Sous un ciel étrangement rouge, sur un boulevard de grande ville américaine avec des buildings au loin, une femme à moto attend de redémarrer aux côtés d'une voiture sans passager ni conducteur ; plan extrait du film La Nuit de la Comète.

La Nuit de la Comète

Rares sont les quinquagénaires qui se souviennent avoir emprunté dans les années quatre-vingt, au vidéo-club du coin, une VHS nommée La nuit de la comète (Thom Eberhardt, 1984). En effet, le film n’a jamais été exploité sur grand écran chez nous, inexplicablement, alors qu’il bénéficie d’un statut d’œuvre culte outre-Atlantique. On peut facilement retrouver les traces de cet objet de curiosité sur la toile, quand la CBS/FOX le vendait en France comme un spectacle post apocalyptique peuplé de zombies cannibales. Ce qu’il n’est en aucune façon, ainsi que le spectateur hexagonal va pouvoir le constater grâce à la sortie chez Rimini Editions d’un combo Blu-ray / DVD.


Vue de dos, la silhouette de Timothée Chalamet portant une longue cape noire, observe une large explosion dans ce qui semble être un désert ; plan issu du film Dune : deuxième partie.

Dune : deuxième partie

Après le succès modéré du premier opus, l’accueil dithyrambique réservé à Dune : Partie 2 (2024) laisse cette fois peu de place à la nuance. Une grande majorité de la presse comme du public célèbre un spectacle total et porte Denis Villeneuve en nouveau roi du divertissement noble. Mais pour d’autres, ce deuxième volet confirme plutôt les limites entrevues dans le premier film, celles d’un cinéaste incapable d’insuffler la vie à un récit d’une telle envergure.


Paul Mescal se penche sur Kate Winslet pour lui embrasser l'épaule ; cette dernière est étendue sur le lit, en chien de fusil, et tourne le dos à son compagnon ; scène de nuit dans le film Foe.

Foe : Le Remplaçant

Débarqué de nulle part sur le catalogue Prime Vidéo, Foe (Garth Davis, 2024), sous-titré Le Remplaçant en France, histoire de tout divulgâcher, constitue déjà une bonne surprise de ce début d’année. Une réussite qui, si elle n’est pas totale, doit beaucoup à ses comédiens géniaux, dont l’alchimie fait des étincelles.


Jon Hamm en cow-boy sur son cheval, en contre-plongée dans la saison 5 de Fargo.

Fargo (Saison 5)

S’il était bien un projet casse gueule sur le papier, c’était bien ce projet d’extension au film Fargo (Joel & Ethan Coen, 1996). Et pourtant dix ans après son lancement, la série de Noah Hawley continue de nous impressionner avec cette saison 5 qui vient d’achever sa diffusion et qui effectue un vrai retour aux sources doublé d’une redoutable autopsie sur une Amérique au bord de l’effondrement moral.


Jean Marais dans le film Parking, diffusé au festival Extreme Cinema : son visage est noir et blanc tandis que sa veste, rouge et noire, est en couleur (plan rapproché-épaule sur son visage interrogateur).

[Carnet de bord] Extrême Cinéma • Jours 5 à 9

Troisième carnet de bord relatant nos pérégrinations dans les salles du Festival Extrême Cinéma que nous propose la Cinémathèque de Toulouse, quatre jours supplémentaires de programmation aussi extrême qu’exceptionnelle. 


Paul Mescal et Andrew Scott en boîte de nuit, tout sourire et bras dessus bras dessous, sous les néons roses et bleus dans le film Sans jamais nous connaître.

Sans jamais nous connaitre

Présenté lors du dernier Festival du Film de Telluride, le cinquième long-métrage d’Andrew Haigh avait fait forte impression, ce qui a fait grimper les attentes auprès du public. Le très en vogue Paul Mescal y tenant un nouveau grand rôle, tous les yeux étaient rivés sur cette sortie. Mais c’est bien Andrew Scott qui s’avère être la grande surprise de Sans jamais nous connaitre…