filmographie


Plan issu du film Je suis une légende où Will Smith tient un enfant qui pleure, le visage inquiet ; derrière eux, un homme porte un masque chirurgical.

Will Smith, au nom du Père

Cela peut sembler opportuniste, chercheur de clics, et pourtant, voilà plusieurs mois déjà que nous explorons dans l’ombre la filmographie récente de Will Smith, avec comme angle d’analyse sa pré-disposition nouvelle à redéfinir son image publique comme de cinéma par des choix de rôles de plus en plus tournés vers des figures paternalistes et protectrices. Ce texte, pas encore achevé, s’est vu percuté en pleine face le soir du 28 Mars, quand l’acteur est venu ternir sa consécration d’une malheureuse et désormais mythique claque. Pourtant, force est de constater que du geste inattendu de l’acteur jusqu’au discours lacrymal qu’il a prononcé en forme de pardon murmuré, tout remettait de l’eau à notre moulin.


Tsui Hark, cinéaste en mouvement 3/4

Troisième partie de notre dossier-analyse de l’œuvre de Tsui Hark (Lire au préalable : Partie 1, Vague à l’Arme & Partie 2 : Main-mise sur Hong-Kong). Nous nous étions arrêtés à la fin des années 1980, au moment ou Tsui Hark est omniprésent voire complètement omnipotent dans la sphère du cinéma Hong-Kongais. Focus désormais sur sa décennie 1990, durant laquelle il enchaîne les succès et assoit sa domination dans l’Asie du sud-est avec l’arrivée d’une […]


Tsui Hark, cinéaste en mouvement 2/4

Deuxième partie de notre analyse de l’œuvre de Tsui Hark (Partie 1, Vague à l’Arme). Après des débuts nihilistes à la fin des années 1970, tant au niveau des longs-métrages que de son succès, Tsui Hark décide de passer à une période plus lumineuse. Peut-être que toutes ses pulsions mortifères ont été à jamais exorcisées dans sa Trilogie du Chaos… Partie II : Mainmise sur Hong-Kong Après les échecs au box-office rencontrés, Tsui Hark rejoint […]


Tsui Hark, cinéaste en mouvement 1/4 2

“Au commencement, il y avait le néant. Tout était noir comme le jais. Le responsable était insatisfait. Alors, il y a eu la lumière. […] Le sixième jour, il créa l’homme. Fort imparfait. Puis la femme. Il pensa qu’ils pouvaient coexister. Mais il eût tort. En fait, cette combinaison était ingouvernable. Le septième jour, il se reposa. Mais il dût tout recommencer.” Par ces paroles débutent Time & Tide (Tsui Hark, 2000). Elles sont dictées […]


Michel Bouquet en flic sombre dans Un condé, face à un homme torse nu, en sang qu'il vient de torturer, scène du film Un condé rpour notre article sur la filmographie de Yves Boisset.

Yves Boisset, caméra au poing

Dans la moiteur de l’été, Studio Canal a sorti un coffret Blu-Ray/DVD de deux réalisations de l’inénarrable Yves Boisset : Folle à tuer (1975) et Canicule (1982). Maintenant que tout le monde est bien rentré, Fais Pas Genre peut enfin décortiquer le travail d’un cinéaste emmerdeur, profond et puissant dont les films de genre sont de véritables pièces de choix d’un cinéma français tourné caméra au (coup de) poing. Une certaine idée de la France Été […]


Portrait de John Huston à côté d'une caméra et sur fond noir.

John Huston, des rêves en cage 4

Avec Le Barbare et la Geisha et Dieu seul le sait, Rimini Editions sortent deux éditions Blu-Ray et DVD d’œuvres issues d’une filmographie protéiforme. Facilement résumé à quelques thèmes forts, le cinéma de John Huston est pourtant bâti sur un paradoxe complexe et subtil : s’enfermer et se libérer en même temps. Des carcans de la vie, du système hollywoodien, des genres cinématographiques. “A cage for our dreams” 1941-1987. Les années d’activité de John Huston en […]


Clint Eastwood n’est pas un héros 1

Alors que Le 15h17 pour Paris est toujours à l’affiche et a essuyé une bonne part de critiques très négatives, Clint Eastwood apparaît plus que jamais comme un cinéaste libre. Via sa filmographie toute récente (la « trilogie » American Sniper – Sully – Le 15h17 pour Paris) expliquons par l’analyse pourquoi le vieux continue à nous la mettre profond en se moquant des genres et des attentes. The world needs Clint Il n’est pas nouveau que […]


[Masterclass] John Landis, Le cinéaste pirate 2

« Je suis très heureux que le Festival International du film d’Amiens ait décidé de continuer malgré les terribles événements survenus à Paris il y a deux jours. Je pense pour ma part que si l’on décide en réaction à ces atrocités que les événements culturels doivent tous s’arrêter, alors on leur permet de gagner ! En étant tous ici réunis, on leur dit bien fort qu’ils peuvent aller se faire foutre ! Fuck them ! » C’est en ces […]