polar


Shailene Woodley vue de dos, en contre-jour, lève les mains en l'air, sous la lumière de lampes torches qu'on devine être celles d'agent de police, dans le film Misanthrope.

Misanthrope

Du Silence des Agneaux (Jonathan Demme, 1990), Seven (David Fincher, 1995), Usual Suspects (Bryan Singer, 1995) ou L.A. Confidential (Curtis Hanson, 1997) pour les meilleurs ; à Bone Collector (Phillip Noyce, 1999), Le Collectionneur (Gary Fleder, 1997) ou Copycat (Jon Amiel, 1996) pour les ersatz : les années 90 ont été riches en courses contre le tueur, et elles représentent encore à ce jour une sorte d’âge d’or du polar. Fincher, plus particulièrement, est celui qui a imprimé de sa patte le genre et qui continue jusqu’à son prochain The Killer qui sortira fin 2023, à le nourrir et le réinventer. Misanthrope (Damián Szifron, 2023) arrive donc comme une synthèse de tout cet héritage cinématographique en puisant ici et là le meilleur de ce cinéma nineties.


La Nuit du 12

Après un retour en force très remarqué avec Seules Les Bêtes (2019), le cinéaste Dominik Moll présente au 75e Festival de Cannes son nouveau long métrage, faux polar « classique », vraie révélation de la Sélection Officielle.


Ultime Violence

Mettant à nouveau sous les projecteurs le polar bis italien, Artus Films ressuscite deux productions tout droit issues de l’Italie des années de plomb, avec ce que cela comporte de bourrin et d’amoral : critique de la première d’entre elles, Ultime Violence, réalisé en 1977 par Sergio Grieco, avec un Helmut Berger échappé de chez son mentor Luchino Visconti.


Serpico, alias Al Pacino en barbu et bonnet sur la tête est au sommet d'un immeuble new-yorkais, il se penche pour observer en bas, dans la rue.

Serpico

Chef-d’œuvre du réalisateur new-yorkais Sidney Lumet, Serpico sortait dans les salles en 1975, aux États-Unis raflant l’année suivante l’Oscar du meilleur scénario original. Ce mois-ci, le long-métrage trouve une nouvelle vie dans une ressortie en 4K et Blu-ray, éditée par StudioCanal. L’occasion de se replonger dans ce film de policiers, où Al Pacino brille de mille feux.


L'acteur Lau Ching-wan bras ballants et yeux écarquillés dans l'étroit marché couvert du film Full Alert pour notre critique.

Full Alert

Alors que l’éditeur Spectrum Films, spécialisé dans le cinéma asiatique, a la bonne idée de sortir en France des pépites du cinéma hong-kongais, comme récemment The Bride with white hair (1993) de Ronny Yu. En ce joli mai, dans quelques jours, ce sera au tour de Full Alert (1997) du grand Ringo Lam de nous parvenir en Blu-Ray.


Cape et Poignard

Les éditions Rimini sortent pour la première fois en Blu-Ray en France le beau et méconnu Cape et Poignard de Fritz Lang (1946) dans un master honorable bien que n’ayant malheureusement pas pu bénéficier d’une restauration complète. L’occasion de revenir sur ce grand film paranoïaque sur fond de course à l’arme nucléaire. Quoi de mieux à mettre sous le sapin ? Guerre Froide Commencer le visionnage d’un film d’espionnage au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, […]


Manifestation dans la série Peaky Blinders (critique)

Peaky Blinders – Saison 5

Presque deux ans après sa quatrième saison, Peaky Blinders revient cet automne sur la chaîne télévisée britannique BBC One, après de bons et loyaux services sur la BBC Two. La série gagne donc en échelon avec les années, le nombre de fans ayant amplifié grâce aux diffusions à l’internationale assurées par Netflix. Anthony Byrne, nouveau venu dans l’univers de la série, réalise l’intégralité des six épisodes, tandis que Steven Knight, créateur du show, officie toujours […]


La Saignée 1

A l’occasion de sa sortie dans un master restauré par les matous du Chat qui Fume, on vous parle d’un des meilleurs polars français, signé Claude Mulot, l’immanquable La Saignée (1971). Le Chat et le Mulot S’il reste souvent accroché et réduit à sa réputation de réalisateur de films érotiques – du fait que certains d’entre-eux aient passablement marqué les esprits tels que Sexyrella (1968) ou bien sûr le déjanté Le Sexe qui Parle (1975), […]


Le Cirque de la Peur

Les gros matous du Chat qui Fume agrandissent leur territoire à l’Allemagne et l’Angleterre, en nous offrant la possibilité de découvrir une pépite inédite du Kriminalfilm avec l’étonnant Le Cirque de la Peur (John Llewellyn Moxey, 1966). L’occasion de revenir sur les spécificités de ce genre particulièrement prolixe dans le cinéma européen de l’époque. EuropaCorp A ceux qui, par facilité ou mépris, renient le cinéma dit de « genre » au motif que ses codes […]


Mads Mikkelsen, droit dans les yeux

Mads Mikkelsen fut à l’affiche en ce début d’année 2019, de deux films qui font plutôt pas genre, le survival movie un peu vain mais pas dégueu pour autant, Arctic (Joe Penna, 2019), la plutôt médiocre production Netflix, Polar (Jonas Åkerlund, 2019) que l’autrice de cet article n’a même pas pris le temps de finir c’est dire à quel point c’est nul, ainsi que le dernier Julian Schnabel At Eternity’s Gate, lui  aussi fraîchement arrivé sur […]


Comme des chiens enragés

Le Chat Qui Fume (encore et toujours) nous lance à la tronche un polar hargneux et politique en combo DVD/Blu-Ray : Comme des chiens enragés (Mario Imperoli, 1976). C’est beau la petite bourgeoisie Au rayon des décennies du polar, il est probable que les seventies soient une des plus belles. Outre-Atlantique ou dans nos contrées européennes, le film policier – et toutes ses ramifications : politique, thriller, néo-noir… – a livré quelques-uns de ses plus beaux […]