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La Mascotte

Parfois, l’argument d’un film ne tient à rien. Dans le cas de La Mascotte (Matthew Goodhue, 2024), la promesse de voir un paresseux tout mignon se mettre à zigouiller tout ce qui bouge était suffisante pour organiser une soirée visionnage décérébrée. A l’occasion de sa sortie en VOD dans notre contrée, on revient sur ce drôle d’objet.

Gros plan sur un paresseux buvant une bière, dans le film La mascotte.

Plan rapproché-épaule sur le super-vilain Ezekiel Sims, vêtu d'une combinaison verte sur laquelle sont dessinées des toiles d'araignée rouges ; à la place des yeux, deux grands ovales noirs ; extrait du film Madame Web.

Madame Web

Vous ne l’attendiez pas ? Sony vous l’offre quand même ! Madame Web (S.J. Clarkson, 2024), que personne sinon les experts ne connaissent, déboule sur les écrans, précédé d’une réputation sulfureuse de nanar de luxe. Eh bien figurez-vous que cette réputation n’était pas usurpée…


[Carnet de bord] Extrême Cinéma • Jours 5 à 9

Troisième carnet de bord relatant nos pérégrinations dans les salles du Festival Extrême Cinéma que nous propose la Cinémathèque de Toulouse, quatre jours supplémentaires de programmation aussi extrême qu’exceptionnelle. 

Jean Marais dans le film Parking, diffusé au festival Extreme Cinema : son visage est noir et blanc tandis que sa veste, rouge et noire, est en couleur (plan rapproché-épaule sur son visage interrogateur).

Deux jeunes adolescentes avancent dans un bar plongé dans une lumière rouge ; elles sont ensanglantées, et leur regard est hagard ; plan issu du film Réveillon sanglant.

Réveillon Sanglant

Ah le réveillon du nouvel An ! L’excuse ultime pour se goinfrer avant les bonnes résolutions, danser à la queue leu leu sans complexes la cravate sur la tête, se souhaiter avant tout la bonne santé, se faire mordre par la rampe d’escalier, finir englouti par un ascenseur… Visiblement les personnages de Réveillon sanglant (Norman J. Warren, 1987) ont une façon bien à eux de célébrer la nouvelle année. Retour sur ce petit film qui a bénéficié d’une certaine aura culte à sa sortie VHS et dans lequel le rêve ultime de tout fan de Noël est réalisé : Garder les décorations toute l’année.


Plan rapproché-épaule en contre-jour sur un homme dont la peau a fondu, ne reste que son crâne et un peu de sang et de chair marron, coulante ; issu du film Le monstre venu de l'espace.

Le Monstre qui vient de l’espace

La postérité ne l’aura pas retenu parmi les grandes figures horrifiques du cinéma des années 70/80 telles que Freddy ou Jason, mais il est un tueur qui revient en ce joli mois d’août 2023 : l’homme fondant. Héros tragique et dégoulinant du Monstre qui vient de l’espace (William Sachs, 1977), il bénéficie d’une très belle édition signée Sidonis, qui rappelle à quel point l’épouvante est un genre qui ne s’aborde pas sans quelques notions de mise en scène…