Breeders
Petite production chapeautée par Charles Band via sa société Wizard vidéo et réalisée par Tim Kincaid, les éditions Le Chat qui Fume nous proposent de redécouvrir Breeders, une série B mélangeant horreur, science fiction et érotisme.
Petite production chapeautée par Charles Band via sa société Wizard vidéo et réalisée par Tim Kincaid, les éditions Le Chat qui Fume nous proposent de redécouvrir Breeders, une série B mélangeant horreur, science fiction et érotisme.
Après le film hommage Scream – le cinquième, celui de 2022 – gentiment décevant, voilà que Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett remette le couvert pour un sixième volet qui conserve l’œil dans le rétro à défaut d’imaginer l’horreur de demain. Syndrome de l’époque ou démarche sincère ? Il est permis de se poser la question quand l’une des sagas les plus pertinentes dans le commentaire cinéphile se trouve dans une telle impasse…
Entre réalisme toujours très stylisé, vagabondage au cœur de la Grosse Pomme et spirales infernales pour des personnages borderline, on va plonger dans l’alléchant cinéma des nouveaux princes du thriller noir indépendant, les plus virulents héritiers d’un certain underground new-yorkais, j’ai nommé les frères Ben et Josh Safdie. Très remarqués depuis Good Time (2017) et clairement confirmés avec le monumental Uncut Gems (2019), les deux bonhommes abordent le cinéma comme un art quasi primitif, proche de l’énergie du street art.
Dès ses débuts avec The Driller Killer (1979), cet indépendant d’Abel Ferrara a régulièrement côtoyé le genre du fantastique et un an après la sortie de son Body Snatchers, L’invasion continue (1994), le cinéaste new-yorkais voit les choses en noir et blanc : Carlotta Films nous propose de redécouvrir The Addiction, ou sa relecture urbaine du mythe du vampire.
Chef-d’œuvre du réalisateur new-yorkais Sidney Lumet, Serpico sortait dans les salles en 1975, aux États-Unis raflant l’année suivante l’Oscar du meilleur scénario original. Ce mois-ci, le long-métrage trouve une nouvelle vie dans une ressortie en 4K et Blu-ray, éditée par StudioCanal. L’occasion de se replonger dans ce film de policiers, où Al Pacino brille de mille feux.
Après le grisant mais timide Good Time (Josh & Benny Safdie, 2017), les deux frangins poursuivent naturellement leur exploration des bas-fonds new-yorkais dans leur dernier film, disponible sur Netflix. Frappant plus fort que leur précédent, Uncut Gems (2020) est un tour de force, à fois chaotique et anxiogène, des montagnes russes dont personne n’échappe. Bling-bling et coloscopie Uncut Gems est une expérience éreintante. Ça s’insulte, ça se téléphone, ça se bagarre, ça trafique et ça […]