force du collectif – un élément cher au monde du football – avec une touche d’originalité qui le place finalement un peu à part dans la filmographie du plus engagé des cinéastes britanniques.

Eric Cantona joue de la trompette sur une terrasse, sous les hourras d'un supporter à ses côtés, dans le film Looking for Eric réalisé par Ken Loach.

Abigail enragée, dans les airs, attaquent quelqu'un hors-champ ; des dents de monstre déforment le visage de la jeune fille dont la robe est couverte de sang.

Abigail

Universal dépoussière un autre de ses Classic Monsters en confiant au duo Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett – responsables des derniers volets de la série des Scream et la franchise V/H/S – une réécriture de La Fille de Dracula (Lambert Hillyer, 1936). Projeté en avant-première dans le cadre du BIFFF, et disponible en salle ce mercredi, Abigail mélange subtilement les genres en ne commettant aucun faux pas. Une sortie à ne pas manquer !


Les Rats Attaquent

Le cinéma aime parfois jouer avec nos peurs en mettant en scène des animaux considérés comme effrayants par l’imaginaire collectif – serpents, requins, tiques et arachnides en tous genres, il y en a pour tous les goûts ! Les rats, rongeurs dérangeants, ne sont bien évidemment pas en reste, à l’affiche de nombreux films dont Les Rats Attaquent (Robert Clouse, 1982), une obscure série B canadienne mise à l’honneur par Rimini Éditions.

Deux rats géants dévorent le bras d'une femme hurlant à terre dans le film Les rats attaquent.

Arnold Schwarzenegger en costume de super-héros flashy rouge et or prêt à intervenir en tête d'une grande fanfare à ses couleurs, qui l'acclame, dans le film La course aux jouets.

La Course au jouet

La course au jouet (Brian Levant, 1996) ou l’histoire de pères en quête de reconnaissance prêts à employer tous les moyens nécessaires pour mettre la main sur le jouet convoité par leurs fils. Savant mélange de comédie familiale, de satire sociétale et de film d’action, ce cocktail filmique mené par nul autre qu’Arnold Schwarzenegger et produit par Chris Columbus peine parfois un peu à trouver le dosage exact, tant sur le fond que sur la forme. À consommer avec modération – ou pas, ce sont les fêtes après tout !