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Pris au piège – Caught stealing

Habitué aux pensums écrasants consacrés à des thèmes immenses, Darren Aronofsky s’aventure dans un registre où on ne l’attendait guère. Entre polar urbain et comédie noire, son dernier long-métrage s’ancre dans le New York des nineties, en hommage aux films de casse de la même époque et à leur filiation scorsésienne. Le tout dans une mise en scène virtuose bien moins nombriliste que ce qu’on aurait pu craindre, et loin de toute perspective muséale.

Austin Butler et Matt Smith marchent dans un entrepôt de stockage dont tous les box sont fermés dans le film Pris au Piège.

Scream VI

Après le film hommage Scream – le cinquième, celui de 2022 – gentiment décevant, voilà que Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett remette le couvert pour un sixième volet qui conserve l’œil dans le rétro à défaut d’imaginer l’horreur de demain. Syndrome de l’époque ou démarche sincère ? Il est permis de se poser la question quand l’une des sagas les plus pertinentes dans le commentaire cinéphile se trouve dans une telle impasse…

Le masque du tueur de Scream 6 gît sur du béton humide, après la pluie.

Robert Pattinson, avec barbe et grosse doudoune rouge, arpente un couloir blanc, la mine sombre, dans le film Good Times réalisé par les Frères Safdie.

Les Frères Safdie, princes de New-York

Entre réalisme toujours très stylisé, vagabondage au cœur de la Grosse Pomme et spirales infernales pour des personnages borderline, on va plonger dans l’alléchant cinéma des nouveaux princes du thriller noir indépendant, les plus virulents héritiers d’un certain underground new-yorkais, j’ai nommé les frères Ben et Josh Safdie. Très remarqués depuis Good Time  (2017) et clairement confirmés avec le monumental Uncut Gems (2019), les deux bonhommes abordent le cinéma comme un art quasi primitif, proche de l’énergie du street art.


The Addiction

Dès ses débuts avec The Driller Killer (1979), cet indépendant d’Abel Ferrara a régulièrement côtoyé le genre du fantastique et un an après la sortie de son Body Snatchers, L’invasion continue (1994), le cinéaste new-yorkais voit les choses en noir et blanc : Carlotta Films nous propose de redécouvrir The Addiction, ou sa relecture urbaine du mythe du vampire.

Plan rapproché-épaule sur le Christopher Walken, un peu hagard, du sang coule de sa bouche dans le film The Addiction.

Serpico, alias Al Pacino en barbu et bonnet sur la tête est au sommet d'un immeuble new-yorkais, il se penche pour observer en bas, dans la rue.

Serpico

Chef-d’œuvre du réalisateur new-yorkais Sidney Lumet, Serpico sortait dans les salles en 1975, aux États-Unis raflant l’année suivante l’Oscar du meilleur scénario original. Ce mois-ci, le long-métrage trouve une nouvelle vie dans une ressortie en 4K et Blu-ray, éditée par StudioCanal. L’occasion de se replonger dans ce film de policiers, où Al Pacino brille de mille feux.