polar


Jean-Paul Rouve et Guillaume Goix en plein échange, assis sur un banc, devant une habitation jaune intense ; Rouve semble expliquer quelque chose avec intensité à Goix qui ne comprend pas tout ; scène de la série Polar Park.

Polar Park (Saison 1)

Le paysage des séries en France est largement dominé par Canal+ et ses créations originales qui reviennent au cœur des discussions des sérievores. Qu’à cela ne tienne ; débarquée de nulle part et sans prévenir, la série Polar Park (Gérald Hustache-Mathieu, 2023) représente une belle surprise et entend bien remettre la chaine Arte au centre du jeu et à sa place de sérieux challenger.


Un homme descend un petit escalier, de nuit, sous une enseigne Café Bar dans le film noir La ville captive.

La Ville Captive

Au sein d’une filmographie ponctuée par tant de chefs-d’œuvre indémodables, Robert Wise aura disséminé quelques petites pépites moins connues mais tout aussi percutantes. C’est le cas du film qui nous intéresse aujourd’hui, La Ville captive, sorti en 1952, et qui s’inscrit dans un versent résolument réaliste de son œuvre… La sortie d’une belle édition concoctée par Rimini permet de (re)découvrir ce joli film noir.


Benicio Del Toro soucieux au volant d'un véhicule, plongé dans l'ombre ; seul ses yeux sont éclairés par le soleil qui luit derrière lui ; plan issu du film Reptile.

Reptile

Ce n’est pas peu dire que ce Reptile (Grant Singer, 2023) intriguait ! Une enquête policière torturée, une ambiance crépusculaire à l’américaine, un héros fatigué incarné par un Benicio Del Toro plus Droopy que jamais… N’en jetez plus : ce film était sur le papier la petite pépite à se mettre sous la dent un soir de pluie, un plaid sur les épaules…


Shailene Woodley vue de dos, en contre-jour, lève les mains en l'air, sous la lumière de lampes torches qu'on devine être celles d'agent de police, dans le film Misanthrope.

Misanthrope

Du Silence des Agneaux (Jonathan Demme, 1990), Seven (David Fincher, 1995), Usual Suspects (Bryan Singer, 1995) ou L.A. Confidential (Curtis Hanson, 1997) pour les meilleurs ; à Bone Collector (Phillip Noyce, 1999), Le Collectionneur (Gary Fleder, 1997) ou Copycat (Jon Amiel, 1996) pour les ersatz : les années 90 ont été riches en courses contre le tueur, et elles représentent encore à ce jour une sorte d’âge d’or du polar. Fincher, plus particulièrement, est celui qui a imprimé de sa patte le genre et qui continue jusqu’à son prochain The Killer qui sortira fin 2023, à le nourrir et le réinventer. Misanthrope (Damián Szifron, 2023) arrive donc comme une synthèse de tout cet héritage cinématographique en puisant ici et là le meilleur de ce cinéma nineties.


La Nuit du 12

Après un retour en force très remarqué avec Seules Les Bêtes (2019), le cinéaste Dominik Moll présente au 75e Festival de Cannes son nouveau long métrage, faux polar « classique », vraie révélation de la Sélection Officielle.


Ultime Violence

Mettant à nouveau sous les projecteurs le polar bis italien, Artus Films ressuscite deux productions tout droit issues de l’Italie des années de plomb, avec ce que cela comporte de bourrin et d’amoral : critique de la première d’entre elles, Ultime Violence, réalisé en 1977 par Sergio Grieco, avec un Helmut Berger échappé de chez son mentor Luchino Visconti.