Calvin Roy


A propos de Calvin Roy

En plus de sa (quasi) obsession pour les sorcières, Calvin s’envoie régulièrement David Lynch & Alejandro Jodorowsky en intraveineuse. Biberonné à Star Gate/Wars, au Cinquième Élément et au cinéma de Spielberg, il a les yeux tournés vers les étoiles. Sa déesse est Roberta Findlay, réalisatrice de films d’exploitation parfois porno, parfois ultra-violents. Irrévérencieux, il prend un malin plaisir à partager son mauvais goût, une tasse de thé entre les mains.


Mima, l'héroïne du film Perfect Blue, est allongée torse nu sur un par terre de fleurs, pour le livre sur le cinéma d'animation japonais de Nathalie Bittinger.

[Entretien] Nathalie Bittinger, Au Pays des Merveilles

Après avoir inventorier les cinémas chinois et étudier le cas Ang Lee, Nathalie Bittinger poursuit son exploration du continent asiatique. Avec Au pays des merveilles, elle examine cette fois le cinéma d’animation japonais et en révèle toute sa richesse dans un ouvrage généreux et accessible.


Les trois scientifiques fous du film Les enfants de la cité perdue de Jeunet & Caro, dans leur labo, guettent quelque chose

[Entretien] Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro, à la bonne franquette

Le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg a accueilli le duo Jean-Pierre Jeunet / Marc Caro pour présenter la version restaurée de La Cité des Enfants perdus (1995) en première mondiale. Entretien fleuve avec deux monuments du cinéma de genres français, au croisement entre steampunk et franchouillardise.


Samuel Le Bihan et Marc Dacascos regardent l'objectif avec un ciel ombragé et la plaine du Gévaudan en arrière-plan ; ils portent un foulard et un chapeau qui couvrent leurs visages et ne dévoilent que leurs yeux ; affiche du film Le pacte des loups de Christophe Gans.

[Entretien] Christophe Gans, le chimiste fou

Invité d’honneur du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2022, nous avons rencontré Christophe Gans pour parler yakuza, jeux vidéo et écologie — un pot au feu bouillonnant, à l’image du cinéaste. L’occasion parfaite de poursuivre notre état des lieux des cinémas de genres français.


Sur une route de campagne, de nuit, une voiture phares allumés s'approche d'un landau abandonné ; scène du film Dead End.

Dead End

Comédie d’horreur française tournée en anglais, “Dead End” revisite le mythe de la Dame blanche en plein réveillon de Noël. Un film méconnu et efficace, de quoi pimenter les fêtes de fin d’année.


Ang Lee cadre Will Smith, accroupi devant lui.

[Entretien] Nathalie Bittinger, étude du cas Ang Lee

Apres avoir publié un riche Dictionnaire des cinémas chinois, Nathalie Bittinger se penche cette fois plus particulièrement sur Ang Lee. Du film d’art martiaux au western, du heritage film au film de super-héros, le cinéaste s’est essayé a quasiment tous les genres. Retour sur un parcours qui fait vraiment pas genre avec l’autrice de “Ang Lee: Taïwan / Hollywood, une odyssée cinématographique” publié par Hémisphères Editions.


Chow Yun-Fat allume son cigare avec un billet d'un dollar dans le Syndicat du crime.

[Entretien] Nathalie Bittinger, dictionnaire des cinémas chinois

De Bruce Lee à l’Opéra de Pékin en passant par 2046 (Wong Kar-wai, 2004), le Dictionnaire des cinémas chinois relève le défi titanesque d’explorer les cinémas chinois, hongkongais et taïwanais. Rigoureux et accessible, l’ouvrage propose aussi bien des biographies que des analyses d’œuvres mais aussi des entrées thématiques ou historiques. L’occasion pour nous de nous entretenir avec Nathalie Bittinger, directrice du dictionnaire, pour examiner les liens entre la Chine et le cinéma de genre(s). Made […]


Une femme vêtue d'une robe jaune aux motifs floraux est allongée dans l'herbe, sa main droite passe sous sa robe, on devine qu'elle est en train de se masturber, scène du film Le jardin des supplices.

Le jardin des supplices

Comme à leur habitude, les archéologues du Chat qui Fume exhument une œuvre étrange et longtemps oubliée. Comédie érotico-horrifique, Le Jardin des Supplices (Christian Gion, 1976) ne déroge pas à la règle, édité pour la première fois en Blu-Ray dans un coffret soigné.


Alice et Joachim sont assis côte à côté sur un banc dans une cité bosniaque, devant un petit parterre de verdure, scène du film Les héros ne meurent jamais pour notre interview d'Aude Léa Rapin.

[Entretien] Aude Léa Rapin, histoire de fantômes

Présenté à la Semaine de la Critique de Cannes en 2019, Les Héros ne meurent jamais (Aude Léa Rapin, 2020) s’est finalement frayé un chemin en salles entre deux confinements. Aude Léa Rapin y raconte l’enquête étonnante d’Alice (Adèle Haenel) sur les traces de la prétendue vie antérieure de son ami Joachim, une enquête qui les mène jusqu’en Bosnie, pays hanté par les fantômes de la guerre. Analyse d’une nouvelle incursion dans le cinéma de genres français avec sa réalisatrice.


Une capsule ressemblant à un vaisseau spatial, ouverte et déserte, flotte dans l'espace, plan en noir et blanc du film Last and first men.

Last and First Men

Après une première présentation à la Berlinale au temps de l’Ancien Monde, Last and First Men l’unique long-métrage du regretté Jóhann Jóhannsson a été projeté à l’Etrange Festival en son hommage. Un manifeste apocalyptique envoûtant et énigmatique, brillamment orchestré par le réalisateur-compositeur ; une œuvre intimiste et monumentale entre documentaire et science-fiction, où passé et futur se confondent. Vertigineux.