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Jean Marais dans le film Parking, diffusé au festival Extreme Cinema : son visage est noir et blanc tandis que sa veste, rouge et noire, est en couleur (plan rapproché-épaule sur son visage interrogateur).

[Carnet de bord] Extrême Cinéma • Jours 5 à 9

Troisième carnet de bord relatant nos pérégrinations dans les salles du Festival Extrême Cinéma que nous propose la Cinémathèque de Toulouse, quatre jours supplémentaires de programmation aussi extrême qu’exceptionnelle. 


Deux jeunes adolescentes avancent dans un bar plongé dans une lumière rouge ; elles sont ensanglantées, et leur regard est hagard ; plan issu du film Réveillon sanglant.

Réveillon Sanglant

Ah le réveillon du nouvel An ! L’excuse ultime pour se goinfrer avant les bonnes résolutions, danser à la queue leu leu sans complexes la cravate sur la tête, se souhaiter avant tout la bonne santé, se faire mordre par la rampe d’escalier, finir englouti par un ascenseur… Visiblement les personnages de Réveillon sanglant (Norman J. Warren, 1987) ont une façon bien à eux de célébrer la nouvelle année. Retour sur ce petit film qui a bénéficié d’une certaine aura culte à sa sortie VHS et dans lequel le rêve ultime de tout fan de Noël est réalisé : Garder les décorations toute l’année.


Plan rapproché-épaule en contre-jour sur un homme dont la peau a fondu, ne reste que son crâne et un peu de sang et de chair marron, coulante ; issu du film Le monstre venu de l'espace.

Le Monstre qui vient de l’espace

La postérité ne l’aura pas retenu parmi les grandes figures horrifiques du cinéma des années 70/80 telles que Freddy ou Jason, mais il est un tueur qui revient en ce joli mois d’août 2023 : l’homme fondant. Héros tragique et dégoulinant du Monstre qui vient de l’espace (William Sachs, 1977), il bénéficie d’une très belle édition signée Sidonis, qui rappelle à quel point l’épouvante est un genre qui ne s’aborde pas sans quelques notions de mise en scène…


Gros plan sur le visage d'un monstre aux dents pointues et à la peau grise, portant un bonnet de Père Noël avec en fond un sapin de Noël ; issu du film Elves.

Elves

Noël est la seule période de l’année durant laquelle le spectateur lambda peut accepter sans sourciller des histoires d’amour naïves entre une business woman et son ancien petit ami resté au village. Le spectateur fan d’épouvante va plutôt en profiter pour regarder le mythe du père Noël être soumis à tout un tas d’horreurs. Mais le genre n’est pas si prolifique que ça et après quelques années à regarder Black Christmas (Bob Clark, 1974) ou Krampus (Michael Doughery, 2015) que reste-t-il à se mettre sous la dent ? Notre lectorat risque de penser qu’il a trop forcé sur le lait de poule s’il s’aventure à regarder Elves (Jeffrey Mandel, 1989), film inclassable venu des tréfonds des ténèbres de la hotte du père Noël.


Le Père Noël contre les Martiens

Premier film à représenter la figure du Père Noël au cinéma, “Le Père Noël contre les Martiens” divertira sans doute les aficionados de nanar à défaut de combler les attentes des amateurs de films de noël.