semaine de la critique


[Carnet de Bord] Festival de Cannes 2024 • Jours 4-6

Alors qu’au fil des jours nous nous engouffrons davantage dans le festival, que les débats sont de plus en plus vifs, la fatigue de plus en plus intense, que les courses entre les séances sont de plus en plus rapides, Fais Pas Genre continue sa plongée au coeur du 77e Festival de Cannes et à travers toutes les sélections, à la recherche de pépites comme s’il s’agissait de bons coins à champignons.

Une femme gît nue sur le carrelage d'une salle de bain, des sutures suivent les lignes de sa colonne vertébrale ; elle est au pied d'une silhouette indéfinie portant une longue tunique au motif de serpent, vue de dos ; plan de The Substance de Coralie Fargeat projeté à Cannes.

Dans une forêt ensoleillée, Simon Baur pose une main réconfortante sur son frère Raymond Baur ; tous deux sont filmés de profil, en rapproché-poitrine, par Simon Rieth.

[Entretien] Simon Rieth, le fantastique par contraste

Après avoir fait ses armes sur de nombreux courts-métrages indépendants, Simon Rieth voit son premier long-métrage Nos Cérémonies sélectionné à la 61e Semaine de la critique du Festival de Cannes en 2022. Jouissant d’une sortie discrète en mai dernier, il n’a pas cependant pas manqué de resplendir par sa proposition aussi poétique que singulière, dont nous avons eu le plaisir de discuter avec lui.


[Carnet de Bord] Festival de Cannes 2023 • Jours 0-2

Durant tout le festival de Cannes, l’équipe de Fais pas Genre ! est sur place pour prendre la température de la Croisette et repérer les films singuliers, bizarroïdes : les films qui font pas genre en somme. On vous propose donc un rendez vous bi-hebdomadaire pour lire les témoignages des aventures festivalières de nos envoyés (très spéciaux), Martin Courgeon et Pierre Jean Delvové.


Le visage de Suliane Brahim caché derrière un voile transparent et un un peu opaque dans le film La Nuée.

[Entretien] Just Philippot, esprit de synthèse

Notre dossier déjà conséquent d’Etat des lieux des cinémas de genres français avait tendance à quelque peu tourner en rond autour des mêmes constats, des mêmes espoirs… et des mêmes désillusions. Mais de toute évidence, si 2020 sera une année à oublier, 2021 sera quant à elle mémorable. Car comme Virginie, le personnage principal de La Nuée (Just Phillipot, 2020), le genre à la française a augmenté les doses, fait fructifier son vivier, injecté du sang neuf, édifié ça et là de nouvelles serres. Les sauterelles se multiplient, elles déferlent, elles ont faim. Entretien avec un affamé et son film aussi majeur que prototype.


[Entretien] Aude Léa Rapin, histoire de fantômes

Présenté à la Semaine de la Critique de Cannes en 2019, Les Héros ne meurent jamais (Aude Léa Rapin, 2020) s’est finalement frayé un chemin en salles entre deux confinements. Aude Léa Rapin y raconte l’enquête étonnante d’Alice (Adèle Haenel) sur les traces de la prétendue vie antérieure de son ami Joachim, une enquête qui les mène jusqu’en Bosnie, pays hanté par les fantômes de la guerre. Analyse d’une nouvelle incursion dans le cinéma de genres français avec sa réalisatrice.

Alice et Joachim sont assis côte à côté sur un banc dans une cité bosniaque, devant un petit parterre de verdure, scène du film Les héros ne meurent jamais pour notre interview d'Aude Léa Rapin.

Sicilian Ghost Story

Le film d’ouverture de la dernière Semaine de la Critique cannoise a pris place la semaine dernière dans la compétition du PIFFF. Les réalisateurs Fabio Grassadonia et Antonio Piazza, auteurs du génial Salvo en 2013, continuent à s’intéresser aux sordides histoires de mafia de leurs terres siciliennes en convoquant, cette fois-ci, l’univers du fantastique. Not Your Average Mafia Film La question que posent Fabio Grassadonia et Antonio Piazza interpelle : qu’est devenu le « film antimafia » ? Ce […]