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Le masque du tueur de Scream 6 gît sur du béton humide, après la pluie.

Scream VI

Après le film hommage Scream – le cinquième, celui de 2022 – gentiment décevant, voilà que Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett remette le couvert pour un sixième volet qui conserve l’œil dans le rétro à défaut d’imaginer l’horreur de demain. Syndrome de l’époque ou démarche sincère ? Il est permis de se poser la question quand l’une des sagas les plus pertinentes dans le commentaire cinéphile se trouve dans une telle impasse…


Robert Pattinson, avec barbe et grosse doudoune rouge, arpente un couloir blanc, la mine sombre, dans le film Good Times réalisé par les Frères Safdie.

Les Frères Safdie, princes de New-York

Entre réalisme toujours très stylisé, vagabondage au cœur de la Grosse Pomme et spirales infernales pour des personnages borderline, on va plonger dans l’alléchant cinéma des nouveaux princes du thriller noir indépendant, les plus virulents héritiers d’un certain underground new-yorkais, j’ai nommé les frères Ben et Josh Safdie. Très remarqués depuis Good Time  (2017) et clairement confirmés avec le monumental Uncut Gems (2019), les deux bonhommes abordent le cinéma comme un art quasi primitif, proche de l’énergie du street art.


Plan rapproché-épaule sur le Christopher Walken, un peu hagard, du sang coule de sa bouche dans le film The Addiction.

The Addiction

Dès ses débuts avec The Driller Killer (1979), cet indépendant d’Abel Ferrara a régulièrement côtoyé le genre du fantastique et un an après la sortie de son Body Snatchers, L’invasion continue (1994), le cinéaste new-yorkais voit les choses en noir et blanc : Carlotta Films nous propose de redécouvrir The Addiction, ou sa relecture urbaine du mythe du vampire.


Serpico, alias Al Pacino en barbu et bonnet sur la tête est au sommet d'un immeuble new-yorkais, il se penche pour observer en bas, dans la rue.

Serpico

Chef-d’œuvre du réalisateur new-yorkais Sidney Lumet, Serpico sortait dans les salles en 1975, aux États-Unis raflant l’année suivante l’Oscar du meilleur scénario original. Ce mois-ci, le long-métrage trouve une nouvelle vie dans une ressortie en 4K et Blu-ray, éditée par StudioCanal. L’occasion de se replonger dans ce film de policiers, où Al Pacino brille de mille feux.


Adam Sandler face à deux clients, tente de vendre un pendentif dans sa bijouterie, scène du film Uncut Gems.

Uncut Gems

Après le grisant mais timide Good Time (Josh & Benny Safdie, 2017), les deux frangins poursuivent naturellement leur exploration des bas-fonds new-yorkais dans leur dernier film, disponible sur Netflix. Frappant plus fort que leur précédent, Uncut Gems (2020) est un tour de force, à fois chaotique et anxiogène, des montagnes russes dont personne n’échappe. Bling-bling et coloscopie Uncut Gems est une expérience éreintante. Ça s’insulte, ça se téléphone, ça se bagarre, ça trafique et ça […]


Les Anges de la Nuit 1

Deuxième long-métrage de Phil Joanou, Les Anges de la Nuit sortait en 1990 aux États-Unis et rassemblait toute une génération d’acteurs du cinéma américain : Sean Penn, Gary Oldman, Ed Harris, Robin Wright, John C. Reilly et John Turturro…Rien que ça ! Alors que sortait quelques jours seulement avant Les Affranchis de Martin Scorsese, peut-on affirmer que Les Anges de la Nuit possède autre chose qu’un joli casting à présenter aux spectateurs avides d’histoires de […]


Le tueur de Maniac est un mannequin creepy (critique du film de William Lustig)

Maniac (1980) 2

Le Chat qui fume tape une nouvelle fois en plein dans le culte en offrant à Maniac (William Lustig, 1980) une édition à la hauteur de son statut. Psycho Killer ! Mais qu’est-ce-que c’est  ? Si son nom évoque peu de choses aux cinéphiles non-initiés, c’est que William Lustig n’a pas connu une carrière aussi prolifique que d’autres cinéastes américains « de genres »  de son époque. Venu à la réalisation par le cinéma pornographique […]


French Connection 7

Puisque William Friedkin a été à l’honneur cet été un peu partout sans qu’on ne sache trop pourquoi, French Connection, une de ses œuvres phares, profite naturellement d’une ressortie incontournable, indispensable, pour un film toujours aussi bouleversant. Dura lex, sed lex Visionner French Connection sans penser à son époque, à son aura, à son réalisateur ou à la recette du riz soufflé au gingembre laotien, c’est possible. French Connection ne me semble indissociable de rien, […]